La Dalmatie commence à Zadar. Le paysage se fait plus méditerranéen : maquis, pinèdes, champs de vignes et d’oliviers séparés par des murets de pierres sèches. La côte, plus échancrée, est longée par un chapelet d’îles et d’îlots.

Zadar

Rappel historique
La presqu’île de Zadar est déjà au Ier siècle av. J.-C., sous le nom de Iader, une importante colonie romaine. La position stratégique de la ville incite les Vénitiens à s’en emparer. En 1105, pour échapper à la mainmise vénitienne, les habitants de Zadar reconnaissent la suzeraineté du roi hungaro-croate Coloman. Venise parvient pourtant à prendre possession de la ville en 1116. Après trois soulèvements, Zadar retrouve son autonomie en 1181. Mais Venise fait appel en 1202 aux chevaliers français en route pour la IVe croisade et reconquiert la ville avec leur aide. Le roi hungaro-croate Louis Ier d’Anjou réussit en 1358 à arracher Zadar aux Vénitiens. La ville prospère pendant un demi-siècle. En 1409, Venise rétablit sa souveraineté. A la chute de la république de Venise, en 1797, Zadar passe sous domination française, puis autrichienne. Le traité de Rapallo cède Zadar et ses environs aux Italiens. La ville, bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale, n’est rattachée à la Yougoslavie qu’en 1947. Zadar a souffert des attaques de l’armée yougoslave en 1991-1992.

Eglise Sveti Donat
Forum. Ouvert tlj de 8 h à 12 h et de 14 h à 20 h. Entrée libre.
Elle domine l’esplanade sur laquelle s’étendait le forum et est bâtie en partie avec des matériaux provenant de ce dernier. On distingue sous ses voûtes des fragments de mosaïques, de sculptures et de colonnes. Symbole de la ville, elle doit son nom à l’évêque de Zadar qui l’a fait édifier au XIe siècle.

Trakoscan © Mario Fajt

Trakoscan © Mario Fajt

Le « maraschino » ou marasquin
Fabriquée dans la région de Zadar à base de cerises acides, les marascas (ou marasques), cette liqueur titre 25°. On lui attribue des vertus digestives. Au XIXe siècle, elle était populaire dans toute l’Europe, et Zadar lui devait même sa notoriété. Aujourd’hui, en Croatie, les pâtisseries ou les glaces sont souvent parfumées au maraschino. La liqueur paraît plutôt exotique aux visiteurs, qui en rapportent volontiers une bouteille lors d’un voyage en Dalmatie.

Cathédrale Sveta Stosija
Trg Sveti Stosije, 1. Ouvert tlj de 7 h à 20 h. Entrée libre.
Elevée au XIIe siècle sur les fondations d’un édifice paléo-chrétien, la cathédrale Sainte-Anastasie est l’une des basiliques romanes les plus imposantes de la côte adriatique. Endommagée après la prise de la ville par les croisés en 1202, sa façade a été transformée au XIVe siècle. Le tympan de l’entrée principale est depuis décoré d’un groupe sculpté représentant la Vierge entourée des saints protecteurs de Zadar, Chrysogone et Anastasie. On a reconstruit à l’identique en 1990 le baptistère du Ve siècle détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Le campanile de style néo roman accolé à la cathédrale a été ajouté à la fin du XIXe siècle.

Eglise Sveta Marija
Trg Opatice Ćike. Ouvert tlj de 10 h 30 à 12 h et de 16 h 30 à 18 h. Entrée payante.
L’église Notre-Dame est l’abbatiale du monastère bénédictin fondé en 1066. Elle a été maintes fois remaniée, sa façade date du XVIe siècle. Son campanile roman figure parmi les plus beaux de Dalmatie. Un musée d’Art sacré, Izložba Crkvene Umjetnosti, occupe deux ailes du monastère. Des reliquaires, des calices, des croix, des ostensoirs, etc., les fameux « ors et argents de Zadar », y sont exposés en permanence, ainsi que des icônes, des sculptures et des tableaux.

Remparts
Ils ont été en partie démolis au XIXe siècle pour aménager la promenade de la Riva. Des pans entiers de la muraille romaine ou de l’enceinte médiévale subsistent de part et d’autre de la ville, mais les plus imposants datent du XVIe siècle, époque où Zadar, pour se protéger de la menace ottomane, a renforcé ses fortifications avec des bastions. Seules deux portes demeurent. Kopnena Vrata, la porte de la Terre-Ferme, surmontée d’un lion de Saint-Marc, parfait exemple de l’architecture Renaissance en Dalmatie, permet d’accéder à la presqu’île sur laquelle est blottie la vieille ville. L’autre, Porta Marina ou Lučka Vrata, la porte de la Mer, ouvre sur le port. Ornée d’un lion vénitien et des armes de Zadar, représentant saint Chrysogone à cheval.

Arrière-pays de Zadar
La région des Ravni Kotari (« pays plat ») s’étend de Zadar aux contreforts du Velebit. Au XVe siècle, elle a été le théâtre de nombreuses batailles contre les Turcs. La Bukovica, qui s’étend plus à l’est, a d’ailleurs été conquise en 1527 par les Ottomans.

Suivez le guide !
Sur la route qui conduit à Nin, une curieuse église du XIIe siècle, Sveti Nikola u Prahuljama (Saint-Nicolas), est flanquée d’une tour de guet ajoutée cinq siècles plus tard.

Nin
A 18 km au nord de Zadar.
Baptisée Ænoma à l’époque romaine, la cité devient au Moyen Age une éphémère capitale du royaume croate. L’église Sveti Križ, dédiée à la Sainte-Croix (Visite sur rendez-vous, tél. : 023 264 162), dont la construction remonte au IXe siècle, retient la curiosité par son plan irrégulier.

Novigrad
A 34 km à l’est de Zadar.
La ville est bâtie sur les rives d’une sorte de lac intérieur, la « mer de Novigrad », relié en fait à la mer par un étroit goulot. Ses remparts descendaient autrefois jusqu’à la mer.

Biograd
A 30 km au sud de Zadar.
La bourgade, devenue station balnéaire, remonte au Xe siècle. Les Vénitiens, après avoir réduit Biograd en ruine en 1125, s’y installèrent en 1409. De beaux édifices du XVe siècle subsistent.

Archipel de Zadar
Il compte plus de 300 îles et îlots, et offre le littoral le plus découpé de toute la Méditerranée. Les criques idylliques et la qualité des eaux en font une destination balnéaire très prisée.

Ile d’Ugljan
A 3 km au large de Zadar. Accès par ferry au départ de Zadar. Durée de la traversée 30 min. Arrivée à Preko, au sud de l’île.
Au sud de l’île, on trouve surtout des étendues rocheuses. A Muline, on peut voir les restes d’une villa romaine et d’une basilique paléo-chrétienne. Le cloître du monastère Sveti Jerolim, à Ugljan, témoigne de la prospérité du lieu au Moyen Age (Visite sur rendezvous, tél. : 023 286 108). La forteresse Sveti Mihovil, construite par les Vénitiens au XIIIe siècle, surplombe Preko, agglomération principale de l’île, à 288 m d’altitude. L’ascension, qui dure 1 h, est largement récompensée.

Ile de Pašman
A 3 km au large de Zadar, au sud d’Ugljan. Accès par ferry au départ de Biograd (à 30 km au sud de Zadar). Durée de la traversée 30 min. Arrivée à Tkon, au sud de l’île.
Jusqu’en 1883, Ugljan et Pašman constituaient un seul et unique territoire. On a depuis construit un étroit chenal pour faciliter les liaisons maritimes. L’essor de l’île remonte au Moyen Age. Près de Tkon, abrité dans une forteresse médiévale, se dresse un monastère bénédictin du XIIe siècle, Sveti Kužma i Damjan (Ouvert tlj. Entrée libre), le dernier de Croatie encore en activité.

Ile de Vrgada
Au sud-est de Pašman.
Elle possède une église qui date du haut Moyen Age, Sveti Andrija(Saint-André. Visite sur rendez-vous, tél. : 023 381 892), entourée d’un cimetière d’où l’on aperçoit sur la colline qui le surplombe les ruines d’un castrum romain.


Au sud-est d’Ugljan. Accès par ferry ou bateau au départ de Zadar. Durée de la traversée 1 h 15.
L’île n’a pas 10 km de long (pour 1,5 km de large) et ne compte que deux villages de pêcheurs, Veli lž et Mali lž. Elle était habitée à la préhistoire, comme en témoignent les vestiges de quatre oppida. Une ancienne tradition d’artisanat potier y survit.

Dugi Otok
Au large de Zadar. Accès par bateau (jusqu’à Sali) ou ferry (jusqu’à Brbinj) au départ de Zadar. Durée de la traversée 1 h 15. Liaisons fréquentes.
L’« île longue » s’étire sur 45 km (elle n’a guère plus de 4 km de large). Onze villages se succèdent sur sa côte nord-est, face au continent, tandis que sur le versant sud-ouest, tourné vers le large, les falaises plongent à pic dans la mer. L’île était au Moyen Age la propriété des communautés religieuses de Zadar. Les églises Sveta Marija de Sali, Sveti Pelegrin de Savar et Sveti Mihovil de Zaglav témoignent de cette période (Visite sur rendez-vous, tél. : 023 377 094). Sali, la bourgade la plus importante, conserve le pittoresque d’un port de pêche. Elle doit son nom aux marais salants que l’on y exploitait autrefois.

Parc naturel de Dugi Otok
Au sud de l’île de Dugi Otok.
La baie de Telaščica, longue de 10 km, abritée par de hautes falaises des vents qui soufflent du large, offre une végétation méditerranéenne luxuriante. Elle est désormais protégée par un parc naturel, de même que le lac salé de Mir, bordé par la falaise de Grpaščak. L’été, la température des eaux du lac est supérieure à celle de la mer de 5 ou 6 °C.

Archipel des Kornati
Au large de Zadar. Excursions organisées à partir de Zadar, Biograd ou Dugi Otok.
Il compte au moins 150 îles regroupées sur 300 km2. Chacune de ces îles correspond au sommet d’une montagne de la dernière ère glaciaire. Autrement dit, il y a vingt mille ans, une cime s’élevait là où aujourd’hui émerge une île. La majeure partie de l’archipel, soit 70 km2 de terre et 200 km2 de mer, est aujourd’hui protégée dans le parc national des Kornati. L’élevage des ovins a appauvri la flore. Quelques espèces rares, comme l’euphorbe arborescente ou la centaurée ragusane, poussent encore sur les falaises abruptes. Hautes de plus de 80 m, fissurées ou percées d’anfractuosités, celles-ci plongent à pic dans la mer. L’archipel des Kornati n’est pas habité, mais une centaine de maisons sont disséminées sur les îles, occupées de temps à autre par des bergers ou des paysans qui cultivent quelques arpents de vignes.

Šibenik
A 70 km au sud-ouest de Zadar.
Fondée par des princes croates entre le IXe et le Xe siècle, fortifiée dès le XIe siècle, elle passe en 1102 sous la domination hungaro-croate. Venise s’en empare en 1412. Šibenik résiste ensuite aux Ottomans qui occupent l’arrière-pays pendant plus de deux siècles, de 1463 à 1683. Au congrès de Vienne, l’Autriche se fait confirmer la possession de Sebenico, qu’elle conserve jusqu’en 1918. La ville est alors occupée par l’Italie jusqu’en 1921. L’empreinte de Venise est omniprésente dans Šibenik.

Cathédrale Sveti Jakov
Trg Republike Hrvatske. Ouvert tlj de mai à octobre 8 h à 12 h et de 18 h à 20 h. Entrée libre.
Inscrite en 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, elle a été construite en plusieurs étapes, à travers lesquelles on décèle le passage du gothique tardif à la Renaissance. Elle doit l’essentiel de sa structure à Juraj Dalmatinac (Georges le Dalmate), qui a modifié les plans d’origine en 1444. Nikola Florentinac (Nicolas le Florentin) reprend l’œuvre en 1477 pour lui imprimer un style Renaissance. La façade offre donc une ordonnance à la fois gothique avec son portail en ogive et Renaissance avec les ornements de sa rosace.

Forteresses
Les ruines des anciennes fortifications et de la porte de la ville ont survécu en partie. L’aspect actuel de la citadelle Sveta Ana (Ouvert tlj de 8 h à 20 h), érigée pourtant en l’an 1000, remonte au XVIIIe siècle. L’imposant fort Šubićevac, construit par les Vénitiens au XVIIe siècle, et le fort Sveti Ivan, perché au sommet d’une colline, défendaient Šibenik des incursions ottomanes venues de l’arrière-pays. La forteresse Sveti Nikola protégeait l’accès à la ville par le canal de la Krka.

Ile de Murter
A 30 km à l’ouest de Šibenik.
Elle est traditionnellement rattachée à l’archipel de Šibenik. Un étroit canal la sépare du continent, auquel un pontlevis de 12 m la relie désormais.

Trogir
A 30 km de Split.
Fondée à la fin du IIIe siècle av. J.-C. par les Grecs, puis baptisée Tragurion par les Romains, la cité échappe aux invasions slaves du VIIe siècle et reste sous la tutelle byzantine jusqu’au XIe siècle. Gouvernée par des seigneurs locaux, elle est en conflit avec l’arrièrepays, successivement sous domination croate, vénitienne et ottomane. Venise asseoit sa domination sur Trogir en 1420 et apporte de nouvelles conceptions architecturales. Elle devient autrichienne à la chute de la Sérénissime en 1797, avant de connaître le destin des autres villes dalmates.

Centre historique
Inscrit depuis 1991 à la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, la vieille ville bâtie avec la même pierre ocre constitue un ensemble dont l’harmonie est totalement préservée.

Cathédrale Saint-Laurent
Bâtie au XIIIe siècle, elle entremêle les styles. Ses voûtes qui datent du XVe siècle, sont gothiques. Son clocher mêle gothique et Renaissance. Son portail, sculpté par un maître croate. Radovan, est un chef-d’œuvre de l’art roman. La chapelle du Bienheureux-Jean-de-Trogir, ajoutée au XVe siècle, est célèbre pour ses 160 visages d’anges, d’apôtres ou de saints, sculptés dans la pierre, qui semblent scruter le visiteur.

Place du centre
Les édifices qui la bordent datent de différentes époques. Le palais du Recteur, actuel hôtel de ville, bâti au XIIIe siècle, présente une façade Renaissance, Renaissance, et abrite dans sa cour un escalier gothique. La loge du XVIe siècle, un ancien tribunal, mélange des bas-reliefs du XVe siècle et une sculpture d’Ivan Mestrovic. Les deux palais Cipiko s’ordonnent autour de vastes cours Renaissance, tandis que leurs façades conservent des arcades gothiques.

Remparts
Ils ont été en grande partie conservés. On passe d’abord par la porte de la Mer, édifiée à la fin du XVIe siècle. La forteresse de Kamerlengo est construite après 1420 par les Vénitiens, afin de protéger la ville des attaques turques. Plus loin s’élève la tour Saint-Marc et enfin la porte du Bienheureux-Jeande-Trogir s’ouvre sur l’arrière-pays.

Ile de Čiovo
Reliée par un pont à Trogir.
Longue de 15 km, large de 3 km, l’île accueillait les lépreux au Moyen Age. Aujourd’hui, les couvents voisinent avec les complexes touristiques. L’église gothique du couvent Sveti Antun (Saint-Antoine) et le monastère franciscain Sveti Križ (Sainte-Croix), tous deux datant du XVe siècle, méritent un regard (Visite sur rendez-vous, tél. : 021 887 577).

Primošten
A 30 km au sud-est de Šibenik.
C’était autrefois une île, son nom signifie d’ailleurs « au-delà du pont ». Elle est désormais reliée au continent par un remblai. Les remparts protégeaient la ville des attaques ottomanes. Une partie de la population de Primošten était composée d’« uskoks ».

Chutes de la Krka
A 12 km au nord de Šibenik. Accès du parc à Skradin. Entrée payante.
La Krka coule sur 75 km de sa source près de Knin jusqu’à Šibenik, où elle se jette dans l’Adriatique. Elle tient le rôle de frontière naturelle entre la Dalmatie du Nord et la Dalmatie centrale. Son cours irrégulier a profondément entaillé le plateau karstique. A la hauteur de Skradinski Buk, le spectacle est impressionnant. Sur 450 m environ, les eaux de la Krka dévalent 17 cascades de 100 m de large pour se déverser 45 m plus bas. Le fleuve, auparavant, s’élargit sur 13 km pour former un lac, le Visovačko. Un minuscule îlot (1 ha), Visovac, occupe le milieu du lac. Il abrite un monastère franciscain bâti au XVe siècle et niché dans la verdure. Son église a été construite au siècle suivant par des moines chassés de Bosnie par les Turcs. La Krka et ses rives immédiates sont protégées et classées parc naturel. On peut remonter le cours du fleuve en bateau depuis Šibenik ou emprunter les petites routes alentour.

Knin
A 56 km au nord de Šibenik.
Elle possède la forteresse la plus monumentale de Dalmatie, Sveti Spas (Saint-Sauveur), érigée par étapes successives du Moyen Age au XVIIIe siècle (Ouvert tlj. Entrée libre). La ville a d’ailleurs été, sous le nom de Tenen, l’un des centres du pouvoir croate au Moyen Age. Les vestiges de cette période sont nombreux dans les environs, à Uzdolje, Biskupija, etc. Hélas, la région a souffert pendant la guerre d’indépendance de 1991-1995, et les paysages en gardent des traces.

Baie des Kaštel
De Trogir à Split, sur 27 km.
Une route longe la côte pour traverser les 7 villages fortifiés de la Baie des Châteaux. Hélas, la zone industrielle de Split s’étend à proximité et des usines défigurent parfois le paysage. Aux XVe et XVIe siècles, pour protéger leurs terres menacées par les Ottomans, les notables, aristocrates ou ecclésiastiques, érigent des forteresses en bordure du littoral. Kaštel-Stafilić a servi de cadre aux amours contrariées de Miljenko et Dobrila, les Roméo et Juliette croates. Kaštel-Novi a été édifié en 1515. Kaštel-Stari est le plus ancien, il date de 1476. Kaštel-Lukšić, édifié en 1487, hésite entre les styles Renaissance et baroque. Kaštel-Kambelovac se réduit à une tour cylindrique. Kaštel-Gomilica abrite une trentaine de maisons à l’intérieur de ses murs. Enfin, Kaštel-Sućurac, construit pour les évêques de Split, cache une belle façade gothique.

Solin
Au nord-est de Split. Entrée libre
Les ruines de l’ancienne capitale de la province romaine de Dalmatie s’étendent à la périphérie de Split. Les vestiges d’une porte monumentale, la Porta Cæsarea, se dressent à l’entrée. D’anciens thermes romains reposent à l’ombre des cyprès. On distingue dans l’herbe les gradins d’un amphithéâtre bâti sous le règne d’Auguste. Ils voisinent avec les restes de nécropoles chrétiennes : au IVe siècle, les habitants de Salone s’étaient convertis au christianisme et saint Domnius, le saint patron de Split, est mort en martyr à Salone.

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