
Fiesole – Italie, Toscane © see.lauren
Aux environs de Florence
Fiesole , située sur une colline, et entourée d’oliveraies et de cyprès, est un lieu où sont conservés de magnifiques monuments: la cathédrale et son campanile du XIIIème siècle, les restes d’un amphithéâtre romain, et, au bout de la via S. Francesco, en haut de la colline qui domine un superbe panorama, le couvent Saint-François avec son ravissant petit cloître.
Le musée Stibbert à Montughi, au nord de Florence est incontournable. Situé dans un beau parc, le musée est réputé pour sa collection de meubles, d’objets d’art, d’armes, et une collection d’art d’Extrême-Orient.
Au sud de Florence, on peut se rendre à la Chartreuse de Galluzzo, édifice du XIVe siècle, où sont réunies de nombreuses oeuvres florentines du Pontormo, de Fra Angelico, d’Andrea del Sarto, et de Donatello.
De Florence à Orvieto
Cet itinéraire traverse la Toscane jusqu’au lac Bolsena, en suivant la via Cassia (RN 2) qui se dirige sur Rome. Après avoir quitté Florence, la route traverse la région du Chianti. A Poggibonsi, quitter la route et faire un crochet dans les montagnes jusqu’à S. Gimignano, où 14 tours hérissent les remparts de cette petite ville du XIVe siècle. Autrefois il y en avait 72 : elles servaient de défense contre les troubles engendrés par la lutte contre les Guelfes et les Gibelins. Chaque grande famille avait la sienne et, chacune, pour assurer son prestige, la voulait la plus haute possible. Il faut flâner dans la ville et voir le Palazzo del Popolo, la Cappella di S. Fina, la piazza della lombard pavée de briques disposées en arêtes de poisson, et l’église S. Agostino dont le ch?ur est couvert de 17 fresques de Benozzo Gozzoli.
De retour à Poggibonsi, la route suit la vallée du Staggia et arrive à Sienne (Siena, 70 km, 54 000 hab.). Elle a été, selon la légende, fondée par Senus, le fils de Remus. Entourée de remparts entre trois collines d’argile rousse, « terre de sienne », elle se découpe en petites rues étroites, bordées de palais. Elle est la patrie de saint Bernardin et de sainte Catherine de Sienne. la piazza del Campo est le centre de la ville. Sa forme de coquille St-Jacques, son pavage de briques claires, les édifices de briques qui la bordent et sa fontaine Gaia (la fontaine de la Joie), en font l’une des places les plus harmonieuses du monde.
II faut y voir aussi la cathédrale (Duomo), recouverte de marbre polychrome (noir, blanc, rouge), et dont le pavement de mosaïques illustre des scènes de l’Ancien Testament ; le baptistère St-Jean qui en forme la crypte, le Palais public dominé par la tour Mangia et qui renferme de très belles peintures et fresques, dont la célèbre Maesta (Vierge au baldaquin) de Simone Martini, ainsi que les petites rues via Banchi di Sopra et via di Città, dallées et bordées de palais magnifiques. Si l’on passe dans la région au début de juillet ou à la mi-août, ne pas manquer le « Palio delle Contrade », une fête qui se déroule, depuis 1656, sur la piazza del Campo, (course de chevaux et manifestations en costumes du XVe siècle). EPT de Sienne : via di Città, 43 ;
La RN 2, via Cassia, descend vers le sud-est. Elle passe à Buonconvento, gros bourg entouré de fortifications du XIVe siècle, puis traverse S. Quirico d’Orcia, dont la collégiale du XIIe siècle possède un beau portail roman. Par une vallée déserte et aride, elle arrive à Radicofani, situé un peu sur la gauche de la route, à 766 m d’altitude, au pied de hautes falaises dominées par un château fort. La route descend ensuite la vallée du Paglia et quitte la Toscane pour entrer dans le Latium. Elle longe maintenant le lac Bolsena, situé dans le cratère d’un ancien volcan et réputé pour ses anguilles. Millier La ville est d’origine étrusque (c’est l’Ecole française de Rome qui en dirige les fouilles) ; il faut y voir l’église S. Cristina érigée au XIe siècle en souvenir du « miracle de Bolsena » (une hostie s’est mis à saigner entre les mains d’un prêtre assailli par le doute) ainsi que sa façade Renaissance.
Pour atteindre Orvieto (21 km au nord-est), il faut prendre la route qui part de la ville haute et qui rattrape la N 71. Orvieto (204 km) est un véritable nid d’aigle, située au sommet d’une haute falaise de tuf, dominé par la Torre del Moro et par l’élégante flèche de la cathédrale que l’on aperçoit de très loin. La cathédrale est un magnifique édifice surmonté de nombreuses flèches, décorée de mosaïques et reliefs en marbre, spectacle à apprécier au coucher du soleil. Elle abrite des fresques commencées en 1447 par Fra Angelico et terminée par B. Gozzoli. Le Palazzo del Popolo est un palais romano gothique, devancé d’un très beau balcon et orné d’élégantes fenêtres. Au nord de la ville, se trouvent un temple étrusque, les ruines d’une ancienne forteresse, et le Pozzo di S. Patrizio (puits de St-Patrice), creusé au XVIe siècle pour alimenter, en cas de siège, la ville en eau ; on y descend par deux escaliers en colimaçon qui compte 248 marches. Les rues sont étroites et pittoresques. Depuis la place qui s’étend devant la plus vieille église de la ville, S. Giovenal, un beau panorama est à découvrir. A 2 km de là, une importante nécropole étrusque remonte aux IVe et IIIe s. avant J.-C. IAT de Orvieto: piazza del Duomo 24;

Arezzo – Palais Communal © shurav
De Florence à Cortone
Au départ de Florence, la route nationale et la voie ferrée suivent le cours de l’Arno vers l’est, jusqu’à Pontassieve. Puis, la vallée se rétrécit et la route s’élève fortement. Après la traversée de Figline, ville fortifiée où se trouve une belle église du XIIe siècle, et de S. Giovanni Valdarno, on arrive à Arezzo (87 km, 92 000 hab.). Dans cette petite cité qui s’élève sur le flanc d’une colline, iI est conseillé d’y voir les fresques de l’église S. Francesco (Piero della Francesca, XVe siècle), le musée d’Art médiéval et ses terres cuites d’Andrea della Robbia et, sur la piazza Grande, la Pieve di Santa Maria, église du XIIe siècle avec un campanile à 5 étages percé de 40 fenêtres.
La piazza Grande, elle-même très pittoresque, est bordée de cafés où il est amusant de s’installer quelques instants pour apprécier l’atmosphère très particulière de la ville. APT de Arezzo : piazza Risorgimiento 116 ;
La RN 71 quitte Arezzo et la vallée de l’Arno, passe devant Castiglion Fiorentino (château fort bien conservé du XIIe siècle) et mène à Cortone. Cette ville est située un peu à l’écart de la route nationale, à flanc de montagne, et est entourée d’un mur d’enceinte médiéval à soubassement étrusque. Son vieux quartier est intéressant à voir. Sur la petite place, sont réunis plusieurs palais du XIIIe siècle et le Museo Diocesano. Ce dernier renferme plusieurs sarcophages romains. De la partie haute de la ville (650 m à peu près), on jouit d’un beau panorama sur le lac Trasimène et les montagnes environnantes.