Au cœur de l’Argentine s’étend une région montagneuse aux versants tantôt arides, tantôt verdoyants : les sierras centrales, où se trouve la seconde ville du pays, Córdoba, haut lieu intellectuel et industriel. Plus à l’ouest, sur les contreforts de la grande cordillère, de nombreuses merveilles naturelles s’offrent au visiteur.
Córdoba
A 711 km au nord-ouest de Buenos Aires.
La ville fut fondée en 1573 par l’Espagnol Luis de Cabrera. Dès leur arrivée, les Espagnols apprécièrent la région, séduits par un climat qui leur rappelait celui de l’Espagne et par la beauté des paysages. Jusqu’au XVIIIe siècle, elle fut la capitale intellectuelle du pays – l’une des plus anciennes universités d’Amérique latine y fut fondée en 1613 – avant que Buenos Aires, forte de son port et de son débouché maritime, ne se développe et ne la détrône.
Le centre-ville
La ville, de plus d’un million d’habitants, est restée dynamique et bouillonnante d’activité : l’université accueille aujourd’hui 50 000 étudiants et l’industrie est fortement implantée. En dépit d’une très forte croissance au XXe siècle, Córdoba a préservé d’intéressants vestiges de son passé colonial.
Catedral
Independencia et 27 de Abril. Ouvert tlj de 8 h à 13 h et de 16 h à 20 h. Entrée libre.
Elle date, pour sa plus grande partie, du XVIIIe siècle. Un premier édifice, construit du XVIe au XVIIe siècle, s’écroula peu à peu. L’architecte Blanqui le reconstruisit à partir de 1729. La cathédrale fut consacrée en 1758. Elle possède une façade massive mais élégante. A l’intérieur, on admirera une belle chaire du XVIIIe siècle, réalisée par un artiste inconnu, et un autel en argent.
Cabildo histórico
A un pâté de maisons de la cathédrale. Dans ce bâtiment public s’organisait, autrefois, la vie municipale. Construit au XVIe siècle, il fut rebâti deux cents ans plus tard. On admirera le très joli hall. La façade, très élégante, est décorée d’arcades, et c’est de son balcon que les autorités assistaient, autrefois, aux exécutions, aux manifestations publiques ou… aux corridas.
Museo Juan de Tejeda (musée des Arts religieux)
Independencia 122. Ouvert du mercredi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30. Entrée payante. Visites guidées en français.
Ce musée des Arts religieux essentiellement consacré à la peinture religieuse des XVIIe et XVIIIe siècles est l’un des plus intéressants d’Argentine et d’Amérique latine. On y admire des tableaux les plus variés ainsi qu’une riche collection d’objets de culte : chasubles, croix, candélabres, tapisseries, vêtements…
Iglesia de la Compañia de Jesús (église de la Compagnie-de-Jésus)
Calle Caseros.
Ce serait la plus ancienne église d’Argentine, édifiée à partir de 1640. La façade, très massive comme celle de la cathédrale, est décorée de niches.
Museo de la Ciudad
Independencia 33. Ouvert du mardi au dimanche de 9 h à 13 h et de 16 h à 21 h, de 16 h à 21 h le lundi,. Entrée libre.
Il réunit des objets et des documents sur l’histoire de la ville et présente des expositions temporaires de peinture contemporaine.
Iglesia de la Merced
A l’intersection des rues 25 de Mayo et Rivadavia.
Reconstruite en grande partie au XIXe siècle, elle repose sur des fondations du XVIIe. On admire, à l’intérieur, une belle chaire en bois polychrome du XVIIIe siècle.
Suivez le guide !
Ne manquez pas de voir le marché du Nord (mercado del Norte), situé rues Tablada et Oncativo. Dans cette véritable ruche, transitent tous les produits frais de Córdoba.
Museo histórico provincial Marqués de Sobremonte
Santa Fé 218. Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 15 h, l’été et du mardi au samedi de 10 h à 16 h en hiver. Entrée payante.
Il mérite une visite détaillée. L’édifice fut la demeure du marquis Rafael de Sobremonte, gouverneur et maire de Córdoba de 1783 à 1786 et, plus tard, vice-roi du río de la Plata. On admire cinq patios et de multiples salles qui présentent de belles collections de tapisseries, de porcelaines…
Museo Obispo Fray Antonio de San Alberto
Caseros 124. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 18 h à 20 h 30, de 9 h 30 à 12 h 30 le samedi. Entrée payante.
Il présente de belles œuvres de l’époque coloniale, notamment des peintures des écoles de Cuzco (Pérou) et Quito (Equateur).
Parque Sarmiento
Vaste parc qui se trouve sur l’avenida Dante (les parcs publics ne ferment pas en Argentine), il offre d’agréables promenades, avec son lac et son zoo (zoo ouvert tlj de 9 h à 19 h, entrée payante).
Revendications, manifestations, défilés…: Córdoba la turbulente !
Córdoba, ville universitaire et ouvrière, a toujours été un haut lieu de revendications. Combatifs, décidés, les Cordobeses sont descendus à plus d’une reprise dans la rue afin de défendre leurs droits, revendiquer des salaires plus élevés ou de meilleures conditions d’études. Certaines manifestations nées à Córdoba (par exemple le dénommé « Cordobazo ») ont eu des répercussions dans toute l’Argentine. Elles ont changé les mentalités et contribué à ébranler un conservatisme ambiant dans maints milieux professionnels. Córdoba est, en quelque sorte, la ville la plus « soixante-huitarde »de ce pays. Le chanteur argentin Jairo décrit le dynamisme de cette ville énergique dans l’une de ses chansons, Córdoba va !
Les environs de Córdoba
Sans avoir la majesté des Andes, les sierras (montagnes) de Córdoba réservent néanmoins de très belles excursions.
Alta Gracia
A 36 km au sud de Córdoba, par la RP5. Cette agréable ville, située à 553 m d’altitude, fut fondée par les Jésuites au XVIIe siècle, qui y installèrent notamment une estancia. Son église, assez massive, date du XVIIIe siècle, et abrite un mobilier rococo.
Museo del Virrey Liniers (maison du vice-roi Liniers)
Avenida del Tajamar à l’intersection de Solares. Ouvert du mardi au vendredi de 9 h à 20 h en été ou de 9 h à 13 h et de 15 h à 19 h en hiver ; les samedi, dimanche et jours fériés de 9 h 30 à 20 h en été ou de 9 h 30 à 12 h 30 et de 15 h 30 à 18 h 30 en hiver. Entrée payante.
C’est un très bel exemple d’architecture coloniale. L’intérieur, transformé en musée, présente un mobilier intéressant.
Villa General Belgrano
A 45 km au sud d’Alta Gracia.
Dans cette ville située à 840 m d’altitude réside une importante communauté d’origine allemande. C’est ici-même que se réfugia, pendant la Seconde Guerre mondiale, l’équipage d’un cuirassé de poche allemand, le Graf Spee. Endommagé par la flotte anglaise, il se réfugia à Montevideo, d’où il repartit pour finalement se saborder. Villa General Belgrano garde d’ailleurs un certain cachet « germanique »avec ses maisons et jardins soigneusement entretenus. Lors de la première semaine d’octobre s’y tient même une… fête de la bière. Ne pas manquer le petit village accolé à la ville, La Cumbrecita.
Villa Carlos Paz
45 km à l’ouest de Córdoba.
La ville est un haut lieu du tourisme des sierras de Córdoba. En effet, elle se distingue par la grande variété des spectacles théâtraux qu’elle offre : les meilleures pièces de Buenos Aires viennent se produire en été. De Villa Carlos Paz, on peut prendre la RN 38, vers le nord, pour rejoindre la belle vallée de la Punilla.
Lago San Roque
Situé à 11 km de Villa Carlos Paz, ce lac est un agréable lieu de détente. Des infrastructures sportives ont été aménagées sur ses rives, permettant la pratique de nombreuses activités nautiques.
Cosquín
A 18 km au nord de Villa Carlos Paz.
Cette petite ville située à 708 m d’altitude accueille, chaque année, durant la deuxième quinzaine de janvier, l’un des plus importants festivals de musique d’Argentine et même d’Amérique latine. C’est l’équivalent, sur le thème des musiques folkloriques, des Francofolies de la Rochelle !
Suivez le guide !
Ne manquez pas, la première semaine de février, le festival de musique argentine de La Falda, où se produisent notamment de nombreux artistes de tango.
La Falda
15 km au nord de Cosquin.
Agréable lieu de villégiature, perché à 934 m d’altitude, il a été prisé par la haute société dès le début du XXe siècle. Le luxueux hôtel Eden a abrité des personnalités telles que Albert Einstein ou le prince de Galles. En 1965, il a finalement fermé ses portes. On peut pratiquer de nombreux sports dans les environs (équitation, randonnée, tennis, voile, golf…).
La Cumbre
A 11 km au nord de La Falda.
Cette station (« Le Sommet », en espagnol), située à 1 142 m d’altitude, constitue une étape agréable. Beaucoup d’artistes et d’écrivains y ont séjourné.
Un christ monumental surplombe la ville, qui n’est pas sans rappeler El Corcovado, à Rio de Janeiro…
Le camino de los Artesanos peut se parcourir soit à pied, soit à vélo, et le mirador de Cuchi Corral, point de départ pour faire du parapente, offre une excellente vue.
Capilla del Monte
A 15 km au nord de La Falda.
Excellent point de départ pour les randonnées et l’escalade. On prétend que des ovnis sont régulièrement aperçus dans le secteur, notamment depuis le cerro Uritorco (montée de 8 h à 13 h en hiver et de 4 h 30 à 14 h en été). A Capilla del Monte se trouve l’unique rue couverte d’Amérique du Sud sur la diagonal Buenos Aires.
Le cuarteto, quel succès !
Le cuarteto est une musique folklorique originaire de Córdoba. Autrefois réservée aux classes populaires, cette musique est devenue à la mode et connaît un succès fou. On l’entend dorénavant aux quatre coins du pays, y compris dans les discothèques les plus branchées de Buenos Aires ! Une palette d’artistes de Córdoba ont contribué à ce succès, notamment La Mona Giménez ou Rodrigo. La mort récente de ce dernier, dans un accident de voiture, n’a fait qu’attiser la flamme de la passion… L’endroit de sa mort (à Buenos Aires) est devenu un sanctuaire.
Soto
A 60 km à l’ouest de Capilla del Monte.
Cette ville est un passage obligé pour se rendre des sierras de Córdoba vers l’ouest et la précordillère, où se trouve la province de La Rioja et ses merveilles incontournables, le parc Ischigualasto et la vallée de la Lune.
Au nord de Córdoba
On peut visiter de très belles estancias dans la région. Entre Recreos et Totoralejos(à 270 km au nord-ouest de Córdoba) s’étendent las Salinas Grandes, de vastes dépressions recouvertes de sel gemme.
Dean Funes(à 130 km au sud-est, en revenant vers Córdoba) est un point de départ pour se rendre aux cerros Colorados, « montagnes Colorées », (prendre la route RP 16 jusqu’à San José de la Dormida, puis continuer vers le nord par la RN9), qui présentent d’intéressants vestiges de l’époque précolombienne : on y a retrouvé des peintures rupestres datées entre le Ve et le XVe siècle et représentant la vie des tribus indiennes qui peuplaient les sierras avant l’arrivée des Espagnols.
Jesús María
A 90 km au sud en revenant vers Córdoba.
Cette ville garde d’intéressants vestiges coloniaux des XVIIe et XVIIIe siècles. Le Museo jesuítico(estancia Jesuítica de Jesús María, Pedro Oñate s/n. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 19 h, le week end en hiver de 14 h à 19 h et en été de 15 h à 19 h) est très intéressant. Il retrace l’arrivée des Jésuites dans la région, ainsi que l’art et l’architecture de leurs constructions.
Laguna Mar Chiquita
A 250 km au nord-est de Córdoba.
La lagune de Mar Chiquita (« Petite Mer ») est un gigantesque lac d’eau salée de plus de 2 000 km2. On y trouve une faune abondante (oiseaux notamment).
A Miramar, sur la rive sud, on peut pratiquer de nombreux sports nautiques. On peut également partir effectuer des excursions dans le Chaco (en direction du nord-est) pour visiter de vastes estancias.
Les sierras de la Rioja
La Rioja, dans la précordillère des Andes, est une province plutôt aride et pauvre. Ses paysages, aux allures de Far West, sont pourtant d’un grand intérêt car on y trouve deux merveilles qui attirent visiteurs et chercheurs du monde entier : la vallée de la Lune, également appelée parc provincial d’Ischigualasto.
Valle de la Luna (vallée de la Lune)
A la limite des provinces de La Rioja et San Juan, au sud-est de Guandacol. Ouvert de 8 h 30 à 17 h 30. Entrée payante. Circuit en voiture de 40 km environ (3 à 4 h). Des treks peuvent être organisés sur demande. Se renseigner dans les agences de tourisme à San Juan ou à La Rioja. Amener tout le nécessaire pour se protéger de la chaleur et du soleil.
Cette vallée est une grande dépression creusée et sculptée par les vents, l’eau et l’érosion depuis des millénaires. Les roches ont des formes variées et surprenantes, et la promenade est saisissante. De multiples animaux préhistoriques y vivaient en effet, notamment des dinosaures, avant la formation de la Cordillère, quand la région était entièrement recouverte d’eau. La formation des montagnes et les brusques changements climatiques entraînèrent un bouleversement total : plantes et animaux se retrouvèrent complètement fossilisés. Aujourd’hui, la vallée reste un endroit du plus haut intérêt pour les paléontologistes du monde entier, qui y ont retrouvé les restes de soixante-trois animaux différents.
Cañon de Talampaya (canyon de Talampaya)
A 210 km au sud-est de La Rioja, en passant par Patquia et Paganzo. Ouvert de 8 h à 17 h, en principe. Mais les horaires varient en fonction des saisons, se renseigner sur place. Entrée payante. Se visite à pied avec un guide ou dans des véhicules spécialement aménagés. Surtout, ne pas s’aventurer seul ni oublier le nécessaire pour se protéger de la chaleur.
C’est une surprenante succession de roches, de falaises et de formations géologiques toutes plus imposantes les unes que les autres. Le site est surplombé par des falaises dont certaines dépassent les 140 m de hauteur. On pénètre dans des parois rocheuses, véritables cathédrales naturelles aux couleurs surprenantes, ou dans des labyrinthes de couloirs et d’anfractuosités, comme celui de la Ciudad Perdida.
Le canyon est aussi un site archéologique d’un grand intérêt. Ce secteur fut habité plus de 3 000 ans avant notre ère, comme en témoignent certaines peintures rupestres ainsi que des figures taillées dans la pierre.
Suivez le guide !
Les hôtels ne sont pas nombreux dans la région. Renseignez-vous bien au départ de Córdoba, de La Rioja ou de San Juan, principaux points de base pour les excursions à Talampaya et dans la vallée de la Lune.
Villa Unión
A 90 km au nord de Talampaya.
Cette ville est réputée pour ses vins blancs, d’une grande finesse.
Vinchina
A 75 km au nord de Villa Unión.
C’est une petite localité dont la principale curiosité est un vieux moulin à eau.
Jagüé
A 40 km au nord de Vinchina.
Ce petit village est niché au pied d’un volcan, le cerro Bonete, qui, de ses 6 872 m, constitue l’un des plus hauts sommets de la cordillère. La nature est capricieuse ici, et l’on est frappé par le dénivelé entre la rue et l’entrée des maisons ! En effet, l’eau provenant des montagnes a, peu à peu, creusé les ruelles de près de 2 m.
Chilecito
A 17 km au nord de Nonogasta.
« Petit Chili », situé à 1 080 m d’altitude, doit son nom à l’afflux de travailleurs chiliens venus exploiter les mines au milieu du XXe siècle. La ville mérite une halte pour ses vins de qualité. Située dans une oasis, elle est le principal centre vinicole de la province de La Rioja. Le vin blanc le plus connu est ici le torrontes.
La Rioja
C’est la capitale de la province du même nom. Elle a acquis une notoriété récente lors de l’élection du président Carlos Menem, originaire de la province, en 1989. De La Rioja est aussi originaire le chanteur et compositeur Raúl Mercado, virtuose de la quena (flûte indienne) et l’un des musiciens argentins les plus talentueux. La ville, très endommagée par un tremblement de terre en 1894, garde cependant quelques beaux monuments de l’époque coloniale.
Iglesia Santo Domingo
Entre les rues Lamadrid et Pelagio B. Luna.
Elle date en partie du XVIIe siècle et fut totalement construite par des indigènes. La porte en bois taillé est remarquable.
Plaza 25 de Mayo
Elle est agréable et ombragée grâce à de nombreux arbres. S’y dresse la cathédrale San Nicolas de Bari, assez imposante, où l’on admirera de jolies fresques racontant la vie de saint Nicolas, et la casa de gobierno (maison du gouvernement), élégant édifice de l’époque coloniale bien restauré.
Museo Inca Huasi
Alberdi 650. Ouvert de 8 h à 12 h et de 17 h à 20 h. Entrée payante.
Ce musée archéologique abrite une très belle collection d’ossements, de céramiques, d’urnes et d’objets de toutes sortes provenant des fouilles menées dans la région. Les explications (en espagnol) sont très intéressantes et exhaustives.
Museo folklórico
Pela Luna 811. Ouvert du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 16 h à 20 h, 9 h à 12 h samedi et dimanche. Entrée payante.
Les collections évoquent la vie de tous les jours dans le Nord-Ouest argentin, avec des ustensiles d’usage culinaire ou agricole, des instruments de musique, des ponchos, des bonnets et autres vêtements traditionnels. A noter que ce musée est installé dans une belle bâtisse du XVIIe siècle.
Mercado artesanal (marché artisanal)
A quatre pâtés de maisons du centre-ville. Pelagio B. Luna 790. Ouvert tous les jours de 8 h à 12 h et de 17 h à 20 h.
On y trouve les vêtements artisanaux les plus divers (gilets, ponchos, bonnets, articles en cuir). Avec un peu de chance, on verra des groupes folkloriques ou des musiciens interpréter des chansons populaires et notamment des chayas, rythmes typiques, assez enjoués, typiques de la province de La Rioja.
Sanagasta
A 30 km de La Rioja.
Ce village entouré de champs d’oliviers, dont le nom signifie « peuple noir »en quechua, a un charme indéniable.
El Señor de la Peña
Prendre la route n° 38 à Catamarca, puis la route n° 60 vers Aimogasta, et se diriger vers le lieu-dit « Aminga ».
On visitera une surprenante curiosité naturelle dans les environs : « El Señor de la Peña ». Ce rocher insolite, sculpté par le vent et l’érosion, a la forme d’une tête humaine.