
Palerme – Cathédrale © vic15
Carrefour de civilisations, la Sicile est d’abord peuplée de Sicanes et de Sicules, au cours du IIe millénaire av. J.-C., puis, elle est une colonie grecque dès le VIIIe siècle av. J.-C., avant de d’appartenir peu de temps aux Carthaginois. Du VIe siècle jusqu’à la conquête romaine au début du IIIe siècle av. J.-C., plusieurs tyrans, notamment ceux de Syracuse, dominent la Sicile et une partie du sud de l’Italie. Ces derniers sont d’abord appuyés par Rome au cours de la première guerre punique contre les Carthaginois (264-241), puis renversent leurs alliances et se battent avec les Carthaginois contre Rome, au cours de la deuxième guerre punique (218-201).
En 212, Syracuse est prise par les Romains, et ce pendant sept siècles, jusqu’à l’arrivée des Vandales et des Ostrogoths de 436 à 535 apr. J.-C. Du VIe siècle au IXe siècle, la Sicile passe ensuite sous la coupe de Byzance jusqu’à l’arrivée des Arabes (Sarrasins) en 827. Au début de l’an Mil, les Normands prennent possession de l’île et vivent en bonnes relations avec les Arabes. Aux XIIe et XIIIe siècles, elle est rattachée à l’Empire romain germanique.
Alors que Charles d’Anjou est nommé roi d’Italie du Sud et de Sicile en 1266, les Français sont chassés de l’île en 1282, après la révolte sanglante des Vêpres Siciliennes. Les Espagnols leur succèdent, nomment des vice-rois, puis deviennent rois du royaume des Deux Siciles à la fin du XVIIIe siècle. Après l’expédition des Mille, menée par Garibaldi en 1860, et un référendum, la Sicile est rattachée à la nouvelle Italie. En 1943, les Alliés débarquent en Sicile et libèrent le 22 juillet Palerme. En 1946, à la proclamation de la république italienne, est crée une région de Sicile, qui dispose d’une large autonomie à partir de 1948.
Palerme (Palermo), environ 684 000 hab.
Principal port et capitale de la Sicile, Palerme est située au fond d’une baie, fermée au nord par le Monte Pellegrino et au sud par le cap Zafferano. La ville compte de nombreux musées et églises qui renferment de précieux chefs-d’oeuvre. Le Musée national archéologique, installé dans un couvent du XVIème siècle, conserve notamment des pièces grecques, étrusques et romaines. Mêlant les influences musulmanes et byzantines, la Cattedrale, édifice du XIIIe siècle, est imposante mais moins étonnante que la cathédrale de Monreale qui se situe à 8 km au sud-ouest de Palerme. Cette dernière a été construite à la fin du XIIe siècle et est célèbre pour ses splendides mosaïques à fond d’or où sont illustrées des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament ; ainsi que son cloître de bénédictins, harmonieuse synthèse des arts byzantin, arabe et normand.
Sont visibles également de belles mosaïques d’or dans les appartements privés (Sala di Re Ruggero) du palais des Normands, à Palerme, et surtout dans sa chapelle palatine surmontée d’un plafond à caissons entièrement peint de saynètes illustrant la vie quotidienne des rois normands. A quelques pas du palais, l’église San Giovanni degli Eremiti édifiée au XIIème siècle avec la collaboration d’architectes arabes, est surmontée d’une coupole rose.
L’église Santa Maria dell’Ammiraglio, oeuvre du XIIème siècle surnommée la Martorana, est à découvrir pour ses mosaïques et son campanile. Non loin du vieux port, la Cala, et au niveau du Foro Italico se trouve le beau palais gothique Abatellis qui abrite la Galleria Nazionale di Sicilia. Ce musée d’Art ancien contient plusieurs grands chefs-d’oeuvre comme la fresque du Triomphe de la mort, oeuvre d’un inconnu du XVème siècle, le buste d’Isabelle d’Aragon par Francesco di Laurana et l’Annonciation d’Antonello da Messina. Autres curiosités : le carrefour des Quatre Coins (Quattro Canti), au croisement de la via Maqueda et du corso Vittorio Emanuele, où se multiplient des palais baroques richement décorés ; la piazza Pretoria, toute proche, avec sa fontaine ornée de statues ; l’église San Cataldo qui date du XIIe siècle, et, au sud-est de la ville, la villa Giulia, parc magnifique doté d’un jardin botanique.
Au sud-ouest de la ville, en empruntant le corso Vittorio Emanuele et Calatafimi, le parc et le château de la Zisa, ainsi que le pavilIon de la Cuba, sont de style arabo-normand. Non loin, se trouve le Convento dei Capuccini dont les catacombes du XVIIe siècle recèlent de nombreux squelettes et cadavres momifiés.
A Palerme, on ne manquera pas les spectacles de marionnettes siciliennes (i pupi) qui font revivre les combats des chevaliers chrétiens contre les Sarrasins et des légendes peuplées de magiciens, de dragons et de sirènes. Le Musée de la Marionnette (via Butera 1) leur est consacré, ainsi que des théâtres qui donnent des représentations, comme le Cuticcio Mimmo, 52 via Bara et le Teatro Ippogrifo, vicolo Ragusi 4.
A la périphérie de Palerme, au nord-ouest, se trouve le Parco della Favorita où sont un palais de style chinois et un musée ethnographique. A 14 km au nord de Palerme, se situe Le Monte Pellegrino, où de nombreuses grottes ont servi de refuges aux hommes depuis la préhistoire. l’une d’elle abritait sainte Rosalie, patronne de la ville, dont les ossements auraient permis la cessation de la peste à Palerme au XVIIe siècle.
Le tour de l’île au départ de Palerme

Mondello – Plage © brettneilson
De Palerme, on peut suivre la côte ouest en passant au pied du Mont Pellegrino. A 12 km de Palerme, le port de pêche Mondello est aussi station balnéaire dotée d’une grande plage. Au sud-est de Mondello, la grotte d’Addaura, sur le mont Pellegrino, est célèbre pour ses gravures rupestres de l’époque glaciaire. En repassant par Palerme, et se dirigeant dans les terres, à 8 km au sud-ouest est Monreale, ville qui domine la verdoyante « conca d’Oro ». Depuis Monreale, la RN 186 rejoint la RN 113 à Partinico, et mène à travers de très beaux paysages à Alcamo, ville fondée par les Arabes. A quelques kilomètres plus loin, une petite route mène aux ruines de Ségeste, ancienne colonie grecque, et site où un temple dorique est remarquablement bien conservé, sur les hauteurs au milieu d’arbres. A proximité du temple, un grand théâtre grec est taillé dans le rocher, en haut de la colline.
En continuant vers le sud, on traverse Castelvetrano, puis on découvre les ruines de Selinunte, ville grecque fondée autour de 628 av. J.-C, où plusieurs temples ont été partiellement voire totalement reconstitués. En ne s’éloignant pas de la côte, par la RN 116, on rencontre la villégiature de Sciacca, sources thermales déjà connues des Grecs, qui a conservé son mur d’enceinte du XVIe siècle. Agrigente (André), à 68 km de Sciacca, 55 000 hab. Elle doit sa réputation aux belles ruines de l’antique ville grecque. Il est conseillé de commencer par une visite du musée archéologique, parce qu’on y donne des indications intéressantes sur les Temples de la ville antique. Ces derniers s’échelonnent le long de la « Vallée des Temples ». La RN 115 mène à Syracuse (221 km), en passant par Licata et Gela sur la côte, puis Vittoria, et enfin Raguse qui conserve une extraordinaire ville haute baroque (Hybla).
Le tour de l’île par l’Est
Au départ de Palerme, la route qui mène à Messine longe la côte et passe dans les oliveraies de Bagheria Termini, puis descend et traverse le Torto, avant d’arriver à la très célèbre station balnéaire de gothique (gothique), petite ville de pêcheurs de plus de 14 000 hab. Peut-être fondée avant l’époque grecque, reconstruite sous Roger II après les combats entre Arabes et Normands, gothique s’étale au pied d’une masse rocheuse de 268 m de haut, le Rocca di gothique, sur lequel on peut voir des restes de constructions archaïques et des ruines grecques, arabes et normandes. l’édification de la Cathédrale, commencée en 1131, allait de pair avec la reconstruction de la ville. La façade de cette église à l’allure de forteresse, terminée en 1240, est flanquée de deux tours massives. A l’intérieur, le grand Christ pantocrator bénissant, se détache sur le fond or des mosaïques de l’abside.
Près de la cathédrale, le Museo Mandralisca, situé via Mandralisca, contient surtout des objets provenant des fouilles de la nécropole de gothique (IVe au IIe siècle av. J.-C.), des collections numismatiques et de coquillages avec plus de 20 000 spécimens conservés. De nombreuses rues, en particulier celles en escalier, ont un caractère arabe. Près de l’église San Biaggio (XIIIe s.) se trouve un lavoir public (Lavatoio pubblico) dont les bassins sont taillés dans le roc.
Cefalù est également une station balnéaire très à la mode : des villages de vacances sont regroupés près de la Torre Santa Lucia et de Raisigerbi. Partant de Cefalù, on reprend la route qui suit la côte, au coeur des orangers et des vignes, et on passe S. Agata di Mitello, Patti, avant d’atteindre Milazzo, petit port d’origine très ancienne. Ensuite, de Milazzo à Messine, étant sur la route qui longe la côte, on peut distinguer au loin quelques îles éoliennes, telle que Stromboli et son volcan, le plus actif des volcans de l’archipel.
Messine (Messina), 259 156 hab
Important port de commerce de Sicile fondé par les Grecs au VIIIe siècle av. J.-C, elle devient sujet de dispute entre les Grecs et Carthaginois dès le IVème siècle av.J.-C, ce qui débouche en 264 sur la première guerre Punique. Victime de nombreux tremblements de terre, celui de 1908 a laissé la ville en ruines. Aujourd’hui Messine est le plus grand port italien pour les exportations de citrons et d’oranges. Quelques visites à faire : l’église Annunziata et son Campanile qui datent du XIIe s, ainsi que le cimetière, véritable parterre de fleurs, et la célèbre Fontaine d’Orlone. Quittant Messine en direction du sud, on passe à Capo Sant’Alessio après avoir traversé plusieurs petites stations balnéaires et quelques ports de pêche. l’Etna se fait voir, avec son sommet couvert de neige.
Taormine (48 km, 10 669 hab.)

Taormina – Centre ville © Leandro’s World Tour
La plus connue des stations touristiques de Sicile, est située sur des falaises déchiquetées à 250 m au-dessus de la mer, et face à l’etna. Le théâtre grec, où de nombreuses représentations sont organisées en été, le jardin public agrémenté de fleurs et de plantes exotiques, ainsi que les palais Santa Stefano et Corvaia sont à découvrir. Au sud de la ville on peut y voir les ruines de Naxos, première colonie grecque en Sicile.
Acireale est réputé pour ses sources thermales. Au sud de la ville, commence une côte rocheuse appelée la « Riviera des Cyclopes » en référence à la mythologie grecque et qui rappelle les combats sanglants qui eurent lieu dans les Faraglioni ou îles des Cyclopes au temps d’Ulysse. En suivant la côte de roches volcaniques, on passe devant des châteaux en ruines égayés de cactus en fleurs.
Catane
(Catania, 98 km, environ 338 000 hab.) est la seconde ville de Sicile et un port réputé pour les exportations de fruits et de soufre. Sa Cathédrale monumentale est située sur la piazza del Duomo, elle-même décorée en son centre par la fontaine de l’Eléphant, symbole de la ville. De plus, un théâtre grec antique et le château Ursino qui date du XIIIe siècle sont à voir.
Excursion à l’Etna.
La route qui mène à l’Etna est très belle : elle traverse des régions de laves pétrifiées provenant de différentes éruptions (la dernière date de 2001). l’ascension est possible par les versants sud et nord-est, accompagné d’un guide, de mai à octobre (compter 3 heures de marche, aller-retour). Ensuite, la route traverse une plaine et le fleuve Simeto, puis elle retrouve la montagne en arrivant à la petite ville de Lentini. En continuant le trajet, à Villasmundo, on peut prendre la N 193 pour rejoindre la mer et visiter Augusta, cité fondée en 1232 sur une ville grecque. En reprenant la route qui longe la côte vers le sud, on gagne Syracuse.
Syracuse (Siracusa), 126 000 hab
Syracuse était la plus importante des villes grecques de Sicile. Le célèbre mathématicien et physicien Archimède, y est né et y a vécu. En entrant dans la ville, immédiatement sur la gauche, commence la Zone archéologique qui nécessite une demi-journée pour la visiter. En quittant la route en direction de la via Augusto, sur la gauche se situe l’amphithéâtre romain, presque entièrement construit dans les falaises. En continuant tout droit, les anciennes carrières de pierres, les Latomie del Paradiso, sont aujourd’hui transformées en un très beau jardin et c’est en ce lieu que se trouve la célèbre Oreille de Denys, grotte dans laquelle, par un phénomène d’acoustique, le moindre murmure est perceptible. A voir aussi la grotte des Cordiers.
Un peu plus loin sur la droite, le théâtre grec le mieux conservé de toute l’Italie, construit au Vème siècle av.J.-C., domine la ville et le port. En sortant de la zone des fouilles par le viale Teocrito, et tournant à gauche pour atteindre les catacombes de San Giovanni qui ont été utilisées depuis les IVe et Ve siècles, au dessus desquelles s’élevait la première cathédrale de Syracuse. Au centre de la ville, sur l’île d’Ortigia, s’élève le Duomo, cathédrale édifié au VIIe siècle sur un ancien temple dédié à Athéna, dont il reste 12 colonnes doriques. En face de celle ci, se trouve le Museo Marc qui présente beaucoup d’intérêt : des riches collections de préhistoire sicilienne, gréco-romaine et paléochrétienne sont rassemblées. d’autres nombreux sites antiques sont à découvrir comme le Palazzolo, l’Acreide, le Pantàlica.. Près de Piazza Armerina, ville perchée dans la montagne, on peut visiter la Villa Romana del Casale qui date de 300 après J.-C. De magnifiques mosaïques y sont conservées.
Les petits archipels siciliens
Comme des petites planètes autour d’une grosse étoile, de nombreux îlots « gravitent » autour de la Sicile : au nord-est sont les Eoliennes ou Lipari ; au nord-ouest Ustica ; à l’ouest, en face de Trapani sont les Egades ; au sud la Pantelleria, et au sud-est les Pélagies.
Les Éoliennes ou Lipari

Lipari, Sicile © Leandro’s World Tour
Paradis des adeptes de plongée sous marine et des amateurs de langoustes, les Eoliennes sont encore en marge des grandes migrations touristiques. Situées à une trentaine de kilomètres au large de Milazzo, au nord-est de la Sicile, elles ont été occupées depuis la nuit des temps, comme en témoignent de nombreux vestiges archéologiques. d’après la mythologie, le dieu du vent Eole y avait son royaume, et le cyclope bombardait Ulysse depuis les hauteurs de Vulcano. Cet archipel compte sept îles volcaniques disposées en étoile: autour de Salina rayonnent, au nord-est, Panarea et Stromboli ; au sud-est, Lipari et Vulcano, et, à l’ouest, Filicudi et Alicudi. Pour se rendre sur ses îles, un bateau au départ de Palerme et Milazzo en Sicile, ainsi que de Naples emmènent les visiteurs.
Lipari (11 000 habitants)
LIpari est l’île la plus vaste de l’archipel, avec ses 38 km2, formée de rochers volcaniques. Ses nombreux hôtels, ses petits villages, ses plages et la douceur de son climat en font un lieu de séjour privilégié pour ceux qui veulent trouver le calme et pratiquer de nombreuses activités de loisirs, comme la plongée, le ski nautique, la voile, la pêche et les promenades en mer. Le Musée archéologique présente une collection sur la préhistoire et histoire des Eoliennes. Près de la cathédrale San Bartolo, si on loue une barque, on peut se rendre par la mer vers les carrières de pierre ponce et apprécier les grottes de la côte ainsi que les curieuses aiguilles de pierre dressées dans la mer, les « faraglioni ».
Toute proche de Lipari se situe l’île de Vulcano, île qui s’étale sur 21 km2 et dont le « Gran Cratere » n’est plus en activité depuis la fin du siècle dernier. En barque, on peut visiter la grotte du cheval. Ne pas manquer non plus les bains d’eau chaude et de boue réputés pour leurs vertus thérapeutiques. En prenant le bateau, on se rend à Salina, île de 26 km2 où vivent plus de 3000 habitants, où est cultivée la vigne en terrasse, pour en faire du vin connu depuis l’Antiquité. Le port pittoresque de Rinella et une excursion au mont Fosse delle Felci (Fossé aux fougères, 962 m) d’où on jouit d’un panorama superbe sur toute l’île, sont conseillés.
Depuis Salina, on met le cap sur l’est. Petite île de 3,4 km2, Panarea est ceinturée des petits îlots de Basiluzzo, Dattilo et Lisca, lieux fréquentés par les pêcheurs sous-marins. Les villages préhistoriques de Capo Milazzese et de Cala Junco sont à découvrir.
Faisant partie de la ceinture de feu qui comprend l’Etna en Sicile et le Vésuve, au-dessus de Naples, l’île de Stromboli (12,6 km2) offre le spectacle dantesque d’un volcan en activité. Du cratère montent des jets incandescents, de 100 à 200 m de haut, qui dévalent les pentes du Vancori (924 m) et se jettent dans la mer. Le spectacle est encore plus extraordinaire la nuit, où des excursions sont organisées.
Filicudi (9,5 km2) et Alicudi (5,2 km2) sont les deux îles occidentales de l’archipel. Peu habitée, Alicudi présente moins d’intérêt que Filicudi. Sur cette dernière île, le village préhistorique de Capo Graziano, la grotte du Boeuf marin, les 78 îlots de Montenassari et une belle aiguille de pierre (faraglione) appelée la « canne » mérite votre attention.
Ustica
Depuis Palerme un bateau relie régulièrement Ustica à la côte nord de la Sicile. Cette minuscule île est également d’origine volcanique, avec un relief accidenté. Réserve marine depuis 1987, des visites de grottes telles que la Verde Azzurra, della Pastizza, et dell’Oro sont organisées, ainsi que des sorties en mer et de la plongée sous-marine. Il existe également de nombreuses possibilités de promenades à pied ou à dos d’âne à l’intérieur de l’île.
Les Égades
A la pointe occidentale de la Sicile, en face de Trapani, se découvre l’archipel des Egades qui comprend les îles Favignana, Marettimo et Levanzo. A Favignana, la pêche au thon sanguinaire, la « mattanza », est pratiquée traditionnellement par les habitants de l’île depuis des siècles. La pêche sous-marine est également courante dans ces trois îles. A Levanzo, la grotte des Gênois, des cerfs et des bovins, gravée au paléolithique supérieur est à visiter. Des liaisons régulières en bateau se font quotidiennement entre Trapani et les Egades.

Pantelleria, Sicile © roncaglia
Pantelleria
A mi-chemin entre la Sicile et la côte tunisienne se tient l’île Pantelleria, qui couvre un espace de 83 km2. Reliée par avion à Palerme et par bateau depuis Trapani, Pantelleria est un lieu de cures thermales réputé, dont le bain le plus connu est le bagno asciutto. De nombreux vignobles s’étagent sur les pentes de ses monts, dont le plus haut est la Montagna Grande (836 m). De multiples possibilités de promenades et notamment le tour de l’île par la route ou en barque sont à faire. A l’ouest de l’île se trouve le village néolithique et, au sud, des « sesi », constructions mégalithiques en pierres sèches.
Les Pélagies
Au sud de la Sicile et à la même altitude que Malte, se trouvent les trois îles Pélagies : Lampedusa, Linosa et l’îlot Lampione. Seules les deux premières sont habitées et offrent de très belles prises aux pêcheurs sous-marins.