Souvent citée en modèle, la Suède paraît avoir résolu l’impossible équation entre croissance économique et respect des droits sociaux. Résolument moderne, elle reste néanmoins très attachée à ses lointaines traditions, toujours vivaces.
Economie
Comme la plupart des pays industrialisés, la Suède a vu son expansion stagner depuis une vingtaine d’années, avec une croissance moyenne de 2 % entre 1980 et 2004, contre 5 % dans les années 1960. La situation s’est néanmoins stabilisée depuis les années 1990, avec un taux de chômage bloqué entre 4 et 5 %. Malgré sa taille, le pays jouit d’une économie très diversifiée, et peut jouer dans la cour des grands grâce à ses constructeurs automobiles Volvo et Saab, sa propre industrie aéronautique et nucléaire, et des entreprises leaders sur le marché pharmaceutique ou sur celui des télécommunications. La pression fiscale, qui s’élève à 52 %, reste une des plus fortes d’Europe.
L’industrie
Certaines industries traditionnelles, comme celles du textile ou de la sidérurgie, sont en perte de vitesse, mais le secteur du bois et du papier se maintient, malgré sa sensibilité aux fluctuations du marché : la Suède est le troisième exportateur mondial de produits forestiers. La construction mécanique est un des points forts du pays, avec la moitié de sa production destinée à l’extérieur. L’automobile, qui emploie 140 000 personnes, représente 15 % des exportations du pays. L’industrie électrique et électronique traditionnelle est également puissante, mais tous les yeux sont tournés vers le secteur des nouvelles technologies qui connaît un essor fulgurant.
Les services
Le secteur tertiaire, en pleine expansion, emploie 3,2 millions de salariés. La distribution, avec des groupes comme Ikea ou H&M, le conseil aux entreprises et les services financiers sont les secteurs les plus prospères côté privé. Le tourisme, qui emploie 126 000 personnes, ne s’est réellement développé que lors des vingt dernières années, et représente 2,6 % du PIB.
Le secteur public a connu une réforme en profondeur, avec l’ouverture du marché postal, des télécommunications, de l’aviation civile domestique, du réseau ferré et de l’électricité, avec pour conséquence une forte augmentation du nombre de prestataires de services. Aujourd’hui, une grande partie du service public est assuré par les municipalités et les départements, qui gèrent notamment les écoles, les soins aux enfants et aux personnes âgées, et emploient un salarié sur quatre.
L’agriculture
Après avoir représenté une des ressources principales de la Suède, l’agriculture en est réduite à ravitailler essentiellement le marché national. Moins d’un dixième du territoire est cultivé, et les travailleurs du secteur primaire ne représentent plus que 1,4 % de la population active. La tendance est aux petites exploitations spécialisées, souvent dans les produits bio. Les cultures englobent surtout les céréales et les pommes de terre, alors que cochons et vaches laitières sont les principaux animaux d’élevage.
Le bois reste une valeur sûre : 74 % des exploitations comprennent des forêts.

SWEDEN_ 850 © marco antonio torres
Institutions politiques et administratives
D’après la Constitution, le roi est chef de l’Etat. La couronne était transmise au premier enfant mâle jusqu’en 1979 mais la loi fut changée pour permettre à Victoria, fille aînée du roi Carl XVI Gustaf et de la reine Silvia, de devenir princesse héritière. Les fonctions du souverain sont très limitées : il représente la Nation lors de cérémonies officielles, des visites à l’étranger, et ouvre chaque automne la session du Parlement. La famille royale et la monarchie sont populaires en Suède, mais médias et politiques sont particulièrement vigilants sur tout ce qui pourrait être interprété comme un débordement de leur rôle. Les faits et gestes des trois enfants font le bonheur de la presse tabloïde, néanmoins assez respectueuse de leur vie privée.
Gouvernement et Parlement
Le pouvoir exécutif est entre les mains du gouvernement, avec à sa tête le Premier ministre, nommé par le Parlement (Riksdag). Il est d’usage qu’il choisisse ses ministres parmi les députés. Le Parlement, qui légifère et établit le budget, est monocamériste depuis 1971. Il est formé de 349 députés élus pour quatre ans par un corps électoral regroupant les Suédois de 18 ans et plus. Le suffrage est direct et proportionnel, mais un parti doit obtenir plus de 4 % des votes au niveau national ou 12 % dans une circonscription pour avoir un siège.
Au niveau local, le pays est divisé en 21 départements (Län ) et 289 communes, dotées de compétences assez larges en matière de services sociaux, d’éducation et d’infrastructures.
La Suède se distingue au niveau politique et administratif grâce à deux innovations : la transparence des documents publics, qui autorise tout citoyen à avoir accès aux actes administratifs sans avoir à fournir de justification, et le rôle des ombudsmen. Ces médiateurs, nommés par le Parlement ou le gouvernement, sont appelés à arbitrer les conflits entre institutions publiques et citoyens.
Les progrès de la parité
Avec 45 % de femmes au Parlement et un gouvernement paritaire, la Suède détient tout simplement un record mondial. La vigilance dont fait l’objet la condition féminine ne se limite pas à la politique : elle se prolonge dans la famille comme sur le marché de l’emploi. Sur les 480 jours de congé maternité, deux mois sont réservés obligatoirement au père, sous peine d’être perdus. Au travail, à responsabilité et compétence égale, les écarts de salaire entre hommes et femmes ne sont que de 1 à 8 %. Seule ombre au tableau que le gouvernement a promis d’améliorer : les conseils d’administration et les postes de patrons sont encore très largement masculins. En 1999, la Suède a interdit la prostitution, une mesure encore controversée.
Population
Après une forte croissance démographique aux XVIIIe et XIXe siècles, la Suède a vu sa population se stabiliser au XXe siècle. La tendance actuelle se caractérise par une des espérances de vie les plus élevées au monde (77 ans pour les hommes, 82 pour les femmes) et un taux de fécondité de 1,7 enfant par femme. La répartition géographique est loin d’être uniforme : la moitié de la population occupe 3 % du territoire, et plus de 80 % des Suédois vivent en ville.
Les vagues d’immigration
Demeurée homogène jusqu’au début du XXe siècle, la population suédoise est aujourd’hui multiculturelle.
Après la Seconde Guerre mondiale, la demande de main-d’œuvre a attiré de nombreux immigrés venant des autres pays nordiques, mais aussi de Yougoslavie, de Grèce, de Pologne et d’Italie. Depuis les années 1970, les nouveaux arrivants sont majoritairement des demandeurs de droit d’asile, fuyant un pays en guerre ou une zone difficile : Iraniens, Chiliens, Ethiopiens, Bosniaques et, plus récemment, Irakiens. Chaque nouvel arrivant se voit proposer des cours de suédois gratuits, ainsi qu’un accompagnement à la recherche d’emploi.
La minorité sâmée
Si le suédois est la langue officielle, d’autres langues sont également reconnues et parlées, comme le finnois ou les sept dialectes sâmés. Les Sâmes (ce qui signifie « fils du soleil ») sont établis depuis des temps immémoriaux à l’extrême nord de l’Europe. Plus de 15 000 Suédois revendiquent leur appartenance à ce peuple, longtemps désigné sous le nom de « Lapons », un terme aujourd’hui abandonné pour ses connotations colonialistes. Traditionnellement nomades, vivant de l’élevage de rennes, la plupart se sont peu à peu sédentarisés, mais restent attachés à leur culture.
Le long combat d’une minorité
Les « fils du soleil » ont dû attendre l’an 2000 pour que leur langue soit reconnue officiellement. En 1993, ils s’étaient vu accorder leur propre Parlement, élu au suffrage direct, qui n’a toutefois qu’un rôle consultatif. Les Sâmes réclament toujours l’usage d’une partie de leur territoire coutumier, qu’ils occupent depuis des millénaires pour l’élevage des rennes, en application des règles internationales qui reconnaissent aux peuples le droit de propriété sur leurs terres traditionnelles. Après avoir échoué face au Parlement suédois, ils ont porté leur action devant la Cour européenne de justice de Strasbourg.
Religions
L’Eglise luthérienne suédoise n’est plus Eglise d’Etat depuis l’an 2000. Les pasteurs ne sont donc plus fonctionnaires, mais l’Eglise est financée par un impôt, que chaque Suédois luthérien peut décider de payer ou non. Depuis 1960, les femmes peuvent être ordonnées : elles représentent aujourd’hui un tiers des pasteurs, et deux d’entre elles sont même évêques. Près de 82 % de la population fait partie de l’Eglise, mais la pratique religieuse est en déclin constant depuis plusieurs décennies. Les Suédois restent tout de même très attachés à leur Eglise lors des fêtes ou des temps forts de la vie : ils assistent en nombre aux services de Noël et de Pâques, et se marient à l’Eglise dans deux cas sur trois.
Parmi les autres religions, l’islam regroupe 200 000 pratiquants ; l’Eglise catholique romaine en compte 150 000, les Eglises orthodoxes et orientales 100 000. On recense aussi des Eglises dites « libres » (pentecôtistes, baptistes) mais le nombre de leurs fidèles est difficile à évaluer, car ceux-ci restent souvent membres de l’Eglise suédoise.
Vie sociale
Un peuple fier et tolérant
Les Suédois sont fiers de leur pays et de leur modèle social, né d’une véritable tradition humaniste. C’est donc tout naturellement qu’ils hissent le drapeau dans le jardin de leur maison de campagne, et qu’ils se méfient de l’Union européenne. Ces grands voyageurs sont également très ouverts au monde : il n’est pas rare qu’après l’équivalent du bac, les jeunes prennent une année sabbatique pour partir à la découverte du monde. Ils portent énormément d’attention à la notion d’intérêt collectif : s’ils conduisent prudemment, recyclent leurs déchets et retirent leurs chaussures dès qu’ils entrent chez quelqu’un, ce n’est pas seulement par politesse, mais aussi par civisme et respect de l’autre. La recherche du consensus est une constante dans la société suédoise : les manifestations et les grèves sont rares.
L’amour de la nature
« Jag trivs bäst i öppna landskap, nära havet vill jag bo… » (« Je me sens bien dans les paysages ouverts, c’est près de la mer que je veux vivre ») : cette célèbre chanson de la star suédoise Ulf Lundell n’est qu’un des innombrables hymnes dédiés à la beauté des paysages, au plaisir de se baigner dans les eaux d’un lac ou de se promener dans la neige… Les Suédois ont la nature dans le sang. Quand arrivent les beaux jours, les villes sont désertées chaque week-end au profit des plages, des randonnées dans la campagne ou de sorties en bateau, avec pour objectif de profiter de la lumière et du soleil autant que possible. L’accès à la nature est un droit, qui suppose nombre de devoirs : l’environnement est scrupuleusement respecté. L’hiver, les patineurs remplacent les baigneurs sur les lacs, mais la tendance générale est plutôt au « cocooning » dans un intérieur souvent décoré avec simplicité et chaleur, où le bois est omniprésent. Des petites bougies sont allumées partout pour réchauffer l’œil et l’âme, et les chaînes de télévision, très prévoyantes, programment une multitude de films pendant la saison d’hiver.
Esprit sportif et oreille musicale
L’Etat applique une réelle politique de « culture et sports pour tous », avec des résultats indéniables. On dénombre 22 000 clubs de sport dans le pays, que fréquente la moitié de la population entre 7 et 70 ans. Le hockey sur glace, le football, le ski, le tennis de table et l’athlétisme sont particulièrement populaires, et même le plus endurci des citadins cache souvent un sportif accompli. Pour les plus flegmatiques, il reste le réseau de bibliothèques gratuites, les théâtres à prix réduits, les cours de toutes sortes proposés par les municipalités et, surtout, le chant : sur 10 millions d’habitants, 650 000 font partie d’une chorale. Chaque été, Allsång på Skansen, un concert de plein air, rassemble plus de 2 millions de téléspectateurs devant leur écran, et l’événement devient une sorte de karaoké à l’échelle nationale. Les fêtes de famille, les mariages et les célébrations sont ponctués de chansons, reprises en chœur par toutes les générations.
Art et culture
Littérature
Les auteurs suédois ont longtemps puisé leur inspiration dans la nature et la vie rurale, avant de commencer à s’intéresser à l’évolution de la société. Au début du XXe siècle, Selma Lagerlöf accède à la célébrité internationale avec le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson à travers la Suède, qui fait souvent oublier que cette grande dame de la littérature a reçu le prix Nobel en 1909. A la même époque, le rugueux August Strindberg écrit Mademoiselle Julie et d’autres pièces rageuses qui vont révolutionner le théâtre par leur ton direct et leur modernité. Au fil du siècle, la littérature reflète les visages changeants du pays : élégant et nostalgique chez Hjälmar Söderberg, rebelle chez Stig Dagerman et Wilhelm Moberg, tourmenté chez la poétesse Karin Boye.
Aujourd’hui, de nombreux auteurs suédois sont traduits à l’étranger : Torgny Lindgren et son univers à l’imaginaire foisonnant, Kerstin Ekman, qui crée des intrigues à la fois mystérieuses et envoûtantes, ou Marianne Fredriksson, auteur de sagas familiales très populaires.
Le roman policier a fait une arrivée très remarquée sur la scène littéraire. Son chef de file est Henning Mankell, dont le héros, l’inspecteur Wallander, est connu dans le monde entier. Enfin, la Suède se distingue en matière de littérature pour enfants, une catégorie dont la star incontestée est Astrid Lindgren, créatrice du personnage Fifi Brindacier.
Architecture
Sobriété et intégration à l’environnement pourraient être les maîtres mots de l’architecture suédoise. Il suffit d’observer les traditionnelles maisons de bois, dont on trouve de beaux spécimens en Dalécarlie, pour comprendre que la simplicité des lignes et l’utilisation des matériaux disponibles existaient avant l’invention du mot « design ». Développée en même temps que l’industrialisation, l’architecture suédoise a vite trouvé sa propre patte : d’abord le « national romantisme », mélange de sensualité et d’influence rustique, comme en témoigne l’hôtel de ville de Stockholm (1891-1913). Dans les années 1920, le style néoclassique place la Suède sur la carte du monde de l’architecture. Le travail de Gunnar Asplund (1885-1940), qui concilie grâce, dépouillement et fonctionnalisme, peut être encore admiré à la bibliothèque municipale de Stockholm.
Peinture et sculpture
Sous influence française, la peinture suédoise prit son essor à la fin du XIXe siècle, avec Carl Larsson (1853-1919) et ses toiles chaleureuses, scènes de familles ou instants volés, proches du style Art nouveau. Chez Anders Zorn (1860-1920), dont les portraits sont célèbres, c’est le travail de l’ombre et de la lumière qui prime. Le pays a également connu une vague surréaliste et abstraite, avec les paysages imaginaires de Stellan Mörner. Dans les années 1960 et 1970, la peinture devient plus minimaliste, mais aussi plus politique, comme en témoignent les œuvres très contestataires de Peter Tillberg. La sculpture est dominée par les œuvres graciles de Carl Milles (1875-1955), un ancien assistant de Rodin. Sa maison de Lidingö, près de Stockholm, a été transformée en un musée en plein air, Millesgården.
Musique
C’est un fait peu connu : la Suède est le troisième pays exportateur de musique, après les Etats-Unis et l’Angleterre. Moins inspirés par le classique, les musiciens suédois excellent dans deux autres catégories : le jazz et la pop. Des jazzmen comme Jan Johansson et l’Esbjörn Svensson Trio sont connus dans le monde entier, et des stars internationales se pressent pour venir jouer au mythique club Nalen, à Stockholm. Mais c’est la musique pop qui tient le haut du pavé : après Abba, quantité de groupes et de chanteurs ont pris la relève. On peut citer parmi eux Roxette, Ace of Base, the Cardigans, the Hives, the Teddybears Sthlm et, dans un style plus intimiste, Lisa Ekdahl et Stina Nordenstam.
Le design suédois
Dès les années 1930, les créateurs, encouragés par le gouvernement, travaillent à des meubles et des objets usuels à la fois beaux et pratiques, débarrassés du superflu et destinés à améliorer le quotidien de tous. Bruno Mathsson, Carl Malmsten, Sigvard Bernadotte accèdent à la renommée internationale, mais dans le monde entier, « design suédois » se traduit vite par « Ikea ». Fondée en 1943 par Ingvard Kampard dans un petit entrepôt du Småland, l’entreprise célèbre pour ses catalogues et ses meubles de bois blond à des prix abordables est aujourd’hui implantée dans 33 pays.
Cinéma
Les cinéastes suédois ont du mal à s’arracher à l’influence et à la célébrité du maître, Ingmar Bergman. Depuis une dizaine d’années, l’arrivée d’une génération décomplexée, soucieuse de parler du monde qui l’entoure, fait bouger les choses, avec des réalisateurs comme Lukas Moodysson (Together, Lilja 4ever) et Josef Fares (Jalla, Jalla). Riche d’une longue tradition, le théâtre suédois peut se vanter d’avoir formé des stars comme Greta Garbo, Ingrid Bergman et Max von Sydow. A l’heure actuelle, les pièces du dramaturge Lars Norén sont jouées dans le monde entier, mais il en réserve toujours la primeur au Dramaten, le grand théâtre national de Stockholm.
Fêtes et coutumes
Les fêtes traditionnelles sont toujours très vivantes en Suède. Walpurgis, le soir du 30 avril, est célébrée par des rassemblements autour de grands feux de joie, pour saluer le retour de la lumière. La fête nationale, le 6 juin, est plutôt l’occasion de cérémonies officielles que de réjouissances populaires. Une des fêtes les plus importantes est la Saint-Jean(midsommar), le solstice d’été, où l’on danse autour de mâts décorés de feuilles et de fleurs, avant de déguster du hareng et des pommes de terre à l’aneth, le tout arrosé d’aquavit. Après vient l’ouverture de la saison des écrevisses, célébrée par un dîner et des chansons à la gloire de l’été qui s’achève. Pendant l’avent, on allume chaque dimanche une nouvelle bougie, que l’on place à la fenêtre.
Le 13 décembre a lieu la Sainte-Lucie : dans les maisons, les écoles et tous les lieux publics, des jeunes filles habillées de blanc et portant des bougies offrent aux visiteurs des petits pains au safran et du glögg, un vin chaud aux épices. Noël est une fête familiale, pendant laquelle les enfants attendent le tomte ; la légende veut que le lutin vive sous la maison et apporte les cadeaux.
Agenda festif, sportif et culturel
2005 est l’année du design en Suède, l’occasion pour le pays d’organiser de nombreuses manifestations.
Du 27 au 30 janvier : foire aux antiquités de Stockholm, la plus grande de la Scandinavie ; Festival de la neige à Kiruna, sculptures sur glace, chiens de traîneaux et course de rennes.
Février : Vikingrännet, la course viking. 80 km en patin à glace, entre Uppsala et Stockholm.
Du 3 au 6 février : grand marché sâmé de Jokkmokk, une tradition depuis 1605.
Du 10 au 13 février : Swedish Rally, trois jours de courses automobile à Karlstad.
6 mars : la Vasaloppet, en Dalécarlie : course de ski de fond entre Sälen et Mora.
4 juin : marathon de Stockholm.
Du 16 au 18 juin : Festival de rock de Hultsfred, dans le Småland.
24 juin : fête de la Saint-Jean dans le parc de Skansen, à Stockholm.
Du 9 au 17 juillet : Festival de musique folklorique de Falun, en Dalécarlie.
Du 16 au 23 juillet : Festival de jazz de Stockholm.
Août : Festival international d’opéra à Dalhalla, dans un amphithéâtre de plein air.
Du 8 au 14 août : Semaine médiévale de Visby, sur l’île de Gotland.
Du 13 au 23 novembre : Festival international du film de Stockholm.
Décembre : marché de Noël à Stortorget, dans la vieille ville de Stockholm, et dans le parc de Liseberg, à Göteborg.
10 décembre : remise du prix Nobel à Stockholm.
13 décembre : fête de la Sainte-Lucie dans le parc de Skansen, à Stockholm.