Depuis son indépendance en 1917, la Finlande s’est hissée au premier rang des pays développés. Consciente de l’importance d’une coopération internationale, la Finlande entre dans le XXIe siècle comme pays de neutralité de l’Union européenne et des pays baltes.

Economie 

Selon le Forum économique mondial, la Finlande est, depuis 2003, le pays le plus compétitif du monde grâce à une évolution économique saine ainsi qu’à l’efficacité et à la transparence de son secteur public. La lourdeur de sa fiscalité n’est pas un obstacle à sa compétitivité car les fonds provenant des impôts ont permis de créer un système éducatif de haut niveau. Aujourd’hui, deux tiers des ressources du pays proviennent du secteur tertiaire. 58 % de la population travaille dans les services, 32 % dans l’industrie et environ 10 % dans l’agriculture. Les industries forestières ne représentent plus que 7 % du PIB.

18/02/2010 © Greenpeace Finland

18/02/2010 © Greenpeace Finland

L’ogre soviétique 
Caprice de l’histoire… La Finlande devient un pays industriel grâce à ses déboires de la Seconde Guerre mondiale. Jusqu’au milieu du XXe siècle, l’essentiel de la production du pays est assuré par l’agriculture. Mais, à l’issue de la guerre, le pays doit payer 300 millions de dollars de dommages à Moscou en trains, bateaux et machines-outils, et se lance dans la sidérurgie et la métallurgie. En 1952, une fois la dette de guerre remboursée, la Finlande exporte ses productions… y compris en URSS. C’est le seul pays à avoir payé sa dette en totalité. Aujourd’hui, la métallurgie est l’industrie la plus dynamique du pays. La Finlande exporte près de 60 % de sa production en acier, équipements pour industrie forestière, construction navale, équipements électriques et électroniques…

Chômage 
A partir de 1985, la Finlande, le pays devenu le plus cher du monde, traverse l’une des crises économiques les plus graves de son histoire, et ce jusque dans les années 1990. Les prix chutent et la Finlande devient, pendant un temps, le pays le meilleur marché d’Europe de l’Ouest. Du plein emploi, elle se retrouve, en deux ans au deuxième rang des pays européens par son taux de chômage de 20 %. Pour réduire son déficit budgétaire, le gouvernement diminue ses dépenses de façon drastique : moins 20 % dans tous les secteurs à l’exception de l’éducation et des fonds destinés à la recherche et au développement. Soulagement en 1995 : grâce aux produits de très haute technologie, expédiés à une cadence encore jamais égalée, la Finlande rééquilibre sa balance commerciale. Depuis 2009, le pays est touché de plein fouet par la crise économique mondiale. Il a cependant décidé de maintenir ses efforts en termes de recherche et de formation.

Agriculture 
Un climat rigoureux contrebalancé par une main-d’œuvre très qualifiée ont permis de développer l’agriculture de façon exceptionnelle. La principale préoccupation du gouvernement en matière agricole est aujourd’hui de lutter contre les excédents de l’élevage. Bovins, volailles et porcs représentent près de 75 % de l’activité agricole et sont développés dans le Sud, au climat plus clément que le reste du pays. Céréales (orge, blé), pommes de terre et betteraves à sucre complètent la production. Les cultures de fruits et légumes sous serres sont vivement encouragées par les autorités.

Institutions politiques et administratives 

République parlementaire, la Finlande accorde le droit de vote dès dix-huit ans. Soucieux de parité, c’est le premier pays d’Europe à avoir donné le droit de vote aux femmes, en 1906. En 2000, Tarja Halonen est la première femme élue présidente. Elle est élue pour six ans au suffrage universel, et ses fonctions sont notamment de s’occuper de la politique étrangère et de commander l’armée. Elle peut utiliser son droit de veto si un projet de loi lui déplaît, ce qui arrive rarement car les Finlandais cherchent souvent des compromis. Le Premier ministre est élu tous les quatre ans par les 200 membres du Parlement. Eux-mêmes élus pour quatre ans, les parlementaires comptent un tiers de femmes. Depuis le 1er janvier 1995, le pays est membre de l’Union européenne. En 1999, la Finlande préside l’Union européenne, une expérience qu’elle renouvelle en juillet 2006. Il existe plus de dix partis, dont la Coalition nationale, le Parti social-démocrate et le Centre. Les coalitions sont donc quasi permanentes.

Au royaume de Nokia 
Hasard de l’histoire ? Si la Finlande est aujourd’hui le pays le plus avancé en téléphonie mobile, elle le doit aux Russes ! A la fin du XIXe siècle, les tsars préfèrent le télégraphe au téléphone et accordent le droit aux Finlandais de créer des compagnies de téléphone. Aujourd’hui fierté nationale, Nokia (du nom d’une petite ville voisine de Tampere), le petit constructeur des années 1970, est le premier producteur mondial du secteur. Fin 2009, Nokia garde 38% du marché mais annonce de lourdes pertes.

Le Conseil des Sami 
Le Conseil des Sami, dont le bureau siège à Utsjoki en Finlande, est un organe créé en 1956 et commun aux Sami de Finlande, de Norvège, de Russie et de Suède. Les Sami, ou Lapons, participent aux activités du Conseil mondial des peuples aborigènes. En tant qu’aborigènes, ils sont très actifs dans le Conseil nordique de collaboration entre les Etats et les zones autonomes. Ils ont donc leur rôle à jouer dans la zone euro-arctique et au Comité des droits de l’homme de l’ONU.

Population 

Pays le moins peuplé d’Europe après l’Irlande et la Norvège, la Finlande compte 5,3 millions d’habitants. Sa densité est de 17,35 habitants au km2. Plus de la moitié des Finlandais vivent dans les trois provinces du Sud-Ouest, autour d’Helsinki, Turku et Tampere. Un territoire qui représente à peine 15 % de la superficie du pays. Dans la seule région d’Helsinki, on compte 1, 2 million de personnes.
En 2006, 2,31 % de la population est étrangère, soit 121 739 personnes. On dénombre 25 326 Russes, 17 599 Estoniens, 8 265 Suédois, 4 623 Somaliens, 3 382 Chinois, 3 340 Serbes et Monténégrins, 3 045 Irakiens, etc…

La terre sami au peuple sami 
L’hymne national commun aux Sami est le Chant de la famille des Sami écrit en 1906 par Isak Saba. Hymne qui se termine par « la terre sami au peuple sami ». Depuis 1986, les Sami possèdent un drapeau commun qui contient les mêmes couleurs (rouge, bleu, vert et jaune), que leurs costumes traditionnels et reprend le motif des halos solaire et lunaire : la lune pour les longs hivers passés dans le noir et le soleil de minuit pour sa chaleur et sa lumière. C’est pour cette raison que les Sami se considèrent comme les filles et fils du soleil.

75 000 Lapons 
Premiers occupants de la Finlande, les Sami ont été repoussés vers le nord au-delà du Cercle polaire et se sont installés en Laponie. Aujourd’hui, 7 000 Lapons, ou Sami, vivent en Finlande, plus de 40 000 en Norvège, de 15 000 à 25 000 en Suède et 2 000 en Russie. Nomades, ils assurent leur subsistance en lait, viande et vêtements grâce aux troupeaux de rennes qu’ils ont domestiqués. Au début du XXe siècle, avec l’industrialisation, le défrichement, les entraves au nomadisme traditionnel, les terribles ravages de la guerre, l’alcoolisme, l’abandon progressif des dialectes et l’assimilation, les Sami ont failli disparaître. Désormais, la majorité des Sami finlandais possèdent une formation adaptée à la vie lapone. Les gardiens de troupeaux se déplacent en motoneige et communiquent par téléphone mobile et e-mail. Ils sont majoritaires dans la commune d’Utsjoki, située à la frontière norvégienne.

Religion 

86 % des Finlandais sont protestants de confession luthérienne. Auparavant catholiques romains, ils ont opté, au XVIe siècle, pour la Réforme entreprise par Martin Luther qui correspondait plus à leur caractère individualiste. Jusqu’à l’arrivée de Tarja Halonen à la présidence, en 2000, c’était le président de la République qui nommait l’archevêque. En 2000, les Sami ont élu pour la première fois leur représentant au Conseil des Eglises, l’organe supérieur de l’Eglise évangélique luthérienne. Les catholiques orthodoxes ne représentent que 1,1 % de la population et les catholiques romains 0,137 %, soit 7 000 personnes.

Dieux des forêts et des eaux 
A l’origine, les Finlandais croyaient aux esprits des forêts et des jardins, et leur offraient régulièrement des offrandes. Ils croyaient également que les âmes des morts erraient et qu’elles devaient être traitées avec le plus grand respect. Avec le catholicisme, les nouveaux dieux, les « saints », ont été intégrés à leur religion animiste. A partir de 1230, l’Eglise catholique a confisqué tous les lieux sacrés et construit des églises à leur place. Les anciens dieux les plus connus sont : Ahti, dieu des eaux et des poissons, Ilmarinen, dieu des vents et des tempêtes, Tapio, dieu des forêts, et Ukko, dieu de la croissance, de la pluie et des éclairs.

Vie sociale 

Les Finlandais ne se considèrent ni comme scandinaves ni comme russes, mais leurs traditions sont un savant mélange des deux. Pendant des siècles, ils ont réussi, bon an mal an, à maintenir leur indépendance vis-à-vis de leurs voisins de l’Est et de l’Ouest.

Hommes des bois 
Les deux tiers des Finlandais habitent en ville. Mais, en dépit d’une urbanisation croissante, les Finlandais sont des hommes des bois. Hiver comme été, ils se ressourcent régulièrement dans leurs chalets. Le citadin reste en contact permanent avec la nature. L’hiver, après ses heures de bureau, il fait régulièrement une heure ou deux de ski de fond dans les parcs situés à 15 min du centre-ville. Habitués aux rudesses des hivers interminables et coutumiers des étendues silencieuses, les Finlandais sont des solitaires.Cependant, ils ont un sens aigu de la communauté et un goût pour la vie associative.

Les droits de tout un chacun 
En Finlande, la nature est en accès libre. Les droits de tout un chacun impliquent que chaque personne possède des droits de jouissance de la nature. Que ce soit à pied, à ski, à vélo ou à cheval, le promeneur n’a pas d’autorisation de passage à demander. La cueillette des fleurs non protégées, des baies forestières et des champignons est permise. Et on a le droit de camper partout sauf dans les réserves naturelles, sur les plages et les espaces publics. Mais qui dit droit dit aussi devoir : celui de respecter la nature rendue fragile par la courte durée de l’été. En été, la traversée des champs doit se faire par les chemins ou les talus. En hiver, leur franchissement peut se faire à ski. La circulation en motoneige n’est permise que sur la glace et les itinéraires prévus à cet effet.

Fêtes et coutumes 

Fêtes 

Février 
6 février :
 fête nationale sami.
2e mardi du mois : Laskiainen, ou mardi gras. Petits et grands sortent leurs luges dans les parcs.

Mars 
Pâques :
 les petites filles déguisées en sorcières font le tour des maisons voisines, chantent des chansons et gagnent des bonbons au chocolat.

Mai 
1er mai : Vappu. C’est la plus grande fête finlandaise. Etudiants et travailleurs se retrouvent dans la rue, dans la joie et dans l’allégresse, pendant 24 h.

Juin 
12 juin :
 journée d’Helsinki. En juin, la place du Sénat d’Helsinki se transforme en kermesse. Les provinces de la Finlande y présentent leurs spécialités culinaires et artisanales et leur folklore.
24 juin : fête de la Saint-Jean partout en Finlande, la fête a lieu le samedi le plus proche du 21 juin. 

Octobre 
Début du mois :
 marché aux Harengs de la Baltique à Helsinki, sur la place du Marché (Kauppatori).

Décembre 
6 décembre :
 fête de l’Indépendance. C’est la fête de la lumière : la place du Sénat à Helsinki ?brille des feux de centaines de bougies. A chaque fenêtre, on place deux bougies entre 18 h et 20 h.
13 décembre : fête de Sainte-Lucie (fête suédoise). A Helsinki, une figurante représentant sainte Lucie sort de la cathédrale avec des bougies à la main, puis part à cheval porter la lumière en ville.

Coutumes 
Les Finlandais sont des gens plutôt réservés. En général, ils ne s’adressent pas aux personnes qu’ils ne connaissent pas, mais en les abordant on les découvre charmants et prêts à satisfaire le moindre désir de leur hôte. En visite, les règles sont simples. Il est impératif d’enlever ses chaussures et recommandé de ne jamais refuser une invitation au sauna ou une tasse de café.

Art et culture 

La Finlande a réussi à préserver sa langue et à développer sa propre culture. Aujourd’hui, c’est le pays au monde qui dépense le plus d’argent public pour les arts et la culture, soit près de 90 € par personne et par an pour les musées et les programmes artistiques.

Architecture 
L’architecture moderne finlandaise trouve toute son expression chez Alvar Aalto et Eliel Saarinen. On doit à Aalto de nombreuses églises, usines, logements et zones résidentielles. Saarinen, créateur du style « romantisme national », s’est penché sur les maisons d’Helsinki. Aujourd’hui, ils sont nombreux à avoir pris la relève, et une visite des nouveaux centres de congrès et salles de concert s’impose pour se faire une idée de leur talent et de leur diversité. Les exemples d’architectures anciennes sont rares. Construites en bois, les maisons, lorsqu’elles n’ont pas été détruites par les guerres, l’ont été par le temps. Seuls rescapés : l’église de Tornio en Laponie, les châteaux médiévaux de Turku et de Savonlinna, et 75 églises dispersées principalement dans le Sud.

Cinéma 
Une douzaine de films sont produits chaque année. Les frères Kaurismäki, Mika et surtout Aki, sont les meilleurs éalisateurs du pays. Aki est le plus connu grâce à ses films : L’homme sans passé, La Vie de bohème, Leningrad Cow-Boys go to America et Au loin s’en vont les nuages et L’Homme sans passé. Un autre Finlandais s’est brillamment distingué à Hollywood. Renny Harlin, aussi connu pour être l’ex-mari de Geena Davis, est le réalisateur de Né américain, Die Hard II et Cliffhanger.

Design 
Les designers finlandais utilisent des matériaux naturels combinés avec des couleurs et des formes géométriques bien à eux. Ils se sont fait connaître en 1951 à la Triennale de Milan en raflant la majorité des prix. Les plus connus sont Kaj Franck (Arabia), Tapio Wirkkala et Timo Sarpaneva (littala) pour leurs travaux sur le verre et la céramique. En mode, Marimekko remporte tous les suffrages avec ses vêtements rayés déclinés dans toutes les couleurs. Janna Syväoja impressionne par ses bijoux fabriqués à l’aide de papier recyclé.
La semaine du Design se tient tous les ans en septembre à Helsinki. Après Turin et Séoul, Helsinki vient d’être désignée pour recevoir le titre de capitale du design mondial en 2012. Le quartier du design s’étale sur 25 rues et compte près de 180 galeries, studios, magasins, bars et hôtels designs.

Langues 
Le finnois, première langue officielle du pays, est parlé par 93 % des Finlandais. Langue orale jusqu’au milieu du XVIe siècle, le finnois a été transcrit par l’évêque Mikael Agricola et s’est limité pendant deux siècles aux ouvrages religieux. Les balbutiements de la littérature finlandaise ont donc été rédigés en suédois.
Egalement langue officielle, le suédois est utilisé comme langue maternelle par 5,6 % de la population. Les suédophones habitent principalement le sud du pays. Ils se sont battus pour faire reconnaître leurs droits, aujourd’hui ils peuvent éduquer leurs enfants en suédois et communiquer avec l’administration dans la même langue. Sur l’île d’Aland (Åland en suédois), située entre la Finlande et la Suède et longtemps enjeu de ces deux pays, 90 % de la population locale parle suédois. Mais les Finlandais sont censés maîtriser le suédois, car ils l’apprennent tous à l’école.
Les neuf langues des Sami sont de la même famille que le finnois. Aujourd’hui, seulement 1 700 des 7 000 Lapons finlandais parlent sami. Deux tiers d’entre eux parlent le sami septentrional ; les autres parlent soit l’inari, soit le koltt. La majorité des Lapons sont analphabètes dans leur propre langue, celle-ci n’étant enseignée dans les écoles primaires que depuis les années 1980. Aujourd’hui, l’enseignement délivré aux Sami habitant leur région natale et parlant sami doit désormais se faire dans leur langue. En 1994, les Sami candidats au baccalauréat ont passé pour la première fois les épreuves de langue maternelle dans leur langue. La langue sami sous forme écrite existe pourtant depuis 1619.

Minorités en vue 
Pourquoi certaines villes ont-elles deux noms différents ? Comme Turku en finnois, également appelée Åbo en suédois ; ou encore Ekenäs en suédois, Tammisaari en finnois. Tout simplement parce que ces villes sont bilingues. Pour être officiellement décrétée bilingue, une municipalité doit recenser une minorité de 3 000 personnes ou de plus de 8 % de la population parlant soit le finnois, soit le suédois. Dans ce cas, tous les panneaux des rues et les publications officielles sont dans les deux langues, la langue majoritaire étant toujours la première inscrite. Même chose pour les cartes routières !

Littérature 
Ecrit par Elias Lönnroth, le Kalevala est le fondement de la culture, de la littérature et de l’histoire finlandaises. Pendant dix ans, ce médecin aventurier a parcouru la campagne pour recueillir un ensemble de poèmes, légendes et histoires populaires. En 1833, Lönnroth publie le résultat de ses recherches : un recueil de 12 078 vers ordonnés en 32 chants. La version finale paraît en 1849. Depuis, le Kalevala a été traduit en presque 40 langues. Ce livre réunit toute la mythologie finlandaise. Il reprend les histoires de la création de l’univers et des récits de batailles. L’intrigue prend place entre deux pays imaginaires : le Kalevala (« notre pays ») et le Pohjola (« l’autre endroit »). Les héros sont des humains dotés de pouvoirs extraordinaires.
En 1870, Aleksis Kivi fait paraître Les Sept Frères, ouvrage d’abord controversé avant de devenir symbole national. Il donne ainsi une forme au poème lyrique, qui témoigne des richesses et de la beauté de la langue finnoise.
Mais, internationalement, la vedette revient à Frans Eemil Sillanpää, prix Nobel de littérature en 1939, et à Mika Waltari, auteur de Sinouhé l’Égyptien.

Musique 
La scène musicale classique est dominée par l’œuvre du compositeur Jean Sibelius. On sent nettement son influence sur le travail de la nouvelle génération de compositeurs comme Magnus Lindberg et de chefs d’orchestre. Les plus connus sont Esa-Pekka Salonen, Jukka-Pekka Saraste, Sakari Oramo et Osmo Vänskä. En Carélie, la musique folklorique avec ses accordéons est très vivante et populaire. Les paroles exaltent souvent la nature et l’amour… Les Finlandais adorent les soirées où les dames invitent les messieurs à danser dans les discos traditionnelles. Les Finnois adorent le karaoké et se retrouvent quelque soit l’heure du jour et de la nuit pour pousser la chansonnette. En été, des festivals de renommée internationale attirent amateurs de jazz, de rock et d’opéra, mais aussi de tango finlandais qui n’a rien à envier au tango argentin ! En 2006, la Finlande remporte sa première victoire au concours Eurovision de la chanson. Et quelle victoire ! Le groupe de hard-rock Lordi défraye la chronique avec ses costumes de monstres.

 

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