Après de sombres années de répression, Le Chili s’attache aujourd’hui à consolider le retour récent de la démocratie, à favoriser une cohésion économique et sociale et à s’ouvrir de plus en plus sur l’international.
Economie
Le Chili est considéré comme le pays le plus stable d’Amérique latine. Sous le gouvernement de Pinochet, il connaît une forte expansion économique, provoquée par une politique ultra-libérale menée par les Chicago Boys, des experts américains. Jusqu’en 1997, la croissance du « Jaguar » de l’Amérique du Sud, surnommé ainsi en référence aux « Tigres » asiatiques, est exceptionnelle : 8,3 % en moyenne par an. Cependant, ces dernières années, la crise des pays d’Asie de 1999 et les difficultés du Mercosur, marché commun du cône sud de l’Amérique latine, se sont répercutées sur l’économie chilienne qui a subi notamment une baisse de ses exportations. Néanmoins, depuis 2002, une légère reprise se fait sentir. Le commerce des exportations et importations s’équilibre. La croissance est repartie à la hausse à 6,3% pour se stabiliser actuellement à 4%. Mais des inégalités sociales persistent et 23 % des Chiliens vivent sous le seuil de pauvreté.
L’industrie minière
Exploité depuis le XIXe siècle, le désert d’Atacama possède de nombreux gisements riches en minerais et nitrates. L’activité minière du Chili, générant 10 % du produit intérieur brut (PIB), est destinée presque totalement à l’exportation. Le pays est le 1er producteur mondial de cuivre. Il possède environ 38 % des réserves mondiales de ce métal et en extrait un peu plus de 5 millions de tonnes chaque année. Une aubaine quand on sait que le cours de ce minerai s’est envolé en 5 ans. Chuquicamata, la plus grande mine du monde à ciel ouvert, découverte en 1915 à 30 km environ de Calama, est composée de deux sites d’extraction. Le puits principal mesure 4,5 km de large et 740 m de profondeur. Outre le cuivre, le sous-sol chilien regorge d’autres richesses qui font du Chili le 1er producteur mondial également de nitrate de potassium et de sodium, le 2e de molybdène, le 8e d’argent et le 9e pour l’or.
La pêche
Autre pilier de l’économie chilienne, la pêche est un secteur en expansion. Avec plus de 4 000 km de côtes le long du Pacifique, le Chili dispose d’une zone poissonnière considérable. Autour de la pêche artisanale se développent l’aquaculture et la pêche industrielle qui emploient environ 6 % de la population active et représentent 11 % de l’exportation avec, en tête, celle de farine de poisson. La ville de Puerto Montt au sud est devenue la capitale du saumon. A quelques encablures, les canaux de l’île de Chiloé, abrités du vent, sont idéaux pour son élevage. Le Chili est ainsi devenu le 1er producteur mondial de saumon, juste devant la Norvège. Actuellement, afin de préserver le mieux possible les ressources de la mer, le Congrès étudie la mise en place d’une loi réglementant les captures.
Le bois
Les 15,6 millions d’hectares de forêts constituent la troisième richesse du Chili. Ces forêts sont composées de 13,4 millions d’ha de bois natifs, de 87 625 ha de bois mixtes et de 2,1 millions d’ha de plantations de pins et d’eucalyptus, destinées à l’industrie. Les domaines forestiers, situés dans les régions comprises entre Santiago et Puerto Montt, bénéficient de conditions naturelles qui permettent la croissance très rapide de certaines espèces renouvelables, comme le pin par exemple. Le bois est utilisé principalement pour la pâte à papier, l’emballage et l’ameublement.
L’agriculture
La filière agricole et alimentaire constitue la 4e ressource du pays, représentant 11 % du PIB et embauchant 13 % de la population active. Le Chili est le premier exportateur de fruits frais de l’hémisphère Sud. Le climat méditerranéen de la vallée centrale est particulièrement favorable à la culture de raisins, de pommes, de poires, de pêches, de fraises, de cerises, de kiwis, mais aussi à des espèces novatrices comme par exemple le plumcot, hybride de prune et d’abricot. La production est gérée notamment par des filiales de multinationales qui se sont implantées dans les années quatre-vingt. Le marché de la viande a aussi une place importante. La diversité climatique du pays permet de développer tout type d’élevage. Le porc et la volaille sont les deux produits les plus exportés. Profitant des problèmes sanitaires de certains pays, le Chili envoie aussi à l’étranger depuis 2001 de la viande bovine, et ce commerce progresse très rapidement. La viticulture, pour sa part, est le secteur le plus connu dans le monde entier. Les vins chiliens sont exportés dans plus de 80 pays. 9 000 ha sont dédiés à l’élaboration du Pisco, alcool de raisin bénéficiant d’une Appellation d’origine contrôlée.
Institutions politiques et administratives
Les élections de 1989 ont mis fin à plus de 16 ans de dictature militaire et rétabli un régime démocratique présidentiel. Le président de la République est élu pour un mandat de six ans non renouvelable au suffrage universel direct à deux tours. Comme il n’y a pas de Premier ministre, il assume conjointement les fonctions de chef d’Etat et de gouvernement et c’est le ministre de l’Intérieur qui le seconde. Le président nomme et peut changer selon sa volonté les ministres, les sous-secrétaires, les intendants, les gouverneurs, les magistrats et les trésoriers judiciaires. Au terme de la Constitution de 1981, le président de la République est chef des armées uniquement en temps de guerre. Le reste du temps, il exerce le contrôle et l’administration des institutions chargées de la défense extérieure du pays à travers le ministère de la Défense nationale. Le pouvoir exécutif est assuré par le président et son gouvernement. Le pouvoir législatif est confié au Congrès national qui se compose du Sénat et de la Chambre des députés. La première institution compte 48 sénateurs dont 38 élus, 9 désignés et 2 sénateurs à vie. La deuxième est constituée de 120 membres. Le pouvoir judiciaire est assumé par une Cour suprême, des cours d’appels et des tribunaux de première instance. Le code napoléonien est le fondement du droit civil chilien.
L’administration territoriale
Le Chili est un Etat unitaire qui se divise en 12 régions numérotées en chiffres romains croissant du nord au sud ; la région métropolitaine est à part et correspond au « Grand Santiago ». Leurs appellations sont Tarapacá, Antofagasta, Atacama, Coquimbo, Valparaíso, Libertador Général O’Higgins, Maule, Bío Bío, Araucania, Los Lagos, Aysén et Magallanes y la Antartica. Elles sont gérées par un intendant, nommé par le président de la République, dont le rôle est de veiller à la conformité des plans de développement aux instructions nationales. Les régions sont divisées en provinces, administrées par un gouverneur, également choisi par le chef d’Etat, qui seconde l’intendant. Il veille notamment au maintien de l’ordre public. Enfin les provinces sont divisées en municipalités, dirigées par un maire et un conseil municipal.
Les relations économiques avec la France
La France est un partenaire privilégié du Chili. Entre 1996 et 2001, les échanges commerciaux entre les deux pays ont doublé pour atteindre 1 871 millions d’euros. Malgré l’accord d’association entre l’Union européenne et le Chili qui libéralise les échanges de marchandises en éliminant les barrières douanières, ils ont chuté ces trois dernières années. La France représente désormais le deuxième le premier partenaire commercial européen du pays. En 2006, elle s’est située au 7e rang des clients du Chili et au 10e rang des fournisseurs.
Population
Un pays métissé
Lorsque les Espagnols arrivent en 1541 au Chili, ils sont confrontés aux autochtones. Certains refusent la colonisation et sont alors tués, une petite minorité parvient à conserver son identité, mais la plupart d’entre eux sont assimilés. Au début de la conquête, les arrivants sont essentiellement des hommes qui vont s’unir au fil du temps aux femmes indigènes. L’origine de la population actuelle du Chili vient de ce brassage. Le Chili est donc un pays de métis qui accueille après l’indépendance des vagues d’immigrants européens d’Angleterre, d’Allemagne, de France ou encore de Suisse. Néanmoins, leur nombre est limité par rapport aux autres pays d’Amérique du Sud. La population chilienne est par conséquent moins disparate que chez ses voisins, ce qui évite trop de tensions raciales. Plus tard, au XXe siècle, des conflits en Europe tels la guerre d’Espagne ou la Seconde Guerre mondiale provoquent une nouvelle immigration d’Espagnols, d’Allemands, de Juifs, d’Italiens… Aujourd’hui, 150 000 à 200 000 étrangers vivent au Chili.
Les Indiens
En 1993, le Chili se déclare Etat multiracial et vote la loi indigène le 5 octobre qui reconnaît l’existence de neuf ethnies différentes, obligeant au respect de leur culture et donnant droit au développement de leur peuple. Il s’agit des Mapuches qui représentent 87 % de la population autochtone, des Aymaras (7 %), des Atacamènes (3 %), des Rapa Nui de l’île de Pâques (1,2 %). Il y aussi les Collas, les Tehuelches et les Alacalufes qui ne comptent plus que quelques centaines d’individus. Autrefois massacrés, déracinés et parqués, les Mapuches du Sud vivent de nos jours dans des réserves ou dans les banlieues pauvres de Santiago avec une partie des autres communautés. Le reste des individus continue à vivre dans leur région d’origine dans des conditions souvent difficiles. Au Nord, 8 000 Aymaras vivent sur l’Altiplano andin, en compagnie des Atacamènes qui sont environ 3 000. Sur la côte, subsistent aussi quelques descendants des Changos, des pêcheurs nomades. Sur l’île de Pâques, les Rapa Nui sont à peu près 2 000, parqués jusque dans les années 1960, puis autorisés ensuite à circuler librement. Ils faillirent disparaître au XIXe siècle à cause d’une épidémie de variole. Au Sud, les Alacalufes vivent tant bien que mal de la pêche. Quant aux Onas, ce peuple de Patagonie a complètement disparu aujourd’hui, victime d’un génocide dans les années 1880.
La résistance des Mapuches
Ce peuple indien du sud du Chili s’est opposé depuis toujours à toute domination étrangère. Ni les Incas en 1480, ni les Espagnols lors de la colonisation du XVIe siècle ne parviennent à les vaincre. En 1641, le traité de Quilin signé par les Mapuches et les Espagnols reconnaît leurs droits sur un vaste territoire au sud de la rivière Bío Bío. Au fil du temps, les gouvernements et l’armée s’accaparent une partie de leurs terres. En 1970, 700 000 Mapuches vivent dans un peu plus de 2 000 réserves. Malgré ces obstacles, les Indiens ont su conserver vivantes leur identité, leur culture et leur langue. Aujourd’hui, l’ONU les consulte sur les problèmes des peuples autochtones.
Les conditions de vie actuelles
Les climats extrêmes du nord et du sud du Chili font que 86 % des habitants vivent en zone urbanisée,dont 40 % dans la région métropolitaine de Santiago. La structure de la population se rapproche de plus en plus de celle des pays industrialisés. Même si, en comparaison des pays européens, le Chili est un pays jeune avec un quart de sa population qui a moins de 15 ans et un taux de natalité de 18,2 % contre 13 % en France, l’espérance de vie s’allonge avec une moyenne de 76 ans. La vie professionnelle se modifie également : depuis 1992, la progression des femmes qui entrent dans la vie active est de 7,5 %. Malgré tout, des avancées restent à faire, notamment dans le domaine de la santé et des soins des enfants, car le pays possède un taux de mortalité infantile élevé de 11,5 % (contre 4,1 % en France).
Religions
Les Chiliens sont catholiques dans leur grande majorité (plus de 76 %), mais le culte protestant évangélique gagne du terrain (13,2 %). Il y a aussi quelques juifs, des musulmans, et certains Indiens pratiquent toujours leur religion traditionnelle. Il n’y a pas de religion d’Etat, cependant l’influence de l’Eglise catholique est très grande. Pendant les années de dictature, elle sert de référence au gouvernement de Pinochet qui, catholique pratiquant, aime organiser de belles cérémonies religieuses. Néanmoins, une partie de la hiérarchie de l’Eglise dénonce la violation des Droits de l’homme et met sur pied des programmes sociaux pour les familles des victimes politiques. Bien que la pratique du catholicisme concerne un quart seulement de la population, la religion influence énormément la vie familiale et l’éducation. Environ un tiers des enfants fréquente des écoles privées catholiques. La gent cléricale est très respectée et les célébrations religieuses comme le baptême, la communion ou le mariage sont l’occasion de réunir toute la famille. Chez les protestants chiliens, le pentecôtisme est en progression. Ce mouvement religieux, fondé en 1906 à Los Angeles par le pasteur baptiste Charles Parham, affirme que les pouvoirs du Saint-Esprit opèrent toujours aujourd’hui et prône la guérison par la prière. Quant aux Indiens, ce sont essentiellement les Mapuches qui mêlent des rites de leur culture à la religion officielle. Leurs chefs spirituels, les Machis,sont en général des femmes. Elles communiquent avec la famille divine qui protège l’homme et la nature des forces du Mal et ont des pouvoirs de guérison, comme des chamans.
Vie sociale
Basée sur la religion chrétienne, la vie des Chiliens s’articule autour de valeurs familiales traditionnelles. 46 % des personnes sont mariées et ont deux à trois enfants en moyenne. Le niveau de vie a fortement augmenté depuis dix ans, permettant aux foyers de s’équiper en télévision couleur, réfrigérateur, machine à laver et téléphones portables. Cependant l’ordinateur reste encore un produit de luxe et seul un foyer sur cinq en possède. Pour sa part, la connexion à Internet concerne 10 % des foyers.
Le divorce
En mars 2004 est votée une loi autorisant la dissolution légale des liens du mariage. Jusqu’alors, le Chili était le dernier pays occidental sans loi sur le divorce. Malgré une forte popularité, le texte a été débattu pendant plus de neuf ans avant d’être adopté par le Parlement à cause notamment de l’opposition acharnée de l’Eglise catholique qui en était venue à menacer d’excommunion les parlementaires qui l’approuvaient. Depuis la mise en vigueur de cette loi en septembre 2004, les tribunaux sont submergés de demandes de divorces !
Les sorties
Dans les villes, les Chiliens aiment se retrouver le soir dans des soirées privées, des cocktails ou des réceptions. Les plus jeunes préfèrent les discothèques. Les casinos ont aussi beaucoup de succès, surtout l’été dans la station balnéaire de Viña del Mar qui dispose de vastes salons de jeux, d’une boîte de nuit où se produisent les meilleurs orchestres de danse du Chili, et d’un cabaret.
Le football
Comme dans tous les pays d’Amérique latine, le football est le sport national. Tous les hommes sont fans d’un club et aiment se réunir dans des bars sportifs qui diffusent les matchs à la télévision ou sur grand écran. Ceci dit, en transit dans une gare routière ou en train de faire ses courses dans un centre commercial, il y a toujours une radio ou un poste de télé pour connaître les résultats ! Bien souvent, les commentaires et protestations passionnés font autant le spectacle que le jeu lui-même.
Marcelo Rios
Même si le tennis occupe une place moins importante que le football dans le cœur des Chiliens, ils sont pourtant très fiers de Marcelo Rios, premier tennisman du Chili à avoir été classé dans les dix meilleurs joueurs du monde. Il possède 18 titres de vainqueur remportés entre 1995 et 2001. En 2003, il est finaliste dans son pays au tournoi de Viña del Mar. Depuis, il a mis un terme à sa carrière et fait surtout parler de lui dans les pages « people » de la presse chilienne. Sa popularité est toujours aussi grande au Chili, essentiellement auprès des jeunes filles en fleur qui ne se lassent pas d’admirer les photos de ce beau garçon aux longs cheveux noirs.
Art et culture
Doté de nombreuses galeries d’art, de musées et de théâtres, le Chili connaît une vie culturelle intense. Les rues de Santiago sont souvent animées par des concerts ou des sketches qui agrémentent la visite des touristes.
Littérature et poésie
La poésie chilienne compte avec des poètes renommés, dont deux ayant reçu le Prix Nobel : Pablo Nerudaet Gabriela Mistral. Mais à eux se joignent d’autres noms aussi célèbres : Vincente Huidobro, Nicanor Parra, Enrique Lihn. En littérature, Luís Sepulveda connut dès son premier roman Le Vieux qui lisait des romans d’amour un large succès en France. Isabel Allende, nièce de Salvador Allende, acquit également une reconnaissance internationale avec la publication de De Amor y de Sombra, sorte de saga familiale sur fond de convulsion politique. Plus récemment, la littérature chilienne connaît sont plus grand moment avec Roberto Bolaño, décédé précocement en 2003 à l’âge de 50 ans alors qu’il travaillait sur son chef-d’œuvre 2666, livre de plus de 800 pages ! Son titre plus connu en France est Los detectives salvajes (Les détectives sauvages, 1999, Prix Rómulo Gallegos).
Musique
Violetta Parra est considérée comme la mère de la musique populaire chilienne. Chanteuse engagée, elle s’insurge contre l’injustice et les défaillances de son pays pendant la dictature. Aujourd’hui, sa relève est assurée par ses enfants Isabel et Angel. Victor Jara, un des créateurs de la « nouvelle chanson chilienne » dans les années 1970, est l’auteur-compositeur-interprète du célèbre Manifiesto. Communiste et proche d’Allende, il est torturé puis assassiné.
Danse traditionnelle
Au Chili, il n’y a pas de fêtes de rue sans la Cueca, la danse populaire nationale. Amenée au XVIIIe siècle par les immigrants espagnols, elle représente les différentes étapes d’une idylle. L’homme habillé en caballero et la femme en jupe longue dansent l’un autour de l’autre en agitant leurs mouchoirs. La mélodie est composée d’une guitare et d’une harpe accompagnées de chanteurs qui donnent le rythme en frappant des mains.
Cinéma
Miguel Littin est l’un des cinéastes les plus connus du Chili. Son long-métrage de 1969 El Chacal de Nahueltoro marque les esprits. En 1973, il s’installe au Mexique où il coproduit avec des Français Vive le président. En 1985, il prend le risque de revenir au Chili et de tourner El Viajero de las Cuatros Astaciones.Plusieurs de ses films sont présentés à Cannes comme Chili, terre promise en 1974 ou encore Tierra del Fuego en 2000. Raoul Ruiz, réalisateur bien connu en France, appartient à la même génération. Son premier long-métrage Tres Tristes Tigres remporte le Léopard d’or au Festival international de film de Locarno en Suisse en 1969. Installé à Paris en tant que réfugié politique depuis 1973, il a dirigé entre autres Michel Piccoli, Catherine Deneuve ou encore Elsa Zylberstein. En 2004, Dias de Campo marque son retour dans son pays natal.
Fêtes et coutumes
En dehors des nombreuses fêtes religieuses, le Chili célèbre la commémoration de son indépendance le 18 septembre. Cette date fait référence à la Constitution de la première junte nationale en 1810. L’indépendance sera en fait déclarée officiellement le 12 février 1818. Le 11 septembre, jour du coup d’Etat militaire, n’est plus fêté officiellement depuis 1998. De violents incidents ont donné raison à la gauche qui réclamait depuis des années sa suppression. Cette date représente plutôt aujourd’hui un jour de souvenir des victimes de la répression.
L’agenda festif
Janvier : Festival international du folklore à San Bernado ; Journées musicales de Villarrica.
Février : Festival de jazz à Tongoy ; Festival de la chanson à Viña del Mar.
Mars : foire internationale des Andes ; carnaval en l’honneur de la Vierge dans le Nord.
Avril : fête de Quasimodo, une semaine après Pâques.
Mai : procession du Christ à Santiago.
29 juin : fête de San Pedro, saint des pêcheurs.
Juillet : fête de la Tirana.
1er lundi de septembre : journée de l’Unité nationale.
18 septembre : fête de l’Indépendance.
26 décembre : fête de la Vierge à Andacollo.