Le Cap-Vert semble désormais avoir tourné la page de son douloureux passé. Depuis l’indépendance, il a reçu une importante aide internationale, dont les effets peuvent être discutés. Mais avec un taux de croissance annuelle de plus de 5,3 % en moyenne sur la dernière décennie et un PNB trois fois plus élevé que ses voisins africains, l’archipel fait aujourd’hui figure de modèle. Le poids économique et culturel de la diaspora capverdienne reste déterminant et encourage, via la musique, un peuple latino-africain au métissage original à s’ouvrir au monde et à s’affranchir de l’isolement en cultivant une modernité harmonieuse qui s’appuie sur les traditions.

Economie

Le Cap-Vert cumule les handicaps : conditions climatiques peu favorables, faible pluviométrie, désertification constante, superficie cultivable limitée (10 % des terres), isolement géographique, population peu nombreuse. Il ne jouit donc pas d’une économie très diversifiée ni ne parvient à l’autosuffisance en matière de production agricole, mais le niveau de vie des insulaires s’élève pourtant inexorablement. Depuis 2008, le pays a été retiré de la liste des pays les moins avancés (PMA) par l’ONU et a été admis au sein de l’OMC, l’Organisation Mondiale du Commerce. Cependant, le Cap-Vert reste fortement dépendant des investissements internationaux, qui risquent de se tarir en temps de crise. Les émigrants de la diaspora tiennent également une part non négligeable dans l’économie (12 % du PIB) en soutenant financièrement la famille restée au pays. Cette manne extérieure a un aspect positif, mais elle freine l’esprit d’entreprise et encourage l’assistanat, en maintenant le Cap-Vert dans un statut de dépendance et donc de fragilité. 

Le tourisme 
Ce nouveau secteur en pleine croissance représente aujourd’hui 10 % du PIB du Cap-Vert. Un chiffre conséquent qui attire nombre d’investisseurs. L’industrie du tourisme fait miroiter de juteux bénéfices mais les options doivent être clairement définies dans un marché de plus en plus insaisissable et qui évolue très vite. Le potentiel capverdien est incontestable et s’adapte à divers types de tourismes : balnéaire, culturel, écologique, d’aventures et équitable, un secteur en constante progression. Il semble que les autorités maîtrisent plutôt bien le sujet mais auraient tendance à confier à de grands groupes étrangers, en majorité italiens, la gestion de certains complexes « all inclusive » qui à long terme s’avéreront préjudiciables à l’image de marque du pays. Les liaisons maritimes entre les îles gagneraient nettement à être améliorées. Elles tendent cependant à s’améliorer par voies aériennes, avec l’émergence de nouvelles compagnies privées (la Cabo Verde Express, Halcyonair).

La pêche 
Observer les petites taches jaunes des cirés des pêcheurs blottis dans les barques se dandinant sur l’océan Atlantique offre un spectacle plaisant qui n’en révèle pas moins une réalité plus ingrate : le travail est rude sur un espace peu propice (absence de plateau continental) dévolu à une pêche très peu industrialisée :une cinquantaine de navires modernes. Le reste de la production échoit aux pêcheurs artisanaux équipés de 4 000 bateaux dont les deux tiers seulement sont pourvus de moteurs, de faible puissance. Les grands fonds omniprésents dans l’archipel ne garantissent guère de pêches miraculeuses malgré une zone territoriale considérable : 750 000 km2. On considère que le Cap-Vert n’utilise qu’un dixième de son potentiel halieutique dont l’essentiel des prises est exporté (thons et langoustes) alors que la demande locale est réelle : la consommation de 20 kg/hab./an ne demande qu’à augmenter et suppléer les carences en fruits, légumes et viandes. La production, qui fluctue selon les années entre 20 000 et 30 000 tonnes, a été longtemps une source importante de revenus pour le pays, mais les exportations sont passées en dix ans de 60 à 30 %. Comme dans toutes les zones maritimes peu exploitées, la présence de navires-usines japonais dotés d’une technologie dernier cri suscite l’amertume. Les aides et les investissements étrangers, en dépit de réalisations concrètes (un port construit sur l’île de São Vicente), restent limités.

L’agriculture 
Les cycles aléatoires de sécheresse et la permanence de vents parfois violents n’ont jamais favorisé une agriculture présente en majorité dans des zones d’altitude à Santo Antão, São Nicolau et Fogo. L’eau étant rare, moins d’un centième des terres bénéficie d’une irrigation souvent traditionnelle qui tend heureusement à se moderniser. La déforestation et surtout le morcellement des terres ont rendu difficiles les tentatives de réformes agraires. Dans le cadre d’une opération baptisée « Faire reverdir le Cap-Vert », une politique efficace de reboisement a donné des résultats spectaculaires : en 20 ans, 75 000 ha ont été gagnés sur les sols arides. Pourtant, le Capverdien reste fondamentalement un agriculteur. Plus de la moitié de la population travaille dans le secteur primaire qui représente 14,7 % du PIB national. Le contraste est fort entre l’aridité des étendues désertiques des îles plates et le spectacle de la végétation tropicale qui se développe dans certaines autres.

La manne de Santo Antão 
Cette île produit une bonne part des ressources agricoles de l’archipel. On peut l’évoquer comme une sorte de corne d’abondance par rapport aux îles sœurs. Le peuple capverdien sait que le salut, lors des disettes et des famines, a toujours grandement dépendu des réserves provenant de Santo Antão et, dans une moindre mesure, de São Nicolau. Sur les hauteurs ou au creux des vallées encaissées, les ribeiras à la végétation quasi luxuriante, tout semble pousser : légumes traditionnels – pommes de terre, haricots, oignons -, légumes tropicaux – taro, igname, patate douce -, fruits traditionnels – pommes, poires – et fruits tropicaux – mangue, papaye, bananes. On trouve également des cultures de maïs et de canne à sucre, essentiellement destinée à la fabrication du rhum local : le grogue.

L’élevage 
Comme l’agriculture, l’élevage souffre du manque d’eau. Le cheptel, qui comporte 240 000 têtes, est composé de chèvres et de cabris, d’ovins, de porcins et d’une petite quantité de bovins. Au Cap-Vert, une vache représente parfois, comme par le passé en Occident, un signe de richesse. On croise de nombreux bergers dans l’archipel. Les ânes participent toujours aux travaux des champs.

Institutions politiques et administratives

Lorsqu’en 1991 le PAICV, parti unique, accepte le multipartisme, les conditions sont requises pour l’établissement d’une véritable démocratie dotée d’une constitution définissant un régime parlementaire. La constitution a été modifiée en 1995 et en 1999. L’Assemblée nationale est composée de 72 députés élus pour 5 ans au suffrage universel direct. On notera que les émigrants sont représentés à l’Assemblée par 6 députés. Le président de la République est élu au suffrage universel pour une période 5 ans et ne peut briguer plus de deux mandats. Avec le Premier ministre et le gouvernement, il est en charge de l’exécutif. Les deux principaux partis sont le PAICV, au pouvoir actuellement, qui dispose de 41 sièges contre 29 pour le MPD. L’UCID (Union Capverdienne indépendante et démocratique), un parti nettement marqué à droite du MPD, dispose des 2 sièges restants. Sur les 11 femmes élues, 7 appartiennent au PAICV, 4 au MPD.
D’autres partis encore peu influents occupent la scène politique : le PCD (centre-gauche), le PSD (social-démocrate), le PRD (centre) et le PTS (proche du PAICV). L’ADM (Alliance démocratique pour le changement) fédère PCD, PTS et UCID.
On trouve également des mouvements politiques régionaux qui défendent les intérêts locaux : le MPRSV milite pour le développement et la rénovation de l’île de São Vicente. Les syndicats s’expriment librement et le droit de grève est autorisé. 

Population

Les Grandes Découvertes et leur conséquence, l’esclavage, ont profondément marqué l’histoire du Cap-Vert. Durant quatre siècles, les peuples africains transplantés des pays côtiers du continent africain et d’ethnies d’ailleurs très différentes, ont dû s’adapter à leur nouveau destin, inventant ainsi une culture originale. Le Cap-Vert est un creuset de métissages tant au niveau physique qu’au niveau culturel, où les apports lusophones sont indéniables. Ainsi la célèbre saudade portugaise – sodade au Cap-Vert -, une forme de mélancolie, est caractéristique du tempérament capverdien. On donne souvent au Cap-Vert le surnom de « Petit Brésil » bien que la population reste essentiellement noire et métisse en raison de la faible implantation des colons. On est pourtant frappé de constater la richesse de la population métisse qui représente quasiment un type ethnique à part échappant à tous les critères dits raciaux. Ainsi les Capverdiens célèbrent leurs crioulas de Mindelo, considérées comme les plus jolies filles de l’archipel. Cette admiration révèle l’état d’esprit positif d’un peuple qui a su finalement se forger une identité originale sous-tendue par une valeur universelle : la tolérance. 

La diaspora 
Phénomène endémique des îles, l’émigration a joué et continue à jouer un rôle déterminant dans l’histoire du Cap-Vert. Elle a commencé au XVIIe siècle selon l’adage : « Nécessité fait loi. » De grands mouvements migratoires ont suivi les sécheresses, les famines, la misère ainsi que les opportunités économiques et le progrès : chasse baleinière, implantations de sociétés étrangères, accès à l’éducation. La diaspora capverdienne, dont la population reste difficilement chiffrable (environ 700 000 personnes), s’est fixée en majorité aux Etats-Unis (300 000 personnes) autour des anciens centres baleiniers de la Nouvelle-Angleterre, notamment New Bedford dans l’Etat du Massachusetts, puis s’est installée dans les grands centres tels que Boston et Dorchester. Plus tard, les émigrants ont rejoint l’Europe : le Portugal puis les Pays-Bas (Rotterdam), l’Italie et la France, qui abrite une communauté d’environ 60 000 personnes. On compte également 30 000 Capverdiens au Sénégal et quelques milliers à São Tome et Principe.
Le rôle de la diaspora est vital pour l’économie du pays. Près de deux tiers des citoyens résident à l’étranger. Ils représentent chaque année 10 % du PIB. Leur apport financier se double d’un apport culturel qui adoucit l’isolement ressenti par certains. Parfois, les « retours en fanfare » des riches citoyens occidentaux sèment le trouble dans les esprits et ravivent des souvenirs douloureux chez ceux qui n’ont pas réussi à franchir le blocage inexorable des frontières qui illustre actuellement les relations économiques de l’axe Nord-Sud.

Le créole capverdien 
Dans les zones esclavagistes, un minimum de compréhension entre colons et esclaves garantissait un statu quo satisfaisant une société très hiérarchisée. Mais la cohabitation d’ethnies africaines très diverses a vite obligé ces communautés à créer un idiome commun. C’est le cas des types de créoles apparus çà et là et formés sur la base de la langue dominante, en l’occurrence, au Cap-Vert, le portugais. Sabir considéré avec dédain, cette langue orale, quasi phonétique, dépouillée de sophistication car visant avant tout la survie, n’en possède pas moins une grande force. Son aspect pratique, synthétique, n’exclut ni l’humour, ni la sagesse. On rencontre plusieurs types de créoles dans l’archipel et, bien qu’ils soient peu à peu abandonnés, la moitié des Capverdiens les utilisent encore.

Religion

En 1556, les colons portugais entreprennent l’érection de la première cathédrale de la colonie du Cap-Vert. Ainsi la Sé da Ribeira Grande devient le premier évêché d’Afrique. Sa construction prendra près de 150 ans. On ne s’étonnera pas de la ferveur du peuple capverdien, en grande majorité catholique (93 %), entretenue par un clergé organisé pesant aussi bien sur la vie politique lors des élections que sur la vie quotidienne. L’affluence des fidèles lors des messes dominicales est impressionnante et il n’est pas rare d’assister à des rassemblements plus ou moins spontanés devant de petites chapelles perdues dans la nature lors d’un événement local. On notera pourtant la survivance d’influences paganistes liées à des cultes fétichistes africains tout en précisant que nombre de prêtres et de curés, malgré l’opposition farouche de l’Eglise, se sont mariés. A coté des catholiques, un petit noyau protestant se subdivise en églises adventiste, baptiste ou pentecôtistes. L’Islam était jusqu’ici inexistant sur l’archipel, mais il commence à se développer avec l’arrivée récente d’Africains du continent. Le judaïsme est lui aussi très peu développé, bien que de grandes familles juives aient vécu dans l’archipel par le passé et que leurs descendants y soient toujours présents. Quant aux sectes, peu influentes, elles donnent surtout lieu à des scènes cocasses telles que l’arrivée incongrue dans un village reculé de deux témoins de Jéhovah tirés à quatre épingles. 

Vie sociale

Les Capverdiens, soumis à des conditions de vie assez précaires, ont logiquement développé un système de protection basé sur l’entraide et la fraternité. La cellule familiale, très développée, reste un rempart contre les aléas de la vie. Les groupes sont soudés. Certaines communautés, isolées ou non, pratiquent une forme de clanisme qui évoque les phalanstères issus des idées utopistes du XIXe siècle. Par exemple le produit de la pêche est plus ou moins redistribué aux enfants ou aux indigents. Souvent taxés de fatalistes, les Capverdiens n’en dispensent pas moins une énergie communicative qui s’exprime d’une façon spectaculaire dans la fête tout en revêtant des aspects moins démonstratifs. Ainsi, sur de nombreuses places de village, il n’est pas rare d’assister au soir à des rassemblements qui transforment les lieux en « agoras ». On y commente les événements du jour, les jeunes chahutent, les vieux discutent sur les bancs, la rumeur monte. La vie palpite, résolument étrangère aux grand-messes des journaux télévisés, rappelant une sorte « d’âge d’or » aux visiteurs occidentaux. 

Art et culture

Musique 
Elle occupe une place prépondérante dans la vie sociale de l’archipel en s’exprimant dans la vie quotidienne, les fêtes, les mariages, voire les enterrements. La plupart des villages possèdent leurs « gratouilleux » ou leurs « violoneux », des amateurs éclairés, parfois aussi doués que les professionnels et toujours partants pour animer bénévolement soirées et festivités. Le Cap-Vert, comme l’ensemble de la planète, subit via la télévision le pilonnage d’une production musicale commerciale mais la résistance est forte et le feeling habite les musiciens qui privilégient des textes forts, poétiques, tirés de la littérature capverdienne à l’instar de la chanson française s’appuyant sur des auteurs de qualité. Cette musique qui présente beaucoup de similitudes avec la musique noire évoque le Brésil, l’Afrique et le continent américain. La musique capverdienne est en filiation directe avec le blues, « un blues de l’Atlantique » caractérisé par les mornas qui reprennent le tempo langoureux du fado portugais. Quant aux styles plus toniques qui privilégient la danse et l’extraversion, on peut sans conteste les rapprocher du funk. Parentes du zouk et de la rumba zaïroise, la coladeira et surtout la funana enfièvrent les soirées et les pistes des discothèques. Le Cap-Vert, peu peuplé, reste pourtant un inépuisable vivier de talents.

Littérature 
La position géographique de l’archipel, son histoire spécifique ont façonné une réalité complexe : un terreau pour les écrivains et les poètes, déchirés selon leur couleur de peau, leur héritage et leur appartenance sociale. A l’époque du colonialisme, la grande majorité des Capverdiens étant analphabète, les écrivains appartiennent aux classes privilégiées. Dès le XIXe siècle, le romantisme de José Evaristo de Almeldarègne en maître. Quelques créations littéraires maintiennent le cap : Arquipelago de Jorge Barbosa,Chiquinho de Baltasar Lopes, Xaguate de Teixeira de Souza. La radicalisation exprimée dès les années 1950 par le parti d’Amilcar Cabral entraîne des prises de positions plus politiques qui oblitèrent l’expérience de la revue Claridade, jugée tiède et timide, sans pour autant aboutir à un mouvement littéraire autonome et engagé. Dans les années 1960, l’intelligentsia capverdienne s’exprime par des auteurs formés aux disciplines scientifiques : un géographe, Orlando Ribeiro et un historien, Antonio Carreira, publient des études significatives mais ce sont les poètes qui entreront dans la postérité. Jose Lopes, Xavier da Cruz dit « B. Leza », Manuel Lopes, Jorge Barbosa, Baltasar Lopes… sont toujours chantés par les musiciens contemporains.

La revue Claridade 
En 1936, un mouvement littéraire s’organise autour de la création d’une revue intitulée Claridade (« Clarté »), qui s’inspire de la revue portugaise Presença. Ses deux instigateurs sont Pedro Monteiro Cardoso et Eugenio Tavares, auteurs de nombreux textes repris par les créateurs de mornas. Les collaborateurs, résolument antifascistes, revendiquent une capverdianité qui affiche toutefois une certaine distance envers les idées africanistes d’autres intellectuels capverdiens. Cette expérience puise ses racines chez les grands écrivains polémistes brésiliens : Jorge Amado et Manuel Bandeira. L’aventure durera près de 25 ans et restera fondatrice. N’a-t-on pas osé publier des textes en créole dans cette revue prestigieuse et sophistiquée ?

Arts 
L’art, perçu dans l’optique contemporaine d’un marché spéculatif, peut ignorer les artistes du Cap-Vert, pays pauvre qui offre peu de débouchés et dont les créateurs restent modestes. Ils n’en produisent pas moins des œuvres très intéressantes : Tchalé Figueira, sa femme et son frère Manuel, basés à Mindelo, Ron Barboza produisent des créations picturales fortes, souvent plus émouvantes et authentiques que moult productions de têtes d’affiche internationales de la « nouvelle figuration ». La découverte des galeries et des ateliers des artistes capverdiens réconfortera le visiteur : il existe encore des artistes talentueux, simples, accueillants et disponibles.

Fêtes et coutumes

La période du carnaval 
Les festivités liées à la mi-carême constituent les moments forts de la vie culturelle de l’archipel. La plupart des manifestations conservent une force primitive ancestrale qui reprend le credo carnavalesque : se moquer de l’ordre établi. Si les carnavals occidentaux sont souvent expurgés de sens et vidés de substance, ceux du Cap-Vert cultivent le lien social et traitent des problèmes de société. Les plus pauvres rivalisent d’ingéniosité et des « sujets qui fâchent » sont relatés lors de mises en scène théâtrales et savoureuses : le trafic de drogue, les méfaits dus au sida, la montée des intégrismes, etc. Les parades de Mindelo, un musten la matière, sollicitées par les télévisions internationales, évoluent vers des spectacles plus policés privilégiant le prestige au détriment de l’authenticité. En ce sens, le carnaval de São Nicolau, moins spectaculaire, mérite d’être vu car il puise ses racines dans la tradition.

Fêtes religieuses et paroissiales 
De nombreuses fêtes religieuses et paroissiales fournissent aux visiteurs des informations précieuses sur les mœurs capverdiennes. Souvent liées à la religion encore très influente au Portugal, où des commémorations ancestrales sont toujours pratiquées, les fêtes capverdiennes célèbrent également des épisodes liés à l’histoire de l’archipel : peuplement, périodes de famines. L’importance de la musique est à l’origine de manifestations culturelles et de concerts parfois spectaculaires.

Evénements annuels 
3 janvier : fête de N.-D. du Rosaire, île de Maio.
6 janvier : festival des Rois mages.
11 février : fête de N.-D. de Lourdes, île de Santiago.
5 au 9 mars : carnaval à Mindelo, île de São Vicente.
Mai : fête de Santa Cruz, île de São Nicolau.
Mai : festival de Gamboa, île de Santiago.
3 mai : fête de la Sainte-Croix, île de Boa Vista.
3 juin : fête de la Couronne de l’Esprit saint, île de Brava.
Juin : fête de la Saint-Jean, île de Santiago.
Août : grand festival musical de Baia das Gatas, île de São Vicente.
Mi-septembre : festival de Santa Maria, île de Sal.
Octobre : festival Sete Sois Sete Luas, île de Santo Antão.

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