Bonzour !
A la courbe voluptueuse de leurs cocotiers et à la force tranquille de leurs lagons verts, les Seychelles ajoutent une faune et une flore exceptionnelles. Les îles seychelloises les plus fréquentées brillent aujourd’hui encore de tous les attributs des paradis perdus. Capitale de l’archipel, Mahé a su conserver sa beauté d’anse en anse, sa pureté de montagne en montagne et sa paix de forêt en forêt. Praslin, elle, alterne avec un art consommé les plages majestueuses et les criques lilliputiennes, sur fond de forêt, la vallée de Mai, classée par l’UNESCO au patrimoine mondial dès 1983. Quant à La Digue, elle collectionne takamakas, tecks, lataniers, bananiers et cocotiers, dans un écrin montagneux ourlé de sable clair.
Les vacances rêvées existent encore : elles sont seychelloises. Ce songe-là s’étend à d’autres terres de l’archipel, en pointillé sur un océan uniformément tiède, à la fois mordoré et limpide. Denis, réputée pour la pêche au gros. Silhouette, riche de plusieurs dizaines de plantes endémiques. Bird, célèbre pour sa colonie de sternes fuligineux, mais aussi pour ses pailles-en-queue et ses tourterelles-cocos. Félicité, minuscule et luxuriante. Aride, fréquentée par les tortues marines. Thérèse, aux eaux si poissonneuses. A sa manière, chacune de ces îles est éblouissante, et pas seulement à cause de la blancheur du sable ou de l’ardeur du soleil. A l’ombre des palmes et dans la caresse des alizés, toutes réinventent les premiers matins du monde. La gentillesse et l’ouverture d’esprit des Seychellois participent à la fête. Cueilleurs et pêcheurs plus que cultivateurs, ils entretiennent une relation privilégiée avec la nature. Ils en connaissent tous les secrets et ne demandent qu’à les partager avec leurs visiteurs, qu’ils tutoient d’entrée. Ils ont aussi la musique à l’estomac et, à la lueur d’un feu de bois, ils s’emparent du moindre prétexte pour danser le moutia et le sega. Entrer dans la danse, c’est pénétrer l’âme de l’archipel.