Bienvenue
Bienvenue !
C’est une drôle d’histoire d’amour qui lie la métropole à la Réunion. Très souvent citée comme destination chérie des Français, l’île attire autant qu’elle déroute ceux qui ne voudraient voir en elle qu’un paradis tropical ensoleillé. Plus rude et moins balnéaire que ses cousines antillaises, La Réunion ne livre en effet ses secrets qu’à qui prend le temps de l’explorer sous toutes ses facettes.
Car ce département « ultramarin » comme on dit aujourd’hui n’est pas du genre à se laisser bercer au soleil du tropique du Capricorne. L’île est d’une autre trempe. Née des soubresauts de la Terre, elle dresse des flancs tourmentés, modelés par un volcan versatile toujours prêt à bondir hors de son enclos. Loin d’offrir du lagon à gogo, elle tisse à travers de sublimes forêts tropicales, érigées depuis 2007 en parc national, un véritable paradis pour les randonneurs et les chercheurs d’authenticité.
Fille du piton de la Fournaise, la Réunion a ainsi surgi des abysses pour offrir à la lumière des tropiques ses pitons altiers, ses cirques immenses et majestueux, ses criques de basalte noir, ses cascades argentées, ses falaises abruptes et ses plages dorées. La belle a donc du caractère où se mélangent nonchalance créole, beauté sauvage et lagons cristallins, dans le doux bruissement des filaos.
Une belle au tempérament de feu. Le volcan, qui sommeille en son sein et qui se réveille à intervalles réguliers, est en effet constamment présent dans la vie quotidienne des Réunionnais comme dans leur cœur. Et ces Français du bout du monde vivant dans une île incomparable ont puisé dans sa nature multiple et colorée un cocktail de traditions exotiques bercé par des airs de séga langoureux.
Bienheureux Réunionnais qui profitent à longueur d’année des douceurs du lagon de Saint-Gilles, des pique-niques sous les filaos de l’Hermitage, des rouleaux turquoises de Boucan-Canot, de la fraîcheur des Hauts, des fruits et des fleurs qui embaument jour après jour ce véritable jardin d’Eden.
« L’île de la Réunion, mi dis à ou ça l’est mignon, paysage l’est merveilleux et le ciel est tout l’temps bleu, tout le monde y danse séga, z’oreilles aussi dans l’tas, c’est ça que zot aime surtout, tellement ça l’est calou… »