Unis sous la bannière de la valeur humaine, les Azéris sont aujourd’hui citoyens d’un Etat démocratique qui, par ses incommensurables ressources en hydrocarbures, se modernise et se hisse au rang des grandes puissances mondiales. L’Azerbaïdjan se retrouve, à nouveau, à la croisée des mondes occidentaux et orientaux, où enjeux économiques et géostratégie sont les maîtres mots. Nature riche, paysages grandioses, patrimoine d’exception, habitants conviviaux et hospitaliers, l’Azerbaïdjan moderne offre toute sa générosité, à l’image de sa cuisine pleine de saveurs et fragrances, harmonisées d’un mugham à la mélodie si poétique.
Qu’il s’agisse du musée du Louvre ou de ses alter ego dans les différentes capitales européennes, tous ont un dénominateur commun : la sectorisation de leurs départements par aire géographique. Il est alors rare d’y découvrir le Caucase, et d’autant plus l’Azerbaïdjan. Car l’Azerbaïdjan, ce n’est ni l’Europe, ni l’Asie, mais les deux à la fois, soit un gigantesque carrefour où convergent les grands axes Orient-Occident et Nord-Sud. Des routes de la Soie aux montagnes du Caucase où Prométhée fut enchaîné, en passant par les rives du plus grand lac salé du monde – la mer Caspienne –, les climats s’entrechoquent (le pays regroupe 9 des 11 zones climatiques existantes) et les paysages défilent au rythme des populations qui s’y installent. Les traditions jettent l’ancre, les idiomes se mélangent, les religions cohabitent, les cultures se côtoient… Les millénaires d’histoire qu’a connus cette terre objet de toutes les convoitises ont forgé pas à pas l’identité forte dont les Azéris peuvent s’enorgueillir. De l’Azerbaïdjan contemporain, l’azéri est la langue vernaculaire : une langue d’origine turque enrichie de vocables empruntés à l’arabe, au persan et même au français.