Ouverte sur la Méditerranée au Nord, recouverte par le Sahara au Sud, et parcourue d’est en ouest par de longues chaînes montagneuses, l’Algérie étale d’un bout à l’autre de son immense territoire un large éventail de paysages et de couleurs. Alors que ses deux voisins maghrébins drainent chaque année des millions de visi teurs, l’Algérie, où le tourisme n’a pas encore déferlé, a su se faire timide pour conserver toute son authenticité.
D’Alger la blanche à Timimoun l’oasis rouge, des sommets enneigés de Kabylie aux volcans pétrifiés du Hoggar, en passant par les grottes préhistoriques du tassili des Ajjers, il n’est pas une ville, une vallée ou une montagne de ce pays qui ne recèle de trésors naturels et culturels. Visité et occupé dès la plus haute antiquité, les puissances méditerranéennes lui ont laissé en héritage un patrimoine d’une grande diversité : art antique dans les ruines de Timgad et Djemila, style andalou à Tlemcen, constructions arabo-berbères dans les médinas du M’Zab, influences orientales et occidentales dans la cuisine, les lettres et la musique.
Se remettant peu à peu de dix années de drames qui ont profondément meurtri sa société, l’Algérie a désormais ouvert en grand ses portes aux visiteurs étrangers. Elle se refuse toutefois à se lancer dans le tourisme de masse, lui préférant au contraire un tourisme doux et respectueux des cultures et de l’environnement.
Pour l’heure, on pourra donc découvrir un pays se révélant dans sa vraie nature, avec son folklore, ses traditions, l’hospitalité et la générosité de ses habitants, mais aussi ses tourments et ses contradictions. A travers ses grands espaces, ses cités, son superbe littoral, sa culture et ses arts, l’Algérie ne manquera pas de surprendre et de satisfaire toutes les attentes du voyageur, qu’il soit randonneur infatigable, passionné d’histoire et d’archéologie, ou simple amateur de farniente.