Toute cette partie de la côte, principalement entre Trou-aux-Biches et Cap Malheureux, s’est vouée au tourisme. Aucun monument ou musée à visiter, si ce n’est le jardin de Pamplemousses, mais de superbes plages à perte de vue. Hôtels et campements se succèdent à un rythme soutenu, principalement autour de Grand-Baie, aujourd’hui presque totalement urbanisé. C’est l’endroit rêvé pour ceux qui apprécient le jet-ski, le shopping et la vie nocturne. L’intérieur des terres , dominé par les champs de cannes, présente un relief assez plat (prévoir une demi-journée). 

Baie du Tombeau

C’est ici, à l’embouchure de la rivière du Tombeau, qu’en 1615 Pieter Both, gouverneur des Indes néerlandaises, fit naufrage avec toute son escadre. La plage ne présente guère d’intérêt et la baignade y est dangereuse. Bernardin de Saint-Pierre y fait échouer le corps de Virginie après le naufrage du Saint Géran. 

Pointe aux piments

Juste quelques maisons près de l’eau. Les plages les plus belles s’annoncent. Elles sont un peu plus au nord. 

Trou-aux-Biches

Ici débutent les plus belles plages de la côte et la concentration des activités touristiques. Pour simplifier, on pourrait dire que les hôtels de luxe occupent de vastes espaces ombragés en bord de mer alors que les campements et les hôtels de moindre catégorie sont relégués de l’autre côté de la route et se contentent de minuscules terrains. L’aquarium, situé au fond d’un magasin proposant maquettes de bateaux, coquillages et toute sortes de babioles, n’offre qu’un intérêt limité. Le Temple de Triolet est un des temples hindous les plus vénérés de l’île après celui de Grand Bassin. Il se trouve à quelques kilomètres de la côte, un peu à l’écart de l’un des bourgs les plus étendus de Maurice. A l’intérieur des cinq petits bâtiments trônent les divinités, Ganesh et sa trompe d’éléphant, Shiva dansant, etc. En dehors des grandes fêtes, cette visite séduira ceux qui n’ont jamais vu de temple hindou. 

Mont Choisy

En demi-lune, cette plage est l’une des préférées des Mauriciens, non seulement pour ses eaux turquoises et son sable blond, mais aussi parce qu’elle demeure publique. Le week-end, ou lors des vacances scolaires, vous y verrez les Mauriciens pique-niquer, déguster des samosas, des mangues au piment ou des ananas joliment présentés en quartiers. Les Mauriciens faisant bien les choses, cette plage comme toutes les autres, est systématiquement nettoyée. 

Pointe aux Canonniers

Cette pointe abrite le Club Méditerranée, des hôtels de luxe ainsi que de nombreuses villas. 

Grand-Baie

Ici, nous sommes au cœur de la « Côte d’Azur » mauricienne. Restaurants, boutiques, banques se succèdent cachant presque la magnifique baie où mouillent de nombreux bateaux. Ce développement anarchique symbolise les erreurs à ne pas commettre pour les Mauriciens. Undersea walk : Une bonne demi-heure de promenade sous l’eau dans un scaphandre permet de respirer sans problème. Ceux qui craignent de plonger avec des bouteilles ou un tuba profiteront ainsi des poissons multicolores qui virevoltent autour d’eux. Inscription auprès de Dive Shop, Royal Road. 

Peyrebère

C’est la dernière cité touristique de la côte. L’ambiance y est plus populaire et plus calme. Sa plage est réputée posséder le sable le plus fin de l’île. Après Peyrebère, l’agitation disparaît peu à peu. 

Cap Malheureux

Cap Malheureux ? Oui pour les navires qui ont fait naufrage dans les parages. C’est d’ailleurs non loin, à Poudre d’Or comme le rappelle un monument, que le Saint-Géran sombra. Cap Malheureux, l’est aussi pour les français qui, en 1810, virent les Anglais débarquer ici pour conquérir l’île. Sinon, pour les promeneurs, l’endroit porte mal son nom tellement il est charmant. Une poignée de maisons entourent une touchante église blanche et rouge, qui attire la grande foule pour la messe dominicale. Elle se dresse solitaire face à l’Île du Coin de la Mire dont la forme évoque une équerre. En continuant la côte on parvient à de magnifiques criques désertes, comme Anse la Raie où un minuscule temple hindou fait face à l’océan. 

Grand-Gaube

Ce minuscule port, face à l’île Plate, à l’île aux Serpents et à l’île Ronde, a conservé son authenticité. C’est l’un des plus charmants villages de la côte. On se promène entre ses maisons créoles à la recherche des derniers artisans de l’île qui fabriquent des barques en bois de Jack. La France y a financé une école bâtie en pierres noires, preuve tangible que l’on peut construire de beaux bâtiments dans le style du pays.

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