Diego Diaz (XVIe siècle) 
Ce navigateur portugais fait naufrage vers 1500 au nord de l’île. Avec Fernan Soares, qui s’échouera au même endroit dix ans plus tard, ils donnent leur nom à la ville de Diego-Suarez.

Capitaine Misson (XVIIe siècle) 
Bourgeois, marin et pirate, il s’installe dans la région de Diego et y fonde la République pirate de Libertalia.

Radama Ier (1793-1828) 
Ce roi merina étend sa souveraineté sur toute l’île et installe sa capitale à Antananarivo.

Jean Laborde (1805-1878) 
Ce Français créatif et visionnaire sera le conseiller de Ranavalona Ire avant de subir sa xénophobie. Il sera exilé et ne reviendra à Madagascar qu’à la mort de la reine.

Jean-Joseph Rabearivelo (1901-1937) 
Il passe pour être le « poète maudit » de Madagascar. Il a cependant ouvert la voie à une nouvelle littérature malgache, plus moderne mais puisant toutefois l’essentiel de son inspiration dans le respect des ancêtres.

Palais d'été de la Reine Ambohimanga © mwanasimba

Palais d’été de la Reine Ambohimanga © mwanasimba

Raombana (1809-1855) 
Précurseur du mouvement des écrivains sociaux, il peut être considéré comme le premier véritable historien de Madagascar. Son principal manuscrit, fort de 8 000 pages, retrace en détail le règne de la reine Ranavalona Ire.

Joseph Gallieni (1849-1916) 
Peu diplomate, ce général français devient, en 1896, le premier gouverneur général de Madagascar, colonie française.

Joseph Joffre (1852-1931) 
Il fut une figure emblématique du Nord malgache et a donné son nom au village de Joffreville.

Philibert Tsiranana (1912-1978) 
Ce fils de paysans originaire du nord de l’île, fondateur du parti social démocrate et « Père de l’Indépendance », sera, en 1960, le premier président de la République.

Didier Ratsiraka (1936) 
Après l’échec de sa politique socialiste, il ouvre son pays au libéralisme ; après des troubles violents et des élections interrompues, il sera contraint à l’exil en 2002.

Rossy (XXe siècle) 
Ayant commencé sa carrière en jouant une musique de chœur rythmée avec les mains (le vaky soava), il a réussi à développer un style musical personnel. Fidèle bras droit du président sortant Didier Ratsiraka, il réside aujourd’hui en France.

Père Pedro (1948) 
Né en Argentine en 1948, icône du pays depuis plus de 35 ans, le père Pedro se destinait au métier de maçon mais il a choisi de dédier sa vie aux pauvres de la Grande île.

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