Achats et artisanat

Textiles

L’artisanat en laine existe sous les formes les plus diverses : les fameux ponchos et bonnets, mais aussi des pulls ou des vestes superbes moins traditionnels… Les formes et les figures décoratives sont en général caractéristiques d’une culture ou d’une région. La laine d’alpaga est très appréciée, et l’angora se trouve à des prix intéressants.

Céramiques et poterie

Les copies de l’art foisonnant et extrêmement varié des peuples précolombiens valent le détour, des étonnantes pièces des Moches aux céramiques incas. On trouve également de très jolies figurines miniatures issues de l’artisanat populaire.

Retables

Les fameux retables d’Ayacucho (que l’on trouve aujourd’hui un peu partout) sont parmi les objets artisanaux les plus typiques du Pérou. Il s’agit de figurines contenues dans un triptyque en bois aux volets peints. On en trouve de toutes les tailles.

Instruments de musique

Au Pérou et plus encore en Bolivie, on trouve de nombreux instruments typiques de la musique andine. Leur qualité varie, de simple souvenir à instrument excellent. La quena (flûte droite), le charango (sorte de petite guitare), la zampoña (flûte de Pan) ou la tinya (tambour) comptent parmi ses représentants les plus célèbres.

Bijoux

Bien que les mines d’argent se trouvent à Potosí, c’est à La Paz que les bijoux sont les plus intéressants. En or ou en argent, on trouve de superbes pièces artisanales, notamment plaza de los Heroes.

« Ají »

C’est un piment très fort couramment utilisé dans la cuisine péruvienne et bolivienne. Heureusement, il est souvent inclus dans une sauce à part du plat ; les gens peu habitués à la cuisine fortement pimentée peuvent donc demander leur plat « sin ají ».

Arrivée

Le voyageur arrivant au Pérou ou en Bolivie verra tamponner la carte d’arrivée remplie par ses soins. Une fiche de déclaration de douane sera également remise aux autorités. Ces fiches sont distribuées dans l’avion. La carte d’arrivée devra être présentée au moment du départ du pays, sous peine d’amende.

Change

L’euro est désormais répandu pour le change, même si la monnaie reine est le dollar américain. Les distributeurs proposent d’ailleurs de retirer de l’argent en soles ou en dollars. Ne pas changer d’argent dans la rue, sauf éventuellement devant les banques et les offices de police touristique : les arnaques sont fréquentes, surtout à La Paz, et de nombreux faux billets sont en circulation.

Cuisine et boissons

Les cuisines péruvienne et bolivienne sont variées, pimentées dans des limites raisonnables pour un palais occidental. Les innombrables recettes sont issues de traditions régionales souvent métissées par des échanges avec d’autres cultures du monde. La base de l’alimentation quotidienne est le riz, qui accompagne quasi systématiquement chaque plat, et la pomme de terre(papa), dont on consomme des espèces variées. Goûter notamment au camote, une pomme de terre très douce. Manioc, tomates, poivrons et piment font également partie de l’ordinaire. La viande est servie dans des proportions limitées. L’arroz con pollo se compose de poulet cuit dans de la coriandre et de riz vert mêlé à quelques petits pois et carottes. Le seco de pollo en est une variante avec du riz blanc. Le lomo saltado est de la viande de bœuf coupée en lamelles et servies avec des frites, des oignons et des tomates. L’ají de gallina est fait de petits morceaux de poulet dans une sauce douce. L’arroz chaufa est une interprétation péruvienne du riz cantonais Dans le carapulcra, on trouve des pommes de terre « sèches », du porc et des cacahuètes. La papa a la huancaina est une pomme de terre couverte d’une sauce à base de fromage blanc et de piment ; la papa rellena est farcie, généralement au bœuf. Le pollo a la brasa (poulet rôti), servi avec des frites, constitue un incontournable des dimanches péruviens. Citons enfin le « ceviche », un des piliers de la tradition culinaire, ici comme dans de nombreux pays d’Amérique latine. Il s’agit de poisson cru macéré dans du citron et servi avec des oignons, des piments et du maïs. On trouve aussi du ceviche de fruits de mer. On n’oubliera pas les tamales, sorte de pain de maïs cuit dans des feuilles de banane et fourré au bœuf, au porc ou au poulet. Les desserts sont moins nombreux ; citons la mazamora, crème douce à base d’une plante s’apparentant au maïs, que l’on sert généralement avec du riz au lait.

Ne pas boire d’eau du robinet, sauf si elle a été bouillie. A éviter également si possible les glaçons. L’eau se demande plate (sin gas) ou gazeuse (con gas), même si le plus courant à table est de demander un soda (gaseosa). Les vins péruviens sont généralement des vins cuits. Il n’est pas de coutume d’en boire à table. La chicha, boisson légèrement alcoolisée des Incas, est encore très répandue.

Electricité

Bonne nouvelle, le courant est de 220 volts. Pas d’adaptateur nécessaire.

Hébergement

Pérou et Bolivie proposent une infrastructure hôtelière relativement développée dans toutes les catégories, même si les hôtels de standing se font rares en dehors des très grandes villes. Si les grands groupes hôteliers ne sont pas encore tous implantés, certains sont en train de remédier à cette lacune. On peut parfois dormir chez l’habitant, dans des conditions souvent relativement rustiques, bien que nettement améliorées de l’ordinaire de l’hôte. De manière générale et selon la fréquentation touristique des lieux, on se loge de manière confortable à partir de 50 $ (45 €).

Heure locale

Le Pérou est à l’heure GMT-5, la Bolivie à GMT-4. Attention : pas de changement d’heure en hiver ou en été. On compte ainsi 7 h de décalage entre le Pérou et la France durant l’été français, 6 h durant l’hiver.

Horaires d’ouverture

Les jours et horaires d’ouverture sont très variables d’un lieu à l’autre, en particulier pour les sites touristiques. Même pour un lieu donné, les horaires sont souvent extrêmement changeants, au Pérou comme en Bolivie. Les informations concernant les heures d’ouverture dans ce guide n’ont donc qu’une valeur indicative.

Les banques ouvrent du lundi au vendredi de 9 h à 18 h et le samedi de 9 h à 12 h, les administrations sont ouvertes du lundi au vendredi de 8 h 30 à 13 h et de 14 h à 18 h, les ambassades de 8 h à 12 h les mêmes jours. Les boutiques sont ouvertes du lundi au samedi (et souvent le dimanche) de 9 h à 20 h. Les lieux touristiques ouvrent toute la semaine – certains ferment le dimanche ou le lundi – de 9 h à 12 h et de 15 h à 18 h.

Informations touristiques

Des offices du tourisme se trouvent dans les grandes villes. Ils ont leurs propres locaux et se trouvent également dans la plupart des mairies. Prom Perú, une organisation d’Etat en charge de la promotion du tourisme, peut également fournir des informations.

Internet

Les cybercafés(cabinas Internet) sont extrêmement répandus au Pérou comme en Bolivie. On en trouve à chaque coin de rue dans la plupart des villes, y compris dans les agglomérations de petite taille. Le coût d’une heure est d’environ 70 centimes d’euros.

Jours fériés

1er janvier : Nouvel An.

Jeudi et Vendredi saints.

1er mai : fête du Travail.

28 et 29 juillet : fête nationale.

30 août : Santa Rosa à Lima.

8 octobre : bataille d’Angamos.

1er novembre : Toussaint.

8 décembre : Immaculée Conception.

24 et 25 décembre : Noël.

Langue

L’espagnol et le quechua (la langue des Incas) sont les langues officielles du Pérou, auxquelles il faut rajouter l’aymara en Bolivie. De nombreux dialectes ont survécu dans les diverses communautés indiennes. Rares sont aujourd’hui les habitants qui ne parlent pas espagnol. L’anglais est globalement assez peu parlé, en dehors des lieux très touristiques.

Médias

El Comercio est le quotidien national le plus analytique du Pérou. La República, Expreso et Liberación sont également sérieux. Les autres journaux sont plus proches du graveleux que de l’information. En Bolivie, on pourra s’informer par El Diario ou La Razón. Dans ces deux pays, la télévision retransmet beaucoup de telenovelas et d’émissions « people »

« Peña »

C’est un lieu de musique populaire au Pérou comme en Bolivie. En écoutant des groupes jouer des airs folkloriques – et souvent en les admirant danser – on pourra déguster de la nourriture locale. La plupart des peñas sont devenues très touristiques.

Photos/films

Le Pérou comme la Bolivie sont des pays riches en couleurs et en paysages qui font le bonheur des photographes et vidéastes. Mieux vaut éviter de mitrailler les locaux ; certains réclament un pourboire pour poser, mais ce cas reste minoritaire. Penser à utiliser des films adaptés à la forte luminosité qui règne sur les hauts plateaux. Les pellicules se trouvent facilement sur place

Poste et communications

Les téléphones publics fonctionnent à pièces ou à cartes. Mais les téléphones les plus courants, surtout en dehors des grandes villes, sont en fait proposés dans des boutiques ou mêmes dans des stands de rue. De couleur bleue au Pérou, ils fonctionnent uniquement à pièces. Les communications internationales coûtent cher et les cartes du type Holá Perú, qui commencent à arriver sur le marché, allègent un peu la note. Les cartes prépayées – nationales ou internationales – s’achètent dans la plupart des épiceries, annoncées par des pancartes. Les « locutorios », qui se sont récemment multipliés au Pérou, sont des lieux bon marché pour appeler en province et à l’étranger. Ils sont souvent situés dans des cybercafés. En Bolivie, le réseau Entel est utile. Les communications à partir d’un hôtel sont largement majorées. Indicatifs pour appeler la France : 00 33 ; le Pérou : 00 51 ; la Bolivie : 00 591. Les services de poste fonctionnent bien ; compter environ une semaine pour un envoi normal en France (coût d’1 € environ). Eviter les envois de valeur, à tout le moins les effectuer en recommandé (certificado).

Pourboires

La propina (pourboire) est un élément normal de la vie au Pérou ou en Bolivie. Dans les cafés, bars et les restaurants populaires, le service est généralement inclus. On pourra néanmoins laisser une pièce. Dans les restaurants, à partir d’une certaine catégorie, le client ajoute le pourboire au stylo sur la note, voire même sur le ticket de carte de crédit. 10 % du prix de la consommation représente une bonne moyenne. Dans les lieux touristiques, les guides sont tantôt payés au pourboire, tantôt, au contraire, ils n’ont pas l’autorisation d’en recevoir ! Se renseigner donc

Sécurité

Comme beaucoup de pays d’Amérique latine, le Pérou et, dans une moindre mesure, la Bolivie ne sont pas des plus tranquilles. Une certaine pauvreté règne dans les rues et les richesses des touristes attirent logiquement des convoitises. Il ne faut toutefois pas exagérer les risques de vol ou d’ennuis : si le danger peut surgir à tout moment, l’immense majorité des Péruviens et des Boliviens est bien intentionnée. Avec de la vigilance et en appliquant les précautions simples qui suivent, on a toutes les chances de passer un séjour tranquille. Premièrement, laisser le maximum de valeurs dans le coffre-fort de l’hôtel et éviter de se promener avec des objets de valeur apparents (montres et bijoux notamment). Caméscope et autres appareils photo sont rangés dans un sac discret quand ils ne sont pas utilisés. Dans les zones très peuplées, porter le sac devant soi et non dans le dos. En voiture, verrouiller la porte et remonter la fenêtre. Préférer les taxis officiels (enseigne fixe). Eviter enfin de se promener dans les zones les plus pauvres, surtout de nuit. La plupart des vols se font sans violence ; mieux vaut donner ce que l’on a en cas d’agression, puis contacter la police (numéro d’appel au Pérou : 105, en Bolivie : 110).

Soleil

Les Incas étaient les Fils du Soleil et ce dernier distribue en effet généreusement ses bienfaits au Pérou comme en Bolivie. Dans de nombreuses zones, en particulier dans les hauts plateaux et plus encore sur le lac Titicaca, il convient de s’en méfier. Car, si la température est souvent douce, voire fraîche, les rayons sont puissants. Il est donc impératif de se protéger la peau avec de la crème et un chapeau.

« Soroche »

Mal des montagnes en espagnol. Etant donné les altitudes élevées de beaucoup de lieux touristiques (de 3 000 m à presque 5 000 m), il frappe de nombreux voyageurs, généralement sujets à des nausées et des maux de tête. Pour éviter le soroche, le mieux est de monter en altitude par paliers et de se ménager les premiers jours en altitude. Si malgré tout on est atteint, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire que de se reposer en attendant que le corps s’acclimate à l’altitude. Les Indiens ont l’habitude de mâcher de la feuille de coca pour lutter contre le soroche. On pourra plus simplement la boire en infusion.

Sports

Comme partout en Amérique latine, le football est roi, même si le Pérou et la Bolivie ne font pas partie du gotha sud-américain dans cette discipline. Le volley-ball est également très répandu au Pérou. Le trekking et l’alpinisme (andinisme) ont tout naturellement trouvé leur place dans cette région du monde.

Transports intérieurs

En raison de la topographie très montagneuse du pays, l’avion est un moyen de transport presque nécessaire au Pérou. Certaines zones en Amazonie ne sont accessibles que par avion ou bateau. La plupart des villes sont desservies par des lignes intérieures, à l’exception notable d’Arequipa. Le voyageur doit s’acquitter d’une taxe d’aéroport à chaque départ (à Lima, 28,24 $ pour un vol international, 5 $ pour un vol intérieur). En Bolivie également, l’avion constitue une option à considérer. Pour la population locale, le car est le transport roi au Pérou comme en Bolivie. Le réseau de villes desservies est en effet très dense et les prix très abordables. Les véhicules sont dans un état relativement bon, même si l’on aura intérêt à choisir des bus plus confortables. Les trajets durent en effet facilement 8 h, 12 h, voire 24 h, et le voyageur est parfois un peu secoué. Le train est très peu développé et il n’y a guère que pour monter au Machu Picchu qu’il est incontournable. Dans les villes, privilégier les taxis : ils sont très nombreux et bon marché. La nuit surtout, préférer les taxis officiels, c’est-à-dire possédant une enseigne fixe lumineuse et non une simple affichette. Les transports collectifs, certes beaucoup plus pittoresques, réclament une connaissance minimale de la ville pour être empruntés.

Usages et politesse

Les Péruviens sont assez directs dans leur manière d’être. Les hommes se saluent d’une poignée de main, les femmes d’un baiser, tout comme les hommes avec les femmes. L’accolade est très souvent de mise dans tous les cas. On attend de l’homme qu’il se comporte en caballero avec la femme, c’est-à-dire qu’il soit galant.

La danse est une des pierres fondatrices de la socialisation : les dîners sont bien souvent un prétexte à faire un tour de piste.

Combien ça coûte ?

(Prix indicatifs)

Quelques prix au Pérou

Quelques prix au Pérou

Vidéo : Quelques semaines au Pérou

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