Ecossais et Anglais ont reçu la même île en partage, avec une géographie différente. Indissociable, leur histoire est souvent teintée de violence, d’incompréhension, de rancœur. Pour les deux peuples, le troisième millénaire s’ouvre, pourtant, sur une note d’espérance.

Les froidures de la préhistoire (de 8000 à 7000 av. J.-C.)

La peau de bête avant le kilt : l’Ecosse a une vie dès le mésolithique. sept mille ou huit mille ans avant Jésus-Christ, une population nomade chasse et pêche déjà dans ses marais et au long de sa côte escarpée. Il semble que l’Allemagne ait fourni le plus gros du flux migratoire. La Scandinavie la suit de près. La dernière grande glaciation prend à peine fin, les conditions climatiques sont rudes, voire hostiles.
Le socle de peuplement de l’Ecosse évolue lentement. Par rapport à leurs contemporains du bassin méditerranéen, les premiers colons constituent des sociétés très primitives. Il faut attendre trois ou quatre mille ans pour qu’apparaissent, avec le réchauffement du pays, les premières cultures de céréales, les premiers élevages de porcs et de moutons, les premières techniques de tissage, de tannage, de poterie.
A partir du VIe siècle avant l’ère chrétienne, à la suite des Pictes, se succèdent des vagues celtiques en provenance d’Europe.

L’échec de Rome (du Ier siècle av. J.-C. au IVe siècle ap. J.-C.)

Au sommet de sa puissance, César envahit l’Ecosse en deux expéditions, en 55 et en 54 av. J.-C. La conquête romaine est une simple promenade de santé mais, très vite, la population s’organise pour lutter contre un envahisseur qui ne réussira jamais à l’assimiler.
Régulièrement harcelés par les Celtes, les Romains érigent deux remparts d’est en ouest : les fameux murs d’Hadrien et d’Antonin, toujours visibles de nos jours, le premier au sud de l’actuelle frontière écossaise, le second de la Clyde au Forth. Ces protections sont spectaculaires, mais insuffisantes. De plus en plus malmenée, l’armée romaine quitte l’île en 410, ne laissant que peu de traces de son passage.
L’Ecosse y gagne provisoirement un nom latin : Caledonia. L’heure des Scots a sonné.

La naissance d’une nation (498-1328)

Les Scots, venus d’Irlande, s’installent d’abord sur la côte ouest de l’Ecosse et fondent le royaume de Dalriada, dans l’Argyll et les îles avoisinantes.
Avec eux s’ouvre une longue période que les historiens anglo-saxons baptisent le Dark Age.Obscurs, ces cinq ou six siècles sont néanmoins capitaux pour l’Ecosse, puisque s’y réalise un début d’unité du territoire.
Les luttes sont d’abord violentes entre peuples « cousins »: les Scots, les Britons de Strathclyde, les Angles de la Northumbrie, les Pictes du Nord. A partir du VIIIe siècle se multiplient les incursions vikings. En 844, Kenneth MacAlpin profite de la confusion générale et de la décomposition des chefferies pictes pour affirmer la suprématie des Scots. C’est le premier roi d’Ecosse.

Saint Columba, premier unificateur

Les Irlandais sortent des saints de leur île comme les magiciens des lapins de leur chapeau.
En abordant la terre écossaise, les princes scots arrivèrent avec quelques moines dans leurs bagages.
Le plus célèbre s’appelait Columba. Il venait avec la ferme volonté d’évangéliser la Caledonia. Au cours de ses trente-quatre années d’apostolat, il réussit plutôt bien dans sa tâche : lui revient la fondation d’une soixantaine d’églises et de monastères à travers le pays.
L’homme y gagna sa sanctification. L’Ecosse sa christianisation : à la fin du VIIe siècle, toutes les composantes de sa population étaient unies par une même religion.

L’intégration viking

D’abord baptisé Alba, le royaume prend finalement le nom de Scotia. Kenneth MacAlpin, pas plus que ses successeurs, n’a le temps de s’endormir sur ses lauriers. Les Vikings, qui occupent déjà les Orcades, les Shetland et les Hébrides, se rapprochent dangereusement des côtes.
Au nord et au sud-ouest, ils remontent les rivières sans coup férir.
Les combats, escarmouches ou boucheries se multiplient, qui tournent à l’avantage des Scandinaves.
Jusqu’au Xe siècle, les Vikings s’implantent régulièrement en bord de mer, notamment à Caithness et à Dumfries. Ils sont rapidement assimilés par les populations présentes avant eux.

La Vieille Alliance, une longue amitié

Le général de Gaulle se plaisait à rappeler qu’elle constitue la plus vieille alliance européenne : The Auld Alliance fut signée entre l’Ecosse et la France en 1295.
Plusieurs fois renouvelée, elle conduisit les deux pays à combattre l’Angleterre côte à côte, mais aussi, dès le XVIe siècle, à ouvrir les universités françaises aux étudiants écossais.
Marie Stuart passa son enfance à Saint-Germain-en-Laye et le Royal Scots Regiment fit partie de la garde rapprochée de Louis XIII.
Accord politique et militaire, la Vieille Alliance est aussi une longue histoire d’amitié. En 1995, son sept centième anniversaire fut fêté avec émotion par les deux peuples.

Le virage anglo-normand

Le Scot Malcom III Canmore est sacré roi en 1058.
L’homme est à la fois habile et énergique.
Avec lui, le pays accède au calme et à la prospérité, même si son développement apparaît plus lent que celui de la chrétienté en général. Margaret, son épouse, accroît le prestige de la cour.
C’est une princesse anglo-saxonne.
L’anglais devient la langue des pouvoirs, et politique et religieux, du royaume.
Avec le couple royal s’achève la période purement celtique de l’Ecosse. Ses héritiers poursuivent son anglicisation culturelle, en même temps qu’ils réorganisent la société sur le modèle féodal, avec l’octroi de chartes royales aux villes nouvelles. David Ier, notamment, n’hésite pas à distribuer des terres et des charges à des nobles anglais.
De nouveaux barons apparaissent, tels les Fitz-Alan, Cumming ou Bruce, d’origine normande.
Profondément anglophile, David Ier n’en proclame pas moins, haut et fort, l’indépendance de l’Ecosse. Equilibre d’autant plus précaire que l’Angleterre rêve d’établir définitivement sa suzeraineté sur le pays.
La crise de succession, qui s’ouvre en 1286, conduit les Anglais à intervenir en Ecosse.

Le retour à l’indépendance

La lignée des Canmore s’interrompt. Deux cousins se disputent le trône : Robert Bruce et John Baillol.
Le pays sombre dans l’anarchie. Edouard Ier d’Angleterre se pose en arbitre et choisit Baillol. Proclamé roi à Berwick, celui-ci prête serment de fidélité à Edouard à Newcastle : « Je, Jehan de Baillol, roi d’Ecosse, deviens votre homme lige de tout le royaume d’Ecosse avec ses appartenances… »
C’est, sans ambiguïté, le discours d’un vassal.
L’Angleterre est parvenue à ses fins, mais son arrogance et sa tyrannie exaspèrent vite la population.
John Baillol finit par se révolter. On l’emprisonne à la tour de Londres.
Apparaît, alors, un chevalier inconnu.
C’est aussi un homme des tempêtes : William Wallace, interprété, à l’écran, par Mel Gibson (Braveheart).
Porté par la colère et le patriotisme ambiants, il organise la résistance et bat l’armée d’Edouard au pont de Stirling en 1297.
L’Angleterre reprend la main, mais l’espoir a germé. Un autre Robert Bruce, petitfils du rival de John Baillol, est couronné à Scone en 1306.
L’homme a de la poigne. Il réussit, à la fois, à obtenir la soumission des différents fiefs écossais et à bouter l’Anglais hors des frontières du pays.
Sa victoire de Bannock-burn (1314) est restée célèbre.
En 1328, le traité de Northampton reconnaît l’indépendance de l’Ecosse.

La saga des Stuarts (1371-1692)

Les successeurs de Robert Bruce manquent d’envergure, et les troubles se succèdent.
Quand les Stuarts (du clan Stewart) arrivent au pouvoir, l’Ecosse est exsangue. Robert II est le premier de la prestigieuse lignée à monter sur le trône, le 26 mars 1371.
La dynastie des Stuarts va durer près de trois cent cinquante ans et, au prix de mille rebondissements tragiques, unir solidement l’Ecosse à l’Angleterre. Avec Robert II, puis avec les quatre Jacques qui lui succèdent, le pays retrouve, non sans mal, ordre et richesse, même s’il demeure une mosaïque de grands fiefs plus ou moins turbulents.
Avec la fin du Moyen Age s’ouvrent les premières universités, à St Andrews, à Glasgow, à Aberdeen. Apparaissent les grands châteaux, qui rappellent ceux de la vallée de la Loire. S’épanouit la littérature de langue écossaise (Scots language).
L’Eglise, elle, s’affirme plus que jamais comme l’une des principales forces du pays.

La Réforme triomphante

En épousant Marguerite Tudor, sœur du futur Henri VIII d’Angleterre, Jacques IV favorise le rapprochement entre les deux royaumes.
Une lune de miel éphémère.
Le souverain écossais s’allie, en effet, aux Français, en guerre contre les Anglais.
Il est vaincu et tué à la bataille de Flodden (1513). A genoux, l’Ecosse reçoit, de plein fouet, les idées calvinistes, qui se répandent rapidement à partir de 1550. John Knox, leur grand propagateur, encourage les émeutes.
Son discours séduit une grande partie de l’aristocratie, qui instaure l’Eglise réformée, dite presbytérienne, en 1560.
Marie Stuart abdique, à la fois sous les coups de boutoir de la Réforme et la pluie de scandales qui entachent son règne.
Elle se réfugie en Angleterre, auprès de sa cousine et rivale Elisabeth Ire. Celle-ci la fait emprisonner, puis exécuter en 1587. Un mythe est né.

L’union des couronnes

En 1603, Elisabeth Ire meurt sans descendance. Ironie de l’histoire, c’est Jacques VI, roi d’Ecosse et… fils de Marie Stuart, qui monte sur le trône d’Angleterre. Il prend le nom de Jacques Ier et s’installe à Londres avec sa cour. L’union des couronnes est consommée.
L’Ecosse, elle, reste aux prises avec les conflits religieux et souffre de l’absence de son souverain. Le nouveau roi ménage protestants et catholiques.
Pas Charles Ier, son fils et successeur, qui tranche pour la liturgie anglicane et la prépondérance des évêques. Le pays bascule dans la rébellion.

Luttes fratricides

En 1638, les Ecossais signent un National Covenant rétablissant l’ordre presbytérien.
En Angleterre, rien ne va plus entre le Parlement et Charles Ier. Profitant de cette tension, les covenantaires (covenanters) s’allient aux parlementaires contre le roi. Guerre civile annoncée. Les forces royalistes sont battues à Naseby, le 14 juin 1645, par les troupes d’Oliver Cromwell.
Les Highlanders, avec le marquis de Montrose à leur tête, prennent fait et cause pour Charles Ier. Ils sont cruellement défaits à Philiphaugh, le 13 septembre 1645. Charles Ier est exécuté quatre ans plus tard, alors que Cromwell se pose en maître absolu de l’Angleterre.
Occupée par les Anglais de 1651 à 1660, l’Ecosse est contrainte et forcée de s’unir au Commonwealth.

Le massacre de Glencoe

La chute du très catholique Jacques VII d’Ecosse (Jacques II d’Angleterre) sonne le glas de la dynastie des Stuarts. Avec, en 1689, l’accession au trône de Guillaume d’Orange et de son épouse Marie, fille de Jacques VII, l’Eglise écossaise est reconnue comme distincte et indépendante de celle de l’Angleterre. La reine est une femme effacée. Guillaume, lui, possède une forte personnalité et gouverne en solitaire.
Sans renier son engagement calviniste, il s’irrite des conflits religieux qui déchirent le pays depuis près d’un siècle et souhaite l’apaisement. Ses subordonnés, eux, sont beaucoup plus vindicatifs.
En 1692, ils fomentent l’assassinat du clan des MacIan, soupçonnés d’être jacobites, c’est-à-dire favorables aux Stuarts. L’épisode, baptisé « massacre de Glencoe », est encore très présent dans la mémoire collective des Highlands et de l’Ecosse tout entière.

L’acte d’Union (1700-1880)

L’Ecosse est très affaiblie par ses luttes religieuses, ses querelles de succession, ses échecs commerciaux.
Ses structures sociales sont figées. Sa monnaie est dévaluée. Economiquement, elle se trouve à la merci de l’Angleterre. Au début du XVIIIe siècle, c’est vraiment devenu un pays pauvre. Son revenu annuel est de 160 000 livres sterling, contre 5,7 millions de livres aux Anglais. En 1707 est votée la fusion des Parlements écossais et anglais en un Parlement de Grande-Bretagne. C’est l’acte d’Union, ou traité d’Union.
Désormais, le Parlement de Westminster est seul maître du jeu. L’économie écossaise se redresse rapidement. Les troubles ne cessent pas pour autant. C’est que les jacobites espèrent toujours le retour d’un roi Stuart. Les soulèvements s’enchaînent.
Le plus célèbre est conduit par le prince Charles-Edouard, en 1745 : le fameux Bonnie Prince Charlie, soutenu par les catholiques et les Highlanders. Comme les précédents, il tourne court.

Le drame des Hautes Terres

Pour les Highlands, sonne l’heure d’une terrible répression.
Les clans sont démantelés, les armes prohibées, les droits coutumiers abolis, les tartans, plaids et autres kilts interdits. Le but est évident : effacer la culture celtique et intégrer, par la force, les Highlands à la Grande-Bretagne.
A partir de 1790, les Highlanders sont chassés des vallées de l’intérieur, notamment celles du Sutherland. Cette politique d’éviction est connue sous le nom de Clearances.Beaucoup de ses victimes choisissent l’exil. Tandis que les Lowlands s’enrichissent, les Highlands se dépeuplent.
Il faut attendre la seconde moitié du XIXe siècle pour que les Hautes Terres retrouvent une partie de leur identité perdue, grâce au mouvement romantique et aux romans de Walter Scott.

Victoria, agent touristique des Highlands

Tous les ans, mon cœur devient plus attaché à ce cher paradis : ainsi s’exprime, dans son journal de voyage (Leaves from a Journal of our Life in the Highlands), la reine Victoria à propos du château de Balmoral.
Avec son époux, le prince Albert, elle fit construire cette demeure néo-gothique en 1855, au cœur des Grampians, scellant ainsi la réconciliation royale avec les Hautes Terres. A intervalles réguliers, elle y menait une existence paisible et familiale qui l’enchantait.
Son enthousiasme fut communicatif. Grâce à elle, les Highlands devinrent une destination touristique à la mode. Ironie du destin : c’est à Balmoral que son cher mari contracta la bronchite qui l’emporta.

A l’horizon nationaliste (1880-1990)

D’abord spectaculaire, notamment à Glasgow, le développement industriel s’essouffle au début du XXe siècle. L’entre-deux-guerres conduit à une crise économique grave et persistante. Les difficultés sociales qui en découlent entraînent un regain nationaliste.
En 1934, voit le jour le Scottish National Party (SNP). Son influence va grandissant et, en 1970, son premier représentant est élu à la Chambre des communes. En 1974, il obtient 11 sièges. Le gouvernement central, conservateur dans les années 1970 et 1980, multiplie les atermoiements.
Mrs Thatcher, notamment, s’oppose fermement à tout éclatement du Royaume-Uni. En Ecosse, le mécontentement grandit.

« Bond, James Bond »

Fidèle à ses engagements électoraux, Tony Blair, nouveau chef du Parti travailliste, crève l’abcès.
En 1997, le référendum sur la restauration du Parlement d’Edimbourg recueille une majorité écrasante : 74,3 % des votants répondent « oui ». La nouvelle assemblée, inaugurée par la reine deux ans plus tard, est dotée de nombreux pouvoirs.
Pas assez, cependant, pour le SNP, qui vise l’indépendance pure et simple de l’Ecosse. Dans sa démarche, il bénéficie d’un soutien de poids : l’agent 007 lui-même, autrement dit le populaire acteur Sean Connery, très attaché à la spécificité de son pays. En 2007, le SNP obtien la majorité au Parlement.

Repères chronologiques

De 8000 à 7000 avant J.-C. : peuplement de l’Ecosse, civilisation très primitive.
VIe siècle av. J.-C. : vagues celtiques.
Ier siècle av. J.-C. : Jules César débarque en Ecosse.
IIe siècle ap. J.-C. : construction des murs d’Hadrien et d’Antonin.
410 : les Romains quittent le pays.
498 : invasion des Scots venus d’Irlande.
563 : saint Columba prend pied sur l’île d’Iona.
Fin du VIIIe siècle : début des raids vikings.
844 : Kenneth MacAlpin, porté sur le trône par les Scots et par les Pictes, devient le premier roi de l’histoire écossaise.
1124-1153 : David Ier assoit le prestige de la monarchie.
1295 : signature de The Auld Alliance entre l’Ecosse et la France.
1297 : soulèvement populaire conduit par William Wallace.
1314 : bataille de Bannockburn, les Anglais sont défaits par Robert Bruce.
1328 : le traité de Northampton reconnaît l’indépendance de l’Ecosse.
1371 : accession au trône des Stuarts.
1558 : Marie Stuart épouse le dauphin de France.
1560 : John Knox fonde l’Eglise presbytérienne.
1587 : exécution de Marie Stuart.
1603 : union des couronnes écossaise et anglaise, avec l’accession de Jacques VI au trône d’Angleterre.
1638 : pacte pour le maintien de l’Eglise presbytérienne (The National Covenant).
1651 : après la campagne victorieuse de Cromwell, l’Ecosse adhère au Commonwealth.
1660-1690 : guerres de religion.
1692 : massacre de Glencoe, dans les Highlands.
1707 : les royaumes d’Ecosse et d’Angleterre, dont les Parlements fusionnent, sont définitivement réunis par l’acte d’Union.
1715 : refusant l’acte d’Union, les jacobites se soulèvent.
1745 : à la tête des jacobites, Bonnie Prince Charlie est défait à la bataille de Culloden.
1790 : ouverture du canal du Forth à la Clyde.
De la fin du XVIIIe au milieu du XIXe siècles : répression menée contre les Highlanders (The Clearances), beaucoup émigrent.
1843 : scission dans l’Eglise d’Ecosse.
1886 :The Crofters Act garantit aux métayers leur maintien sur les terres qu’ils louent.
1900 : fondation du Parti travailliste (Labour Party).
1934 : fondation du Parti nationaliste écossais (Scottish National Party).
1945 : élection du premier député issu du Scottish National Party.
1952 : Ian Fleming crée James Bond.
1967 : premiers forages pétroliers en mer du Nord.
1997 : référendum approuvant la restauration du Parlement écossais.
1999 : élection du Parlement et mise en place d’un exécutif.
2007 : Le SNP devient le parti le plus important de l’Assemblée écossaise.
2010 : D. Cameron est nommé Premier Ministre du Royaume-Uni.  
2016 : Brexit 
2017 : Référendum pour la sortie de l’Union Européenne, 62% pour le maintien dans l’UE

Lire la suite du guide