Achats et artisanat
L’Asie centrale présente d’une contrée à l’autre, d’une civilisation à l’autre, les occasions d’achat les plus diverses. Les pays de tradition nomade offrent, du tapis à la yourte, le travail de la laine et du cuir, tandis que les pays sédentaires proposent plutôt leurs variations, du suzané aux bijoux, sur les thèmes de la soie, du coton, dela poterie-céramique et du métal.
Quant au bois, il est ouvré par tous avec un même bonheur dans les directions les plus diverses. Enfin le Xinjiang apporte à l’ensemble une valeur ajoutée : celle de la Chine.
Pour vos emplettes, les galeries d’art existent dans les capitales, souvent dans les grands magasins. Mais, dans une région encore rustique comme l’Asie centrale, vous aurez plus de plaisir – et de profit – à flâner dans les bazars ou à trouver vos petites merveilles chez le producteur-artiste au hasard des promenades et des rencontres.
L’artisanat nomade
Il est d’abord celui du feutre. Les femmes kirghizes et parfois kazakhes, de djaïloo en djaïloo – le campement d’été -, vous révéleront volontiers toutes les facettes de leur talent. Ala-kiiz, tapis de feutre coloré, chirdaks, tapis de feutre cousus, iront d’autant mieux orner votre maison – et la calfeutrer – que vous aurez un ameublement moderne dont ils rehaussent l’esthétique.
Le feutre est aussi l’occasion de créer des babouches très chaudes, des petits personnages, des sacs muraux, des couvre-chaises, des dessous-de-plat, des napperons et surtout d’admirables broderies qui mettront beaucoup de couleur, de confort et d’inattendu dans votre intérieur. Mais tout ceci pèse assez lourd et vous aurez intérêt, pour éviter l’excès de bagages, à utiliser un transitaire, surtout si votre choix se porte aussi sur une yourte.
La mode aidant, la « maison grise » comme l’appellent les Kirghizes, devient un article d’exportation. On en trouve maintenant de toutes les tailles et même à la dimension des enfants. Une yourte moyenne de 6 m de diamètre, toute équipée et ornée, se vend neuve sur le terrain l’équivalent de 2 960-3 380 €. Notons que les douanes, en ce domaine, sont pour l’instant assez tolérantes.
Il n’en va pas de même pour les tapis, notamment turkmènes, dits « de Boukhara ». Au Turkménistan, il faut une autorisation officielle pour exporter un tapis de plus de 6 m2. Il est donc plus efficace, même si cela coûte plus cher, de s’adresser à Achkhabad aux magasins d’Etat qui vendent les tapis avec la licence d’exportation.
D’autres tapis centre-asiatiques, en dehors des rustiques ghilims du Kachka-daria, présentent un grand intérêt : il s’agit des tapis de tente kazakhs, en voie de disparition, et des tapis de haute laine du Pamir. Ces derniers, dans les vallées reculées, sont encore fabriqués avec des couleurs naturelles, en particulier le rouge garance. Une fois rendus en Occident, ils auront à subir un traitement chimique pour perdre leur odeur de suint. De même, tout article importé de laine et feutre, y compris la yourte, devra être immédiatement traité tant nos mites en raffolent.
Le travail du cuir est un autre talent des nomades, grands cavaliers et chasseurs. L’art de la bourrellerie et du traitement des peaux s’est conservé et se traduit parfois par l’apparition sur certains bazars de selles, de harnachements, de fourrures, d’une facture et d’une qualité étonnantes.

Fabrication de tapis Turquie By: Jane drumsara – CC BY-NC-SA 2.0
L’artisanat sédentaire
Il a tendance à se cacher et il faut aller à sa rencontre dans les petits ateliers familiaux mis en coupe réglée par les galeries d’art. Ces dernières présentent surtout des articles anciens et l’on peut penser que le savoir-faire s’est perdu. Ce n’est pas toujours le cas: les ousto, les maîtres, existent encore en tout domaine.
Vous devez partir à leur recherche, par exemple dans le labyrinthe de l’oasis de Khotan au Xinjiang, et vous découvrirez l’ébouillantage des cocons, le dévidage, puis le tissage de la soie sur laquelle l’artisan crache de l’eau pour la rendre humide et, en fin de compte, à des prix modestes, la soie ikat ou mordorée, matière la plus douce et la plus irréelle qui soit. Un peu plus loin, c’est l’atelier du papier à calligraphie qui vous attend.
A Samarcande, si vous savez fouiner dans les mahalla (quartiers indigènes), vous découvrirez enfin la vieille dame ouzbèke ou tadjike qui a usé ses yeux et sa vie à la confection des « suzané », tissus brodés aux mille arabesques, et qui s’efforce de transmettre son art aux keline, ses belles-filles soumises. Dans la ville de Richtan, au Ferghana ouzbek, la céramique est un enchantement : des liagane ou grands plats à « plov » (riz pilaf), aux piala, bols, tout est d’un bleu profond ou céleste.
Les ateliers de ferronnier et d’orfèvre, encore visibles à Boukhara, se raréfient. Les bijoux traditionnels en métal noble, alliage de cuivre et d’argent, si élégamment sertis, ont souvent laissé place à des reproductions maladroites, si ce n’est à des découpages d’aluminium. On peut tout de même en trouver de présentables.
La sculpture sur bois de karagatch (orme) peut être observée dans le vieux quartier de Khiva : munis d’instruments rudimentaires, de jeunes apprentis gravent dans la masse très dure les motifs traditionnels du Khorezm. Le résultat se rapprochera des portes monumentales des palais, des mosquées. Mais le travail sur bois concernera aussi, avec beaucoup d’habileté, la confection des bechik – berceaux -, des tables basses, des pandjara – cloisons ajourées -, des plafonds à caissons et surtout l’édification de ces élégantes colonnes reposant sur une base très étroite, aussi légères d’aspect que de constitution solide, qui dans les maisons se trouvent à l’avant des « aïvanes » – auvents.
L’ébénisterie la plus raffinée persiste pour la confection méticuleuse des instruments de musique, des plus simples comme le komouz, la mandoline kirghize, jusqu’à l’ahurissant balanzoukat, sorte de luth à 21 cordes des Pamiri.
Carte
Avant de partir en vacances, pensez à acheter une carte détaillée qui vous sera très utile durant votre voyage. Les cartes que vous trouverez sur place sont rarement en français et pas toujours très précises. Blay-Foldex propose plus de 100 cartes routières et touristiques, pour toutes les destinations en France et dans le monde. Vous pouvez acheter les cartes Blay-Foldex dans les principales librairies.
Change
L’organisation du change est variable d’un pays à l’autre. Au Xinjiang, les hôtels sont équipés d’un comptoir qui permet d’effectuer le change au taux officiel sans commission, mais uniquement sur la base de devises et de chèques de voyage. Mais ce comptoir n’étant pas toujours ouvert, le change dans les couloirs de l’hôtel et dans la rue persiste.
Dans les autres pays d’Asie centrale, le même système existe dans les grands établissements mais avec une commission qui peut être importante. Au Kirghizstan, au Kazakhstan et dans une moindre mesure au Tadjikistan, les bureaux de change sont nombreux dans la rue mais ne fournissent la monnaie locale que contre des devises, dollars et euros surtout.
En Ouzbékistan, où le change vient de se libéraliser avec un seul taux, mieux vaut encore demander un reçu de change pour justifier les dépenses de devises au moment du départ. Au Turkménistan, enfin, une récente réforme monétaire (octobre 2008) par suppression de trois décimales a renforcé la lutte contre le marché noir. Les bureaux de change, situés dans quelques hôtels et magasins, demeurent peu nombreux.
Les cartes bancaires et les chèques de voyage sont d’un emploi assez courant au Kazakhstan, un peu moins au Xinjiang et au Kirghizstan, exceptionnel en Ouzbékistan et sont à exclure au Tadjikistan (sauf à Douchanbé) comme au Turkménistan. Dans les trois derniers pays, pour éviter bien des tracas, il conviendra d’arriver avec des devises fortes – dollar de préférence à l’euro – que vous changerez dans les capitales où le taux est plus favorable.
Cuisine et boissons
Les « chefs » incontestés de la cuisine centre-asiatique sont les Ouighours, suivis de près par les Ouzbeks. Est-ce dû à une marinade ou à une cuisson particulières ? Les « chachlik » ou brochettes de viande qu’ils préparent, notamment les jiger kebab et les tonor kebab cuits au four et servis sur des « nan », galettes de pain rondes, ont une saveur unique.
Ce survol gastronomique du Xinjiang serait bien incomplet si on ne tirait au passage la révérence aux raisins muscats de Tourfan et aux melons si moelleux de Hami.
Le plat national des Ouzbeks est le « plov », riz pilaf mitonné avec de la viande, de l’oignon et des carottes jaunes dans le sempiternel kazan, la marmite centre-asiatique. Selon les villes, on ajoute du raisin sec, des pois chiches, des coings, etc., ce qui fait que chaque cité a « son plov ». Un autre plat ouzbek délicieux est le « domlama », sorte de pot-au-feu de viande de mouton accompagnée de nombreux légumes.
La cuisine des nomades est à base de viande, de laitages et de pain. Elle a ses inconditionnels qui sont surtout kazakhs, kirghizes, turkmènes. Le « bech barmak » se prépare accompagné de nouilles plates qui mijotent avec de la viande de mouton ou de cheval, le tout arrosé d’un bouillon de légumes.
Certains Occidentaux peuvent le trouver succulent.
En revanche, la simple vue des choutchouk, saucisses de cheval des Kazakhs et des Kirghizes, leur fera entreprendre une manœuvre dilatoire…
La boisson centre-asiatique célébrée par excellence est une création nomade : le « koumiss » nouveau, lait de jument fermenté et légèrement alcoolisé, fait des heureux au printemps. Il se consomme jusqu’en fin d’été, tant que les juments poulinent. Au dire des Kirghizes, ses vertus thérapeutiques, voire métaphysiques, ne se comptent plus…
Electricité
Les coupures de courant sont fréquentes, en dehors des capitales notamment. Dans les provinces lointaines, elles peuvent durer plusieurs jours. Le courant est toujours de 220 volts. Les prises de type ancien – les plus fréquentes – nécessitent, pour être compatibles avec nos fiches, un adaptateur que l’on se procure assez facilement sur place.
Hébergement
Les capitales et les grands centres comportent maintenant de bons, voire d’excellents hôtels à l’occidentale. Leur seul défaut est de coûter cher et d’isoler de la population. Dans ces mêmes villes, les hôtels moyens sont en général corrects. Mais en province, dans les hôtels de chefs-lieux, le convenable jouxtera le sordide. Heureusement l’initiative privée, notamment celle des B&B et des yourtes d’hôtes, gomme peu à peu les vestiges soviétiques.
Heure locale
Au Turkménistan, en Ouzbékistan et au Tadjikistan : 3 h de plus qu’en France en été, 4 h en hiver.
Au Kirghizstan : 4 h de plus qu’en France en été. Au Kazakhstan : selon les fuseaux horaires, entre 3 et 5 h de plus qu’en France.
Au Xinjiang : selon l’heure officielle, celle de Pékin, 6 h de plus qu’en France en été, 7 h en hiver (en pratique 4 h et 5 h).
Horaires d’ouverture
Au Turkestan occidental, les services publics sont ouverts du lundi au vendredi de 8 h ou 10 h jusqu’à 17 h. La pause a lieu en général de 12 h à 13 h. Les horaires particuliers sont indiqués à l’entrée. Les horaires d’ouverture des musées peuvent être capricieux. Les entreprises privées ouvrent en général de 8 h à 18-19 h et les banques de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h du lundi au vendredi.
Une bonne partie d’entre elles ouvrent encore le samedi matin. Les petits commerces privés et même de grandes chaînes observent des horaires beaucoup plus souples. Les magasins Narodnyi sont même ouverts 24 h sur 24.
Au Turkestan oriental, l’influence de l’heure de Pékin fait que les services publics ouvrent dès 8 h et parfois 7 h pour fermer dès 15 h.
Informations touristiques
Au Kirghizstan et au Kazakhstan, de nombreuses agences ayant pignon sur rue mais aussi les grands hôtels offrent l’information et les services souhaités. Il en va de même, mais dans une moindre mesure, en Ouzbékistan. Au Xinjiang, on obtiendra renseignements et réservations soit auprès des hôtels touristiques, soit auprès des antennes de CITS (China International Travel Service). Au Turkménistan et de moins en moins au Tadjikistan, le tourisme demeure sous le contrôle de l’Etat : le bureau « tourisme » des grands hôtels peut y fournir les éclaircissements désirés.
Jours fériés
Seul le 1er janvier est chômé dans tous les pays d’Asie centrale. Le 21 mars, Navrouz, ou fête du Printemps, et le 9 mai, jour de la Victoire, sont célébrés partout sauf au Xinjiang. Seul le Kazakhstan est assez misogyne pour ne pas se reposer le 8 mars, fête des Femmes. La fête du Travail, le 1er mai, est encore jour férié au Kirghizstan, au Tadjikistan et au Xinjiang.
Le cheval a sa fête, fin avril, en Ouzbékistan comme au Turkménistan. D’autres jours chômés solennisent à des dates diverses l’indépendance et la Constitution. Il existe enfin des célébrations originales comme la Noël russe (7 janvier), fériée chez les Kirghizes, le nouvel an chinois (fin janvier) célébré au Xinjiang, la fête de la Capitale commémorée le 10 juin au Kazakhstan, le jour de l’Unité nationale solennisé le 27 juin au Tadjikistan.
Le Turkménistan est le champion des jours fériés puisqu’on y compte 20 jours de fête contre une moyenne de 8 jours ailleurs. On y commémore entre autres le drapeau (19 février), le tapis (25 mai), le melon (10 juillet), la jeunesse étudiante (17 novembre), le pain (30 novembre), le bon voisinage (7 décembre) et la neutralité (12 décembre).
Langues
Un seul pays d’Asie centrale échappe au règne des langues turques : il s’agit du Tadjikistan où la langue officielle, le tadjik, est indo-européenne. Au Xinjiang, la place laissée au turk ouighour ou kazakh s’amenuise au profit du chinois mandarin, langue d’Etat. Partout ailleurs, la langue officielle est celle de la nationalité titulaire, toujours turque.
Notons quand même qu’au Kirghizstan, le kirghize est langue d’Etat à côté du russe, langue officielle. En dehors de ce dernier pays, le russe défend bien ses positions au Kazakhstan et au Tadjikistan mais recule en Ouzbékistan et au Turkménistan où la jeunesse ne le parle plus guère. L’anglais est en fort progrès chez les jeunes tandis que le français, encouragé à l’époque soviétique, garde de beaux restes dans les générations plus âgées.
Médias
Journaux
La presse nationale présente un certain intérêt au Kirghizstan et dans une moindre mesure au Kazakhstan, mais est insipide ailleurs. A Almaty et Bichkek, la presse anglophone locale (Times of Central Asia) est en vente dans les principaux kiosques et les grands hôtels. Au Xinjiang, le China Daily fait le point sur l’actualité nationale et internationale, version officielle.
Télévision
Au Turkestan occidental, à côté des chaînes de télévision en langues locales, figure toujours au moins une chaîne en russe. Des chaînes en anglais existent à Almaty et Bichkek. Dans ces deux capitales, des nouvelles sont données en anglais le soir par certaines télévisions locales. Au Xinjiang, un bulletin d’information est diffusé en anglais après le journal du soir et en français dans la nuit.
Photos et films
Les pellicules diapo ne sont pas en vente. En revanche, vous trouverez partout des pellicules couleur « papier », des piles au lithium, des cassettes numériques et des CD vierges. Notamment au Xinjiang et en Ouzbékistan, il est interdit de photographier et de filmer les installations militaires, les ponts, aéroports et certains ministères.
Poste et communications
Les bureaux de poste ouvrent du lundi au vendredi de 8 h à 17 h ou 19 h selon les pays et le samedi de 8 h à 16 h mais le courrier peut exiger plus d’un mois pour parvenir en France (quand il parvient !). Le téléphone est relativement satisfaisant pour les communications intérieures. Il est devenu bon marché pour les relations internationales, au moins dans les grands centres kazakhs, kirghizes, chinois et ouzbeks, grâce aux cybercafés.
Une solution pratique consiste à se procurer, lorsque cela est possible, une carte SIM du pays à placer dans son propre mobile, afin d’utiliser le réseau au tarif local. Le courrier électronique est devenu le moyen le plus simple et le plus économique pour communiquer.
Sécurité
En dépit de la recrudescence des vols, de la corruption et du crime organisé, les capitales d’Asie centrale restent encore des destinations assez sûres. Seules quelques provinces du Tadjikistan (vallée de Garm, haut Zeravchan), la province kirghize de Batken et certains faubourgs peuvent présenter des risques pour des touristes isolés. Si l’on évite de se déplacer de nuit, les dangers encourus sont fortement diminués. La résistance ouighoure au Xinjiang demeure discrète dans ses manifestations qui ne se sont jamais attaquées aux touristes.
Sports
Les sports de combat (boxe, karaté, etc.), pour lesquels les Centre-Asiatiques sont très doués, prolongent la tradition turco-mongole du « kureuch », la lutte menée à pied ou de l’odarych menée à cheval. Mais c’est encore le « baïgué », course à cheval, ou la compétition du « bozkatchi », « oulak-tortych », sorte de polo où l’on se dispute à cheval une carcasse de bélier, qui présentent le plus grand pittoresque : l’oulak-tortych se court de l’automne au printemps dans les champs, en particulier le 21 mars, le jour du Navrouz (nouvel an iranien).
Transports intérieurs
L’Asie centrale, comme la Chine, marche à deux vitesses ; d’un côté un réseau d’autoroutes ou de voies express en plein développement, des aéroports ultra-modernes, de l’autre des pistes où les télègues ou arbas, carrioles traditionnelles, ont du mal à sortir des fondrières. Sur ces chemins, les vieux camions, autobus et voitures soviétiques font preuve d’endurance à défaut de confort.
La chute de l’URSS a porté un coup au transport des passagers par chemin de fer qui persiste cependant du fait du coût croissant des lignes intérieures d’aviation. Si le réseau d’autobus stagne, les liaisons par taxis, notamment collectifs, ont tendance à se développer.
Usages et politesse
Si cracher ne choque pas, en revanche se moucher en public est d’une grande impolitesse. Si l’on est reçu dans une maison, il faut ôter ses chaussures par respect et par hygiène. Au cours d’un repas à l’asiatique, alors que vous êtes accroupi devant la nappe portant les mets, évitez de mettre les pieds sur cette nappe. Les musulmans considérant la main gauche comme impure, elle ne doit pas être utilisée pour saisir des aliments dans un plat commun ou pour recevoir une tasse ou une assiette que l’on vous tend. Si vous êtes invité, n’arrivez pas les mains vides !
Combien ça coûte ?
(Prix indicatifs en $)
Un pain (nan, lepiochka) | 30 cents |
Un thé | 50 cents |
Une minute de communication pour la France (café Internet) . | 30 cents |
Un timbre pour l’Europe | 50 cents |