José Luis Rodríguez Zapatero - Président du gouvernement espagnol

José Luis Rodríguez Zapatero – Président du gouvernement espagnol

Les Comunidades et les partis politiques

Le régime démocratique espagnol est une monarchie parlementaire. Le pouvoir est confié au parlement, ou Cortès, et au gouvernement, dont le président élu est, depuis 2004, José Luis Rodriguez Zapatero. Les Cortès, d’origine médiévale, sont formés d’une assemblée législative, élue tous les quatre ans au suffrage universel, et d’un conseil exécutif. S’il ne gouverne pas, le roi Juan Carlos Ier de Bourbon a un rôle de garant de la démocratie. La Constitution, promulguée en 1978, respecte les particularismes des régions d’Espagne. Le Pays Basque et la Catalogne, piliers de l’industrie espagnole, ont revendiqué et accédé les premières à l’autonomie régionale. En 1982, les statuts d’autonomie ont été votés pour l’ensemble des dix-sept Comunidades. Chacune est divisée en provinces et possède son gouvernement. Tous les quatre ans, les Espagnols votent deux fois, pour élire un gouvernement national et régional. La répartition des compétences entre Etat et régions varie selon les atouts, notamment économiques, de chacune. Reviennent aux autonomies, l’aménagement du territoire, l’urbanisme, le logement, les travaux publics, l’agriculture, l’élevage et un développement économique en accord avec une politique générale. L’Etat garantit le droit des personnes, les droits sociaux et économiques (commerce extérieur, banque, finances). La législation régionale n’est pas autorisée à contrer les intérêts nationaux, ni la constitution. L’autonomie financière des régions est permise par une fiscalité locale, par des subventions d’Etat et par le transfert d’une partie des impôts sur le revenu.

Les partis politiques en Espagne

Face au PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) fondé en 1879, le PP (Parti populaire), réunissait à l’origine la droite franquiste ralliée à la démocratie. Le PCE (Parti communiste espagnol) s’associe à d’autres partis minoritaires regroupés autour du PSOE pour former Izquierda Unida ou Gauche unie. Les partis régionalistes (le PAR ou Partido Regionalista Aragonés, le PANCAL ou Partido Nacionalista de Castilla y Leòn) et les partis nationalistes sont très présents dans la vie politique des régions historiques de Catalogne, du Pays Basque et de Galice. Le CiU (Convergencia i Uniò) représente le nationalisme catalan au pouvoir en Catalogne et le COAGA (Coaliciòn Galega) un nationalisme galicien sans doute plus modéré. Au Pays Basque, le Parti nationaliste basque et Euskadiko Eskerra (Gauche basque) luttent pour une indépendance nationale, comme les partis extrémistes formant la coalition Herri Batasuna (Unité populaire) en contact avec l’ETA et qui attisent la violence et la haine. En 2003, Herri Batasuna a été déclarée illégale en Espagne et est désormais regardée comme une association terroriste par une majorité des pays étrangers.

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