Organisation politique et administrative 

La République sud-africaine est composée depuis 1994 de neuf provinces : Gauteng, Nord-Transvaal, Transvaal Est, Etat libre d’Orange, Kwazulu-Natal, Nord-Ouest, Cap Nord, Cap Est et Cap Ouest. Les quatre anciennes provinces du Transvaal, d’Orange, du Natal et du Cap ont été fondues avec les dix bantoustans créés au temps de l’apartheid pour donner le nouveau découpage. En 1994 et 1995, de nouvelles règles politiques ont été mises en place pour remplacer les anciennes qui reflétaient l’apartheid. Le principe « un homme, une voix » a permis le déroulement d’élections législatives libres pour la première fois dans le pays. Celles-ci ont amené au parlement une majorité de députés noirs, membres de l’ANC (Congrès national africain). Mais la transition démocratique telle qu’elle a été négociée dans le processus de démantèlement de l’apartheid a prévu de conserver pour les minorités une participation au pouvoir. Une large place institutionnelle a donc été laissée aux représentants du Parti national (plus important parti politique blanc) et de l’Inkatha (soutenu par le peuple zoulou). C’est ainsi que des ministères clefs ou encore le commandement de l’armée demeurent entre les mains des Blancs. La nouvelle donne politique sud-africaine a néanmoins permis au pays de retrouver, au cours des années 1990, sa place dans le concert des nations. L’Afrique du Sud est à nouveau membre du Commonwealth, de l’Unesco, de l’ONU, de l’OUA (Organisation de l’unité africaine) et du groupe des pays non-alignés. Pretoria est la capitale du pays et le siège du gouvernement alors que le parlement siège au Cap. De janvier à juin, le gouvernement voyage ainsi de Pretoria au Cap. Bloemfontein abrite pour sa part la cour suprême fédérale. Un administrateur et un conseil provincial élu assurent l’administration de chacune des provinces.

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