Achats et artisanat

Côté shopping, une règle d’or : fuir les boutiques pour touristes qui offrent à des prix souvent prohibitifs des objets… made in China. Les meilleurs produits de l’artisanat crétois : bijoux, cuir et les spécialités alimentaires se trouvent soit dans les petits villages, soit dans les magasins spécialisés des grandes villes. Moins chers qu’en France et remarquablement travaillés, les bijoux en argent ornent les vitrines de nombreux orfèvres. A Héraklion, ne manquez pas Fanourakis (Kalokerinou 32) ou encore Ariane (Dikiossynis). Et à Réthymnon, Papadourakis (Koundourioti, 70). A La Canée, le quartier vénitien regorge de bijoutiers qui offrent des modèles anciens de bonne qualité, notamment dans la rue Khalidon. Pour les tissages et les broderies, spécialités traditionnelles de l’île, rien ne vaut la rue principale du village d’Anogia. Les femmes y exposent de superbes nappes, des jetés de lit, des panneaux muraux, des coussins et des sacs en laine ou brodés de coton. Comme partout en Grèce, les objets en cuir offrent un excellent rapport qualité-prix. Sandales, ceintures ou sacs, on n’a que l’embarras du choix et l’on peut même se faire faire des bottes traditionnelles (stivania) sur mesure dans la plupart des grandes villes. A Réthymnon, une seule adresse : 63, rue Souliou. Les objets typiques de la vie rurale, comme les cloches pour les chèvres ou les pots en métal coloré, peuvent faire des cadeaux originaux et inattendus, tout autant que les curieux komboloïs (chapelets de perles), les couronnes de mariage (ces pains dorés ornés de motifs de fleurs, d’oiseaux, de serpents), ou… une bouteille de raki ! Sans oublier les petits coquillages et les éponges de mer. Icônes et antiquités ne peuvent être exportées. Pour les amateurs de douceurs, pas question de quitter la Crète sans une solide provision d’huile d’olive (sublime !), de miel et de raisins secs. 

Arrivée

Que vous atterrissiez sur l’aéroport de La Canée ou sur celui d’Héraklion, vous ne rencontrerez aucun problème pour atteindre le centre-ville. Il existe, en effet, de nombreuses liaisons de bus, et les aéroports ne sont pas très éloignés : 6 km pour Héraklion et 14 km pour La Canée. Vous pouvez également prendre un taxi sans crainte, le prix des courses n’étant généralement pas très élevé. Veillez seulement à ce que le chauffeur déclenche son taximètre dès le départ. 

Boissons

En Crète comme dans toute la Grèce, l’eau du robinet est très saine et se boit avec plaisir. Largement consommé à l’heure de l’apéritif, l’ouzo et ses saveurs anisées laisse toutefois la place au raki, l’alcool local, que l’on consomme le plus souvent pur et à toute heure de la journée. Les vins crétois, servis en bouteille ou en carafe, sont parfois d’une qualité remarquable. Les vins rouges de Sitia se dégustent avec les plats de viande tandis que les blancs résinés de La Canée ou Héraklion, lorsqu’ils sont bien choisis, accompagnent parfaitement les plats de poisson. 

Kritsa Crete_42 © George M. Groutas

Kritsa Crete_42 © George M. Groutas

Carte

Avant de partir en vacances, pensez à acheter une carte détaillée qui vous sera très utile durant votre voyage. Les cartes que vous trouverez sur place sont rarement en français et pas toujours très précises. Blay-Foldex propose plus de 100 cartes routières et touristiques, pour toutes les destinations en France et dans le monde. Vous pouvez acheter les cartes Blay-Foldex dans les principales librairies. 

Costume

En Crète, le contraste se révèle souvent saisissant entre les tenues portées dans les villes et celles choisies dans les villages. A Héraklion ou à La Canée, jeunes et moins jeunes optent pour des vêtements branchés qui n’ont rien à envier à ceux des autres pays d’Europe. D’ailleurs, les marques ont parfaitement compris cet engouement pour la mode occidentale et ont ouvert leurs boutiques dans les rues piétonnes de ces villes. Dans les petits villages de montagne, en revanche, il n’est pas rare de voir encore de vieux paysans porter le costume traditionnel. Il est constitué de la vraka, un pantalon aux allures ottomanes, très large et resserré aux genoux, de hautes bottes, une simple chemise et un foulard en filet noir dans les cheveux. Plus rare, le costume féminin se porte désormais seulement durant les fêtes folkloriques des villages : long pantalon blanc recouvert d’une jupe, gilet court et foulard… Brodés à la main, évidemment ! 

Danse

N’en déplaise au fameux Zorba, le sirtaki n’est quasiment jamais dansé en Grèce… En revanche, le folklore traditionnel est ici bien présent et même dans les bars branchés de La Canée ou de Héraklion, il n’est pas rare de voir en fin de soirée esquisser quelques pas de syrto ou de pendozalis… Jeunes et vieux, les Grecs en raffolent ! 

Ecriture

Les 24 lettres de l’alphabet grec se prononcent aujourd’hui très différemment du grec ancien appris à l’école. Les hellénistes pourront toutefois déchiffrer le nom des rues et les panneaux indicateurs. Dans les grandes villes, et sur toutes les routes ou presque, les informations sont également écrites en caractères latins et, bien souvent, traduites en anglais.

Églises

L’accueil des religieux est relativement inégal et, dans tous les cas, mieux vaut visiter les églises en dehors des offices. Les femmes ne doivent jamais passer devant l’iconostase, le chœur leur est interdit. Lors des visites, il est essentiel de se présenter épaules et jambes cachées. Attention ! Certains couvents refusent les femmes en pantalon. 

Electricité

Le courant électrique est de 220 volts et les prises sont généralement compatibles avec le matériel de l’Europe occidentale. En cas de problème, il est très facile de trouver un adaptateur. 

Heure locale

Hiver comme été, il faut ajouter une heure par rapport à Paris, Genève ou Bruxelles.

Horaires

Les principaux musées ouvrent du mardi au dimanche de 8 h 30 à 15 h (et tous les jours de 8 h à 19h/19h30 en été). Les magasins ouvrent du laundi au samedi de 8 h à 15 h (également de 17 h à 20 h les mardis, jeudis et vendredis). Quant aux boutiques de souvenirs, elles ferment rarement avant 23 h. Les banques sont ouvertes du lundi au vendredi de 8 h à 14 h 30 mais, dans certaines grandes villes, les bureaux restent ouverts un peu plus tard, jusqu’à 16 h ou 17 h. 

Informations touristiques 

Les ONHT (offices nationaux helléniques de tourisme) ont un bureau dans toutes les villes et les gros bourgs. On y trouve une documentation importante et très bien faite : cartes de l’île, liste d’hôtels, horaires des bus et des ferries, le tout en anglais et en français. 

Kafeneio

Ils sont partout, dans les villes comme dans le plus petit village, plantés au beau milieu d’une place ou au détour d’une ruelle. Véritable institution, le kafeneio constitue le centre de la vie sociale. Pendant des heures, les hommes y jouent aux cartes, au tavli (sorte de jacquet) ou discutent politique en tripotant leur komboloï (ce curieux chapelet de perles dépourvu de toute utilité). On y retrouve aussi le pope, qui détient les clés de l’église à visiter… Selon l’heure et l’humeur, on déguste le raki, la bière, le coca ou un délicieux jus de pêche local (nektar rodakinou). Et si vous demandez un café, sachez qu’il ne ressemblera en rien à l’espresso à l’italienne. Il s’agit, en fait, d’un café turc (qu’il est plus diplomatique d’appeler ici café grec : elleniko). Il est également possible de demander un Nescafé, servi chaud ou délicieusement glacé (frapès). 

Krikri

Appelée également agrimi, cette petite chèvre sauvage est devenue l’emblème de l’île. Exclusivement crétoises, les krikris sont aujourd’hui bien menacées. Longtemps chassées, elles bénéficient à présent d’une protection officielle, mais il ne reste plus que quelques petits troupeaux dans les montagnes Blanches et dans les monts situés au sud de la plaine de Messara. 

Langues

La langue officielle est le grec, mais les Crétois, notamment dans les montagnes, parlent encore le dialecte. Il s’agit d’une forme méridionale du grec, caractérisée par une prononciation particulière et de nombreux archaïsmes. Ainsi, certains mots viennent tout droit du grec ancien ou du byzantin.

Marchandage 

En Crète comme dans toute la Grèce, le marchandage a tendance à disparaître. On continue néanmoins de discuter les prix pour des antiquités, ou encore, l’achat d’objets en grand nombre sur les marchés. 

Médias

Les Grecs adorent les journaux et la radio. Quant à la télé, ils vivent avec puisqu’elle est allumée en permanence, histoire de mettre un peu d’animation ! Les quotidiens grecs nationaux et régionaux sont vendus dans toutes les librairies, où on trouve également bon nombre de publications étrangères, à un prix toutefois majoré et avec une ou deux journées de retard. 

Naturisme

Le monokini est toléré sur les rivages touristiques mais il choque aujourd’hui encore beaucoup de Crétois : à éviter notamment sur les plages familiales ! En revanche, deux hôtels sont ouverts aux amateurs de naturisme : le Kalipso Cretian, village près de Plakias, et le Vritomartis, à côté de Hora Sfakion. 

Péryptère

Il a la taille d’un kiosque mais c’est en fait un véritable supermarché en miniature, ouvert quasiment 24 heures sur 24. On y trouve tout : cigarettes grecques (Karelia) et américaines, journaux, bonbons, mais aussi lacets, coton, aspirines, lames de rasoir, piles, komboloï… Bref, le péryptère est rempli du sol au plafond et il faut souvent s’y reprendre à deux fois pour apercevoir la tête de son propriétaire ! Dernière nouveauté : le presto café metrio, un Nescafé frappé vendu en sachet avec son verre. Il suffit d’ajouter de l’eau et de secouer… 

Photo et vidéo

Les cartes numériques commencent à se trouver un peu partout, mais il vaut mieux acheter son matériel à l’intérieur des magasins spécialisés climatisés, plutôt que dans les kiosques, où les films sont souvent entreposés… en plein soleil ! Attention ! Bon nombre d’églises et de musées l’affichent dès l’entrée : il est interdit de photographier les œuvres d’art. Mieux vaut respecter rigoureusement la règle.

Politesse

En Crète comme en Grèce, les relations sociales ne sont pas soumises à des codes trop stricts et il est très facile d’entrer en contact avec la population. En dépit de l’affluence touristique, les Crétois ont conservé un sens de l’hospitalité et, surtout, une vraie curiosité envers l’étranger. Les marques de sympathie sont nombreuses, même si les rapports amicaux se créent, en fait, petit à petit, pour devenir profonds et durables. Si l’on est invité ou si l’on doit rejoindre des amis, il faut savoir que la conception du temps est relativement différente qu’en France… « Venez dans l’après-midi » signifie après six heures. Le déjeuner commence vers 14 h et le dîner vers 21/22 h. S’il est normal d’appeler des gens vers 23 h, il est en revanche totalement indélicat de téléphoner entre 15 h et 17 h, sieste oblige ! Certains gestes peuvent également prêter à confusion. Lever la tête (comme pour dire oui en France) signifie non. Et pas question de tendre la main, paume ouverte et doigts écartés ! Pour les Grecs, il s’agit de la moutza, un geste de malédiction. Hormis ces quelques attitudes, rappelons également qu’il vaut mieux éviter de parler politique, religion ou encore de l’Europe, ce qui peut déclencher des passions difficilement contrôlables… 

Poste et communications

En Crète comme en Grèce, poste et téléphone sont deux services indépendants. La poste(tahidromeio)assure l’envoi des lettres et des paquets à une vitesse relativement lente : au moins une semaine pour la France ! Les timbres sont également vendus dans les kiosques et les magasins de cartes postales.
Pour téléphoner ou envoyer fax et télégrammes, il faut se rendre dans les bureaux de l’OTE, ouverts tous les jours de 7 h à 23 h. Des cabines téléphoniques à carte permettent également d’appeler partout et à toute heure (carte en vente dans les postes et les péryptères) : 100 unités offrent environ 5 minutes de communication avec la France. Certains kiosques proposent aussi d’utiliser des téléphones à compteur : pratique seulement si la rue n’est pas trop bruyante ! Pour appeler en France, composer le 00 33 suivi du numéro de son correspondant sans le zéro. Pour téléphoner sur place, faire précéder le numéro de l’indicatif régional approprié si l’on change de région. Héraklion: 281, La Canée: 2821, Réthymnon : 2831, Agios Nikolaos : 2841… 

Pourboire

Dans les villages de montagne peu touristiques, donner un pourboire est injurieux. En revanche, il est de bon ton de laisser un peu d’argent dans les bars et les restaurants des grandes villes car le service (10 % environ) n’est jamais compris dans les prix. Bref, le pourboire est une question de feeling, y compris avec les paroissiens chargés d’ouvrir les églises pour les visites. 

Protection de la nature

Dans ce domaine, la Crète entame tout juste sa prise de conscience… Il n’existe pas encore de véritable politique de protection de l’environnement, comme en témoignent des constructions dénaturant les plus beaux sites ou la présence d’égouts aux abords de certaines plages. Cependant, les choses commencent à changer. De gros efforts sont faits pour les collectes d’ordures et la propreté des plages. Enfin, de grandes affiches rappellent qu’il faut être très vigilant en matière d’incendies de forêts. Ne jamais allumer de feu, ne pas jeter de cigarettes allumées : des conseils à respecter à la lettre !

Restaurants

Relativement rares, les restaurants sont destinés exclusivement aux touristes et servent une cuisine internationale. Pour goûter la véritable gastronomie crétoise, il faut se rendre dans les tavernes, des lieux tout simples avec des tables recouvertes de nappes en papier ou en plastique. Bien que la plupart proposent aujourd’hui une carte, il n’est pas rare que le patron demande à ses clients de se rendre dans la cuisine pour choisir directement leurs plats. La tradition veut que l’on en commande plusieurs qui sont tous servis en même temps : hors-d’œuvre, salade, plat principal. En effet, les Crétois ne suivent pas un ordre particulier dans leur repas et, selon l’envie, se servent en piquant avec leur fourchette dans les assiettes communes à tous. Si les tavernes restent le lieu privilégié des Crétois, les ouzeries obtiennent de plus en plus de succès. On y vient pour boire l’ouzo (ou le raki), mais aussi pour goûter les mezze. Il s’agit de plats miniatures et toujours délicieux : simples olives, salade de calamars, beignets de seiche ou de viande, tiropita. A découvrir absolument !

Sécurité

En pleine saison et dans les quartiers les plus touristiques, quelques restaurateurs peuvent afficher une honnêteté relative et il est toujours prudent de vérifier son addition. En dehors de cela, la Crète est une île très sûre : les vols y sont rares et plus souvent le fait d’étrangers que d’autochtones. Mieux vaut, tout de même, respecter certaines précautions : ne jamais laisser ses affaires sans surveillance sur une plage ou dans une voiture, etc.

Sports

La Crète est, bien sûr, le paradis des sports nautiques, et beaucoup d’hôtels proposent planche à voile, scooter marin, etc. La côte de l’île est la mieux exposée aux vents, mais la voile se pratique, également, dans la baie de Sitia et à l’ouest de Réthymnon. Dans toute la Crète, de multiples pistes surplombant la mer ou à flanc de montagne se prêtent parfaitement aux randonnées à pied ou à VTT. Certaines églises byzantines et quelques plages sublimes ne sont d’ailleurs accessibles qu’à pied. Pour en savoir plus, les amateurs contacteront le Club Grec de montagne (OSE, Héraklion, 74, av. Dikaiossynis, tél. : 2810 227 609),qui organise des trekkings de un ou plusieurs jours dans des endroits superbes et mal connus. 

Tavli

Voici, et de loin, le jeu le plus populaire de toute la Grèce. Le tavli n’est rien d’autre que notre jeu de jacquet, appelé « tables » à l’époque de la domination franque, au XIIIe siècle, d’où vraisemblablement leur nom. Si vous souhaitez entrer en contact avec des Crétois, entamez avec eux une partie de tavli à la terrasse d’un kafeneio. Il n’y a pas de meilleure recette !

Transports intérieurs

En voiture 
Pour visiter l’île dans sa totalité, louer une voiture est indispensable. Les agences sont nombreuses et les prix étonnamment… variés. Les deux grandes compagnies, Avis et Hertz, offrent les meilleures garanties mais les tarifs sont élevés. En contrepartie vous n’aurez pas les pneus lisses (à votre charge en cas de crevaison), les franchises vertigineuses et les mauvaises surprises sur lesquelles vivent malheureusement trop de compagnies locales. La vitesse est limitée à 50 km/h en ville, 80 km/h hors agglomération et 100 km/h sur les grands axes.
Attention ! Les contrôles de police sont fréquents.

En moto, en scooter et à vélo 
Proposés dans les mêmes agences, mais bien moins chers que les voitures, les motos et les scooters sont de plus en plus prisés en Crète. Attention toutefois à la qualité des véhicules proposés. Les plus courageux choisiront le vélo, parfait pour circuler le long des côtes et pour découvrir les villages des plateaux, mais seuls les plus sportifs aborderont les régions montagneuses, notamment le centre et l’ouest de l’île. Chaque grande ville possède un ou plusieurs loueurs de vélos.

En taxi 
Ils effectuent, en règle générale, des trajets longue distance. Il existe des tarifs officiels, affichés dans chaque aéroport, mais l’usage veut que l’on s’entende au préalable avec le chauffeur sur le prix de la course. Pour les autres parcours, les prix peu élevés sont automatiquement affichés sur les taximètres.

En car 
Une formule bon marché et, surtout, une excellente façon de rencontrer des Crétois, qui prennent souvent le bus pour se rendre au marché du village voisin ou faire une visite à la famille. Tous les sites touristiques sont desservis par des bus locaux, les horaires, les lieux de départ et d’arrivée étant affichés dans les gares routières et dans les offices du tourisme. Les arrêts sont facilement reconnaissables : un panneau bleu avec la mention stasis.

En bateau 
Des caïques assurent des liaisons le long de la côte, notamment au sud, mais elles ne sont pas régulières. Vous pouvez également demander à un pêcheur de vous emmener vers une crique ou un autre village, mais sachez qu’aucun n’est autorisé à transporter des passagers.

Combien ça coûte ?

(prix indicatifs)

Une entrée dans un musée 3 €
Un pourboire dans une église 1 €
Un repas dans une taverne 8 à 23 €
Un café grec dans le café d’un village 1 €
Un café grec ou un Nescafé à Knossos 3 €
Un verre de raki 1 €
Une bouteille d’ouzo 2,5 €
Une carte téléphonique de 100 unités 4,5 €
Un litre d’essence sans plomb 1,1 €

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