Achats et artisanat

Les tentations sont infinies et les occasions, innombrables. Pas un site sans magasins de souvenirs, pas un restaurant sans un coin boutique, pas un hôtel sans galerie marchande. Sans compter les quartiers dédiés au shopping sur des kilomètres dans le moindre centre-ville. En règle générale, on ne marchande pas dans les magasins, mais sur les stands de site et de rue, oui. Chaque région a sa spécialité, que l’on pourra acheter directement dans les ateliers de production – lorsqu’on en visitera -, dans lesquels on aura une garantie de qualité moyennant un prix parfois légèrement supérieur

Antiquités

En principe, les antiquités que l’on pourra acquérir et exporter sans problème sont postérieures à l’ère Qianlong, qui se termine en 1796. Un cachet de cire, apposé sur l’objet ou sur une étiquette, tiendra lieu d’autorisation d’exportation. Il ne faut cependant pas espérer réaliser des affaires chez les antiquaires. En Chine, on se montre très au courant des prix pratiqués sur les grandes places internationales.

Pierres dures et perles

Les Chinois sont passés maîtres du travail de l’agate, du jade et autres pierres dures. Il faut mettre le juste prix pour une sculpture délicatement ciselée, mais pendentifs et bagues sont tout à fait abordables. Plus original : un sceau-cachet, gravé à son nom en caractères chinois ou en lettres latines, que l’on pourra faire tailler dans une jolie pierre dure. Les perles de culture produites dans le delta du Yangzi ou dans le lac Dian à Kumming ont de belles irisations dues à leurs formes irrégulières. On en fait même une crème de beauté.

Marché - Bowrington Road © Tangka

Marché – Bowrington Road © Tangka

Art populaire

Lanternes en soie ou en papier, cerfs-volants du Shandong en forme de dragons ou de libellules, figures du théâtre d’ombres ciselées dans de la peau d’âne, papiers découpés multicolores, paires de baguettes en bambou, estampes du nouvel an, figurines en bois, en argile, en tissu, vannerie de bambou… autant de trésors à prix modique à chiner sur les marchés.

Matériel de calligraphie

Passionnés des arts du pinceau, les Chinois en fabriquent le nécessaire avec un soin infini : papiers nuageux parsemés de parcelles de mica, bâtons d’encre parfumés au camphre, pinceaux aux manches travaillés à l’émail cloisonné ou à la laque, pierres à encre finement sculptées dans le schiste.

Soieries

Elles font courir le monde depuis plus de deux mille ans. On en trouve partout, de toutes les qualités et à des prix imbattables. Elles sont plus particulièrement fabriquées autour de Shanghai, Suzhou, Hangzhou, où l’on peut visiter usines de dévidage de cocons de soie, fabriques de brocart et ateliers de broderie. Soie fine, soie grège, shantung, brocart, soie au mètre, soie taillée en chemisiers, robes, vêtements ouatés : on peut se couvrir de ce doux matériau de la tête au pied !

Céramique

Céladons de Hangzhou, figurines en terre vernissée de Luoyang ou de Xi’an, bleu et blanc du Jiangxi et du Fujian, porcelaines peintes de Canton : les arts du feu sont à l’honneur et existent dans toutes les tailles.

Acupuncture

La médecine traditionnelle repose sur une philosophie différente de la médecine occidentale. Le corps est considéré comme un ensemble, parcouru de points en rapport avec l’énergie organique ou psychique. Ces points sont répartis sur des lignes, ou méridiens, et l’action des aiguilles d’or ou d’argent permet d’augmenter ou de diminuer la quantité relative d’énergie dans un méridien particulier, rétablissant l’équilibre. Même souci d’équilibre dans les préparations médicinales. En Chine, les officines ressemblent à des cuisines. Ecorce d’eucomis, bulbes de fritillaire, racines de codonopsis, angéliques chinoises… Les ingrédients sont combinés à la manière d’une recette, suivant chaque prescription individuelle. Cette médecine douce soulage efficacement les petits embarras du voyage, tels rhume, douleurs et fièvre.

Arrivée

L’aéroport de Pékin est à 27 km et 40 minutes de trajet au nord de la ville. Très fonctionnel, il possède deux unités séparées : l’une pour les vols intérieurs, l’autre pour les vols internationaux. L’ouverture d’un 3e terminal est prévue pour l’été 2008. Il est desservi par cinq lignes de navettes (Airport Shuttle Bus), qui circulent entre 6 h et le dernier avion, avec une fréquence de 15 ou 30 min. Pudong, l’aéroport international de Shanghai est à 35 km (50 min.) à l’est du centre-ville auquel il est relié par cinq lignes de navettes, qui circulent entre 7 h 30 et le dernier avion, avec une fréquence de 20 à 30 min., ainsi que par le Maglev, un train à sustentation magnétique (toutes les 15 min., de 8 h 30 à 17 h 30, trajet 8 min).
Son terminus est la station de Longyang lu, au sud de Pudong où l’on doit prendre une correspondance pour le réseau métropolitain. Baiyun, l’aéroport international de Canton est au nord du centre, à 34 km (1 h par les six lignes de navettes, qui circulent toutes les 30 min., entre 7 h et 22 h). Une ligne de métro le relie directement à la gare centrale. L’aéroport international de Hong Kong est situé à Chek Lap Kok, sur la côte nord-ouest de l’île de Lantau. Des bus font la navette avec la presqu’île de Kowloon et l’île de Hong Kong, également desservies par les trains Airport Express (toutes les 10 min., entre 6 h et 0 h).
Dans l’avion, deux formulaires, « arrival »et « health », sont distribués au voyageur. Le premier doit être présenté au contrôle de police par les détenteurs d’un visa individuel. Le second est collecté par le bureau de quarantaine à l’entrée en Chine. Les guichets de la Banque de Chine sont ouverts à l’arrivée des vols et des distributeurs permettent de retirer directement des devises avec une carte bancaire internationale. N’oubliez pas de reconfirmer votre vol retour 72 h avant la date de retour : vérifiez, au moment de l’achat de votre billet que vous disposez des coordonnées du transporteur en Chine.

Change

Tous les hôtels touristiques sont équipés d’un comptoir qui permet d’effectuer son change au taux officiel et au cours du jour, sans commission, mais uniquement sur la base de devises et de chèques de voyage. Conserver les bordereaux remis à chaque opération : ils sont indispensables pour convertir ses devises restantes à la sortie du territoire. Les succursales de la Banque de Chine permettent de retirer des yuan avec sa carte bancaire.

Chien

C’est vrai, on cuisine le chien en Chine, et certaines villes s’en font même une spécialité. Cette viande grasse réputée énergétique est surtout consommée en hiver. Mais qu’on soit rassuré si l’on ne souhaite pas tenter l’aventure : la viande de chien est un mets prisé et cher, qu’on ne servira pas à la place d’une autre viande, à moins que vous n’en ayez commandé. Mais on apprécie aussi la gent canine autrement qu’à table ! C’est d’ailleurs la grande mode aujourd’hui de posséder un chow-chow ou autre pékinois, compagnie longtemps strictement interdite pour des questions d’hygiène.

Cuisine et boissons

Loin d’être monolithique, la cuisine est à l’image de ce pays continent : d’une formidable diversité. On y mange de tout, cuit et préparé de toutes les manières possibles.

Thé

Au pays du thé, on ne souffre jamais de la soif. C’est une bonne idée d’adopter l’habitude chinoise qui consiste à emporter sa mini-Thermos garnie de feuilles de thé et que l’on peut recharger en eau bouillante au restaurant ou auprès des samovars à disposition dans les gares et les aéroports.

Eau

L’eau du robinet n’est pas potable, mais l’on aura toujours dans sa chambre, même dans l’hôtel le plus simple, une Thermos d’eau suffisamment bouillie pour être saine. On trouve partout des bouteilles d’eau minérale, gazeuse ou plate.

Bière

Extrêmement bon marché, vendue en canettes ou en bouteilles, son goût varie selon les villes, qui possèdent chacune une brasserie. Elle est toujours blonde et légère.

Vins et spiritueux

En Chine, on désigne du même terme générique, jiu, les alcools (c’est-à-dire des produits distillés après fermentation) et les produits qui résultent d’une fermentation alcoolique, bière (pijiu), vin de raisin (putaojiu) ou vin de riz glutineux(nuomijiu).
Le vin de raisin le meilleur, sinon le plus réputé, est le Dynasty, fabriqué au Hebei avec la technologie de Rémy Martin. Les collaborations avec des compagnies occidentales sont de plus en plus nombreuses, et on trouve maintenant d’autres marques de vin, telles Great Wall, Dragon Seal, etc.
L’alcool le plus réputé de Chine est le maotai (55°), un alcool de sorgho fabriqué au Guizhou.
La grande mode est au cognac, qui est de tous les banquets, mais les Chinois ignorent son origine française. Pour eux, c’est du balandi, terme dérivé de l’appellation anglaise brandy.

Electricité

220 volts. Les prises à fiches plates sont les plus répandues, mais il est très facile d’utiliser les fiches rondes aux normes françaises : débrancher la télévision (il y en a toujours une, même dans l’hôtel le plus minable), neutraliser le point supérieur de la prise triangulaire avec un crayon, et ça marche !

Ganbei

L’usage, lors d’un banquet ou d’un bon repas, est de faire ganbei, « cul sec », en échangeant un toast avec les autres convives. Lors des banquets d’entreprises ou de réunions de cadres, on ne se limite jamais à un trou normand. Les bouteilles vides roulent, les convives aussi. Un entraînement solide est nécessaire.

Hébergement

Grandes villes et sites touristiques possèdent de bons, voire d’excellents hôtels de style occidental. De nombreux établissements ont été construits ces dernières années, y compris des adresses de charme ou de grand luxe.
Les hôtels standard des villes moyennes sont sans charme, mais fonctionnels (eau chaude, climatisation l’été, chauffage l’hiver).
Les petits hôtels des chefs-lieux de canton et les zhaodaisuo dépendent parfois de l’initiative privée, et le convenable côtoie le pire. Le zhaodaisuo est un hébergement conçu pour la clientèle chinoise. Dans cette catégorie, confort et entretien sont des plus variables. Salles de bains et toilettes peuvent être communes (un bloc sanitaire par étage) ou individuelles.
Partout, on trouvera toujours du savon, une brosse à dents, du dentifrice, une paire de tongs en plastique et une énorme télé couleur.

Heure locale

Dans ce pays traversé par quatre fuseaux horaires, tout le monde tourne à l’heure de Pékin. Quand il est 12 h à Pékin, il est 6 h en France en été et 5 h en hiver.

Horaires d’ouverture

Les services publics fonctionnent du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h. Les guichets de banque sont ouverts du lundi au vendredi (parfois le samedi matin), de 9 h 30 à 11 h 30 et de 13 h à 16 h (ou 17 h), mais de plus en plus d’agences de la Banque de Chine sont équipées de distributeurs automatiques ouverts 24 h sur 24. Les musées et les sites ouvrent entre 9 h et 17 h en moyenne, les horaires de fermeture communiqués étant ceux des guichets. Ils ferment en général une demi-heure plus tard en été (avr.-oct.). Commerces et restaurants privés ont des horaires beaucoup plus souples : ils n’ouvrent parfois pas avant 10 h, mais ne ferment qu’à 22 h, certains restant même ouverts 24 h sur 24.

Informations touristiques

Si les services touristiques correspondent de plus en plus aux exigences internationales, il n’existe pas encore réellement d’offices de tourisme destinés à fédérer et à distribuer l’information gracieusement, à l’exception de Pékin (Beijing Tourist Information Center dans les principaux quartiers touristiques, ouverts de 9 h à 17 h; coordonnées – en anglais – disponibles sur www.bjta.gov.cn) et Shanghai (Shanghai Information Center for International Visitor, n° 2, bloc 123, Xingye lu, Xin Tiandi, métro Huangpi nanlu, tél. : 63 84 93 66, fax : 63 84 93 66 ; accueil en anglais). La Chine n’est pas pour autant un désert d’informations touristiques. Il revient aux différentes administrations du tourisme, à l’échelle des provinces et des localités, de publier périodiquement plans et brochures, le plus souvent en bilingue chinois-anglais. Les voyageurs pourront se les procurer auprès des hôtels, à la réception ou sur les présentoirs à disposition dans le hall. Dans les villes, de plus en plus nombreuses, habitées par des expatriés, des initiatives privées sont à l’origine de périodiques d’informations bilingues anglais-chinois (bonnes adresses du moment, événements culturels et artistiques), tous consultables en ligne. Concernant les réservations de transports et d’hôtels enfin, les touristes pourront s’adresser, moyennant commission, certes, mais avec un précieux gain de temps, à la réception de leur hôtel ou à l’antenne locale de CITS (China International Travel Service) ou des autres agences de voyage chinoises.

Jours fériés

Les principaux jours chômés sont :
1er janvier : nouvel an.
Fin janvier-début février : fête du Printemps (nouvel an chinois, une semaine de congé).
8 mars : fête internationale des Femmes.
1er mai : fête internationale du Travail (une semaine de congé).
1er juin : fête internationale des Enfants.
1er août : fête de l’Armée populaire de libération.
1er octobre : fête nationale (une semaine de congé).

Langue

94 % des Chinois parlent… le chinois, une langue aux innombrables dialectes dont il existe une version standard officielle, le mandarin ou putonghua (« langue commune »). Les 6 % restants parlent une foule d’autres langues non chinoises : cantonais, ouighour, tibétain, mongol, miao, etc. Plus encore que la langue, c’est son écriture qui soude la Chine. Un Pékinois ne comprend pas un Cantonais, mais l’un et l’autre peuvent communiquer par les caractères écrits, qui gardent strictement le même sens, même avec des prononciations radicalement différentes. Il n’est pas rare de voir des Chinois discuter en traçant au creux de la main un idéogramme pour préciser le sens d’un mot mal compris.
L’anglais est la langue internationale de communication la plus employée, ce qui ne signifie pas pour autant, loin s’en faut, qu’elle soit comprise par tous.

Médias

Journaux

Difficile de trouver des publications francophones, même dans les grandes villes. La presse anglophone est en vente dans les grands hôtels. Un quotidien en anglais, le China Daily (disponible dans pratiquement tous les grands hôtels), fait le point sur l’actualité nationale et internationale, version officielle, et offre de nombreux renseignements sur les manifestations culturelles et artistiques.

Télévision
Les Chinois disposent de près de 3 000 chaînes de télévision sur l’ensemble du territoire (entre 30 et 50 stations par province). Envahies par la publicité, elles présentent des reportages, des jeux, des feuilletons et des bulletins d’information. CCTV, la télévision nationale, propose des programmes en anglais sur sa chaîne CCTV9. Toutes les provinces, régions autonomes et municipalités possèdent leurs propres chaînes, et les villes, grandes et moyennes, une chaîne locale. Il est donc possible de capter trois ou quatre chaînes de télévision dans la majeure partie du pays… sans compter la croissance très rapide du câble et des antennes paraboliques, qui poussent comme des champignons.

Photos

Même si on trouve sans difficulté la plupart des supports de stockage (cassettes, cartes, mini-disques), il reste judicieux d’en prévoir suffisamment pour ne pas se trouver frustré face au cliché du voyage avec un espace mémoire saturé.
Il est interdit de photographier et de filmer, sous peine de se faire confisquer sa pellicule, les installations militaires, les ponts, ports, aéroports et, parfois, certains sites touristiques (musées, intérieur des temples).

Poste et communications

Les postes ouvrent de 8 h à 16 h du lundi au vendredi et de 8 h à 13 h le samedi. Dans les grandes villes, il existe des bureaux ouverts 7 jours/7. La plupart des grands hôtels disposent d’un service postal, y compris pour les expéditions de colis. Par avion, courrier et colis sont acheminés vers l’Europe en 5 à 10 jours. Prévoir 6 à 8 semaines par bateau.
Le téléphone fonctionne de manière satisfaisante, et à plusieurs vitesses. Téléphoner de sa chambre d’hôtel est de loin la solution la plus onéreuse, le prix des communications internationales étant deux fois plus élevé que depuis l’Europe et la plupart des établissements facturant un minimum de 3 minutes comptabilisées dès la tonalité obtenue. Pour les communications locales et nationales sur le réseau filaire, mieux vaut recourir aux bureaux de poste, cabines et téléphones publics (tarif minoré entre 21 h et 7 h). La plupart des appareils fonctionnent avec des cartes, que l’on se procure dans les kiosques, les épiceries de rue ou les bureaux de poste. Elles sont de deux types : les cartes IC (IC telephone cards), les cartes classiques à utiliser dans les cabines téléphoniques, et les cartes IP (IP telephone cards). Ces dernières, commercialisées par les différents opérateurs locaux, permettent en téléphonant via Internet de diviser le coût des communications par quatre, notamment pour l’étranger. De plus en plus d’usagers ont cependant recours au portable (206 millions d’abonnés en 2002). Pour appeler un portable chinois avec le vôtre, composer le 00 86 puis le no de votre correspondant et… attention à la facture ! Les propriétaires de portable à carte, l’utiliseront sur place de manière économique en achetant une carte SIM locale (environ 150 yuan, dans les magasins de portables ; demandez au vendeur de vous l’installer) pour accéder au réseau mobile chinois.
Côté Internet, pas un village sans cyber-café (wangba, en chinois). En ville, on peut se connecter dans les grands magasins, les galeries marchandes, certaines librairies. Compter autour de 5 yuan/h (0,50 €). De nombreux hôtels proposent ce service dans leur business center (environ 35 yuan (3,5 €)/h) et la possibilité de connexion dans les chambres, via leur réseau, pour les utilisateurs d’ordinateur portable. Ceux-ci pourront également se connecter via le service sans abonnement de certains fournisseurs d’accès locaux ou grâce aux bornes Wi-Fi dont sont équipés de plus en plus de bars et cafés.

Pourboire

Bagagistes, guides et chauffeurs de voiture de location attendent du voyageur un pourboire pour service rendu… que rien n’oblige ce dernier à donner si, justement, le service est inexistant. Par contre, laisser un pourboire au restaurant n’est pas dans les habitudes.

Sécurité

La Chine est un pays plutôt sûr mais, ouverture oblige, la prudence est de bon aloi dans les grandes villes. En cas de vol, il faut se rendre au bureau de la Sécurité publique (Gongan ju) le plus proche et s’adresser à la réception de son hôtel pour être aidé à accomplir les formalités d’usage.

Sports

Si l’on se promène tôt le matin dans les parcs et les jardins, on rencontrera certainement des Chinois en train de pratiquer le taiji quan ou le qigong. On ne s’étonnera pas non plus de voir des groupes de femmes dans la fleur de l’âge, tambourin à la main, se livrer à des pas de danses disco : c’est la relève de la gymnastique traditionnelle qui évolue ainsi sous l’influence de l’Occident.

Toilettes

Ce fut longtemps le gros point noir du voyage en Chine. Un effort considérable a été accompli ces dernières années en créant, sur les sites touristiques, des toilettes payantes (gratuites désormais à Pékin : JO oblige !), donc bien entretenues. Dans les villages et certains restaurants routiers, il faut s’attendre au pire : une rigole, pas de porte et tous les produits d’entrailles de ses prédécesseurs. Il est indispensable d’avoir toujours sur soi du papier-toilettes.

 

Transports intérieurs

La Chine marche à deux vitesses. D’un côté, des autoroutes, des aéroports ultramodernes desservis par des voies express, de l’autre, des routes tout juste empierrées ou goudronnées depuis trop longtemps, sillonnées par des motoculteurs attelés qui font office de bus, des omnibus s’arrêtant dans toutes les petites gares.

Avion

Les liaisons aériennes intérieures sont assurées par six compagnies issues du démantèlement de la CAAC, administration de l’aviation civile de Chine, qui contrôlait autrefois l’intégralité des vols chinois, et 26 autres compagnies locales, toutes équipées d’un très bon matériel.

Train

Le train est le moyen le plus pratique et le plus économique de circuler en Chine. Il est lent (entre 50 et 80 km/h en moyenne), mais ponctuel. On distingue deux classes et quatre types de sièges : les « sièges durs» (yingzuo, en Skaï ou en bois, au dossier très raide), bondés et enfumés ; les « couchettes dures » (yingwo, en Skaï sur trois niveaux, formant des compartiments de six places non fermés) ; les « sièges mous» (ruanzuo, larges et confortables) ; les « couchettes molles » (ruanwo, confortables, installées par quatre dans des compartiments fermés, à air conditionné). Deux trains quotidiens à grande vitesse existent entre Pékin et Shanghai (trajet de nuit, durée 14 h).

Bus

Le réseau routier chinois s’est beaucoup amélioré, et les bus sont un moyen de transport très modique pour de courtes ou longues (couchettes) distances… à condition de déchiffrer le chinois ou d’avoir fait écrire le nom de sa prochaine destination, car tout est affiché en caractères chinois.

En ville

Très bon marché, les autobus circulent entre 5 h et 22 h. Ils sont difficiles à utiliser si l’on ne lit pas le chinois car, si les arrêts d’autobus comportent un panneau avec les numéros des lignes qui y font arrêt, les itinéraires sont rédigés en caractères. Il est plus facile de circuler en taxi, maintenant nombreux y compris dans les petites villes. On paie la somme indiquée au compteur.

Usages et politesse

Les Chinois ne sont ni rigoristes ni formalistes, ce qui contribue beaucoup à l’agrément du voyage. Une prise de contact se solde toujours par un échange de cartes de visite. Emportez les vôtres, et vous vous retrouverez avec un vrai jeu de cartes, collectées au fil des rencontres, à la fin du séjour.
Sachez aussi que les noms de personne se composent de trois (plus rarement deux) syllabes, la première correspondant au nom de famille. Ainsi Wang Dahai sera Monsieur, Madame ou Mademoiselle Wang, prénommé Dahai. L’usage des prénoms est réservé aux intimes.
En société, on apprécie la ponctualité et la courtoisie. Mais celle-ci s’efface complètement quand il s’agit de faire la queue à la poste ou à la gare. C’est alors chacun pour soi.
On peut résumer à une expression le code des usages : ne pas perdre la face. Cela signifie dire « peut-être » plutôt que « je ne sais pas », « oui, mais… » plutôt que « oui » ou « non » ; cela se traduit par un rire évasif sur une question gênante ; cela implique discrétion et pondération dans toutes les situations. Un art à cultiver.

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