Achats et artisanat
Tissus et lainages
Le Nord est réputé pour ses étoffes tissées à la main et ses pulls, ponchos et couvertures en laine d’alpaga et de lama, aux mailles si serrées qu’ils isolent parfaitement du froid. Sur l’île de Chiloé, la laine de mouton de grande qualité est utilisée pour les vêtements, bonnets, écharpes et tapis.
Bijoux
Les sous-sols chiliens étant riches en minerais, les artisans fabriquent de très beaux colliers, pendentifs, bracelets, boucles d’oreilles et bagues en argent et en cuivre. Ils sont parfois agrémentés de pierres comme la turquoise ou le lapis-lazuli, d’un bleu intense, que l’on trouve uniquement à Ovalle au Chili.
Objets de décoration
La vannerie est développée en différentes fibres, osier ou jonc notamment, qui permettent de produire une large variété de malles et de paniers. La terre glaise est une matière première très utilisée pour les pièces en céramique. Dans le Sud et sur l’île de Pâques, le bois est travaillé aussi bien pour des articles d’ornementation que pour des ustensiles de cuisine tels cuillères, assiettes, saladiers.
Cuir
Les peaux de vache, de mouton et même de saumon sont utilisées pour les ceintures, les sacs, les chaussures et l’habillement. Les articles sont de très bonne qualité.
Instruments de musique
La musique du Nord andin est caractérisée par la flûte de pan ou zampoña, la quena, sorte de pipeau, et le charango, petite guitare faite autrefois d’une carapace de tatou, petit mammifère d’Amérique tropicale. En Araucanie, les Mapuches ont leurs propres instruments : la trutruca, une grande trompe à longueur variable, la pifilca, un sifflet en bois, le kultrun, une timbale, la wada, une maraca, et un kinkulkawe, sorte d’arc qui fait résonner la voix.
Arrivée
L’aéroport international Arturo Merino Benitez de Santiago du Chili est très moderne. Il dispose d’un bureau de change ouvert 24 h/24 et de distributeurs automatiques, permettant d’avoir dès son arrivée quelques pesos en poche. Un office de tourisme fournit des listes d’hôtels classés selon la catégorie. A l’extérieur, des taxis et des autobus assurent la liaison entre l’aéroport et le centre-ville, distancés de 20 km.
Cartes
Avant de partir en vacances, pensez à acheter une carte détaillée qui vous sera très utile durant votre voyage. Les cartes que vous trouverez sur place sont rarement en français et pas toujours très précises. Blay-Foldex propose plus de 100 cartes routières et touristiques, pour toutes les destinations en France et dans le monde. Vous pouvez acheter les cartes Blay-Foldex dans les principales librairies.
Change
Il s’effectue dans les casas de cambio (bureaux de change) dont le taux est plus avantageux que dans les banques. Aujourd’hui, l’euro se change facilement à Santiago et dans toute région du Chili, à l’exception des villes très reculées au nord et au sud, où les dollars US sont indispensables. Les chèques de voyage se changent uniquement dans les banques et bureaux de change.
Cuisine et boissons
Cuisine
Les produits phares de la cuisine chilienne sont les poissons, les mollusques et les crustacés. Une visite aux marchés de poissons aux premières lueurs de l’aube est une expérience sensorielle incomparable. Outre les coquilles Saint-Jacques, les moules, les palourdes, les oursins, les huîtres, les saumons et les merlus, il faut goûter la légine australe, poisson qui vit dans les eaux froides et profondes de la Patagonie. Elle est servie dans les restaurants sous l’appellation bacalao de profundidad. Les Chiliens raffolent de la pailla marine, un ragoût de mollusques et crustacés. Les viandes n’ont rien à envier à celles d’Argentine. Tendres et savoureuses, elles se dégustent sous forme de parilladas, grillades composées de différents morceaux, et lors des asados, barbecues très conviviaux. Tous les restaurateurs proposent le « lomo a la pobre », plat de viande servi avec des œufs à la poêle, des oignons et des papas fritas (frites). Le Chili cultive aussi de nombreux fruits et légumes cuisinés en soupe ou utilisés dans les plats complets et en accompagnement. Les plus connus sont la cazuela, un bouillon de bœuf aux légumes, le pastel de choclo,gratin de viande aux raisins, oignons et purée de maïs. La coutume est de mettre sur la table un petit bol de pebre, sauce à base de tomates, coriandre, oignon, ail, persil et piments hachés. Autre grande spécialité pour les petits creux, les « empanadas » sont de délicieux chaussons fourrés à la viande, au fromage, aux fruits de mer, à la tomate… Les Chiliens apprécient en dessert une glace ou une pâtisserie composée de manjar, caramel de lait très sucré.
Boissons
L’eau est potable en ville, mais pour éviter tout désagrément, il vaut mieux boire de l’eau minérale. Au petit déjeuner, on prend du thé ou du café, soluble généralement ; il est rare de trouver un expresso. Les bars proposent une grande diversité de jus de fruits pressés : ananas, melon, fraise, banane, pêche… qu’il est conseillé de mélanger ! Demander alors un jugo mixto. Il se consomme aussi avec du lait, ce qui donne une boisson plus consistante. En apéritif, le choix se fait entre les boissons gazeuses non alcoolisées, la bière et le Pisco Sour, cocktail typique à base de Pisco – eau-de-vie de raisin -, de jus de citron, de sucre, d’un peu de blanc d’œuf et de glace pilée. Pour les repas et particulièrement les viandes, rien de tel qu’un bon vin rouge fruité, comme un Concha y Toro ou un Santa Carolina. Pour faciliter la digestion après un festin, les restaurants proposent des infusions de camomille ou de verveine.
Electricité
220 V et 50 Hz dans tout le pays. Dans les hôtels bon marché, la physionomie des prises n’étant pas adaptée aux appareils électriques européens, il est nécessaire d’avoir un adaptateur.
Hébergement
Il y a un très grand choix de logements, du camping à l’hôtel de luxe. Selon les envies, les âges et le budget, le touriste s’oriente vers les auberges de jeunesse, les hospedajes, maisons de particuliers qui louent des chambres à prix correct, les residenciales, plus confortables et un peu plus chères que les précédentes, ou les hôtels qui existent dans toutes les catégories.
Heure locale
Du dernier dimanche d’octobre au 2e samedi de mars, il faut compter quatre heures de moins qu’à Paris. Du dernier dimanche de mars au 2e samedi d’octobre, il faut enlever six heures par rapport à la France. Pendant les petites périodes du 2e samedi d’octobre au dernier dimanche d’octobre et du 2e samedi de mars au dernier dimanche de mars, il y a cinq heures de moins qu’à Paris.
Horaires d’ouverture
Les administrations publiques et les banques sont ouvertes du lundi au vendredi de 9 h à 14 h. Les bureaux de change accueillent le public du lundi au vendredi de 9 h à 14 h et de 16 h à 18 h. Les magasins des villes ouvrent de 10 h à 19 h du lundi au vendredi et de 10 h à 14 h le samedi. Les centres commerciaux sont ouverts du lundi au samedi de 10 h à 21 h et le dimanche de 11 h à 20 h. Les supermarchés ouvrent leurs portes tous les jours de 8 h à 21 h. La plupart des musées sont fermés le lundi.
Informations touristiques
Le Sernatur (Service national du tourisme) a des offices d’information dans de très nombreuses villes. Ils donnent des listes d’hôtels, de restaurants, renseignent sur les transports interurbains et fournissent gratuitement des brochures sur les attraits touristiques du Chili, ainsi que des plans. Le bureau régional de Santiago est situé au 1550, avenida Providencia, tél. : (02) 731 84 19. Métro Manuel Montt.
Jours fériés
1er janvier : Nouvel An.
29 au 31 mars : Semaine sainte.
1er mai : fête du Travail.
21 mai : jour de la Marine.
27 mai : Corps du Christ.
29 juin : fête de San Pedro et San Pablo.
15 août : Assomption de la Vierge Marie.
2 septembre : jour de la Réconciliation nationale.
18 septembre : Indépendance nationale.
19 septembre : jour de l’Armée.
12 octobre : jour de la Découverte de l’Amérique.
1er novembre : Toussaint.
8 décembre : Immaculée Conception.
25 décembre : Nativité.
Langues
L’espagnol, plus précisément le castillan, est la langue officielle du Chili. Les mots différant de l’espagnol parlé en Espagne sont nombreux, comme tomar au lieu de beber (boire), palta au lieu de avocado (avocat), guagua au lieu de bebé (bébé). On note également la forte présence des mots provenant du mapudungun, langue mapuche, pour les dénominations géographiques (fleuves, villes, lacs, montagnes, localités), par exemple : Curicó (« Eau Noire »). Les communautés indigènes utilisent toujours leur langue d’origine : les Mapuches parlent le mapudungun, les populations andines l’aymara et le quechua, et les Pascuans le rapanui.
Médias
Depuis le retour de la démocratie en 1989, la liberté de la presse a été rétablie. Cependant, certains dysfonctionnements persistent, entretenus par la loi sur la sécurité de l’Etat qui interdit d’injurier, de diffamer ou de calomnier les membres du gouvernement, les sénateurs, les députés et les magistrats, permettant ainsi d’engager des poursuites contre des journalistes.
Presse écrite
« El Mercurio » est le plus ancien journal du Chili, fondé en 1827, et le plus conservateur. La Tercera est plus populaire et s’adresse à la classe moyenne. Il est tourné vers l’actualité nationale. El Siglo est le journal du parti communiste chilien. Estrategia est le quotidien économique lu par les hommes d’affaires qui complètent leurs informations avec le mensuel Gestion. Punto final est un bimensuel d’informations politiques et culturelles, orienté à gauche. A Santiago, El Metropolitano est un journal d’actualité distribué gratuitement dans le métro.
Radio
Parmi les nombreuses stations, Radio Chilena est la station d’information du pays et Radio Zero diffuse surtout de la musique. El Conquistador, écoutée par les trentenaires, allie infos culturelles et divertissement. Dans plusieurs villes du Chili, il est possible de capter RFI.
Télévision
Il y a sept canaux nationaux dont les plus regardés sont Television nacional de Chile (TVN), Chilevision,Megavision et Canal 13 qui dépend de l’Université catholique. De plus en plus de chaînes étrangères comme CNN ou TV5 sont accessibles.
Photo et film
Pratiquement toutes les villes du pays sont pourvues de magasins photos. Le prix des pellicules et du développement est un peu plus élevé qu’en France. Dans chaque région, les conditions de lumière et de couleurs sont spécifiques. Pour la forte luminosité du Nord, une pellicule Velvia 50, peu sensible, est la mieux adaptée. En revanche, pour les ciels souvent nuageux du Sud, un film de type Sensia 200 est le plus approprié. La flore, la faune et les paysages grandioses du Chili font prendre beaucoup de photos ! Concernant les personnes, il est plus délicat de leur demander avant, car il arrive que des indigènes n’apprécient pas.
Poste et communications
Pour un envoi jusqu’à 20 g vers la France, le tarif d’affranchissement est de 390 pesos. L’envoi de colis de 1 à 30 kg met de 10 à 20 jours pour arriver en France et coûte de 11 233,95 pesos (15,16 €) à 111 590,56 pesos (150,62 €). Les horaires d’ouverture des bureaux de poste sont généralement du lundi au vendredi de 9 h à 18 h et le samedi de 9 h à 12 h. Les lettres et cartes sont souvent oblitérées directement par l’employé ; si l’on préfère des timbres, il faut le mentionner. Le Chili possède un réseau téléphonique moderne géré par plusieurs compagnies avec de nombreux centres d’appels et des cabines publiques. Les tarifs varient selon l’opérateur, il faut compter une centaine de pesos (de 0,15 à 0,30 €) par minute pour un appel vers la France. Les cabines fonctionnent avec de la monnaie ou des cartes téléphoniques qui s’achètent chez les marchands de journaux. Pas d’excuse pour ne pas envoyer de mails, car Internet est partout ! Du désert d’Atacama à la Patagonie, toutes les localités sont connectées. Selon les cybercafés, le tarif horaire varie de 600 à 1 200 pesos (0,81 à 1,62 €).
Pourboire
Usage important au Chili, la propina est parfois le seul salaire perçu par les serveurs. Il correspond à 10 % du montant de l’addition (« la cuenta »).
Rodéo
Les Chiliens ont transformé cette pratique en sport et organisent des tournois sur une piste circulaire, la medialuna, entourée de tribunes. Deux cavaliers doivent prouver leur habileté à diriger une vache. Tandis que l’un la guide, l’autre lui barre la route. Le dernier dimanche de mars, à Rancagua, a lieu le championnat où l’on décerne le prix national.
Sécurité
Le Chili est un des pays les plus sûrs d’Amérique du Sud. Cependant, ces dernières années, une petite délinquance se développe dans certains quartiers de Santiago et de Valparaíso, comme dans toute grande ville. Pour éviter tout ennui, il suffit de se conformer à des règles élémentaires de sécurité comme faire preuve de discrétion et ne pas oublier de remettre dans leur étui après utilisation les appareils photo ou Caméscopes. Il est plus prudent de laisser son passeport dans le coffre de l’hôtel et de ne garder sur soi qu’une photocopie. Evidemment, il faut être vigilant à la sortie des banques, des bureaux de change et lorsque l’on retire de l’argent aux distributeurs automatiques. Le mieux est de répartir billets et monnaie dans différentes poches. En cas de problème, le numéro de téléphone de la police est le 133.
Sports
Le Chili est propice à de nombreuses activités physiques. Les agences de tourisme proposent des trecks dans le désert, les Andes et la Patagonie, et des randonnées pédestres ou à cheval dans les parcs nationaux. Pour les amateurs d’escalade, la Fédération chilienne d’andinisme fournit guide et équipement pour partir à l’assaut de la cordillère. L’hiver, dans les alentours de Santiago, les stations de ski attirent de nombreux touristes. Dans la région des lacs, on pourra s’adonner à de la pêche sportive, du vélo, de la planche à voile, du kayak, du rafting. L’ascension du volcan Villarrica près de Pucón est accessible à toute personne en bonne condition physique. Enfin, les fonds marins autour de l’île de Pâques enchantent les passionnés de plongée.
Transports intérieurs
En bus
Fiable, ponctuel et bon marché, il est le mode de transport le plus utilisé. Le réseau couvre l’ensemble du territoire. De nombreuses compagnies proposent des bus confortables ; les plus chers et mieux adaptés pour les trajets de nuit sont ceux avec des sièges camas qui s’inclinent complètement. Généralement, un plateau petit déjeuner est proposé à bord.
En avion
Plusieurs compagnies aériennes comme Lan Chile ou Aerocontinente relient Santiago à toutes les villes de province. A titre d’exemple, un trajet Santiago-Arica s’effectue en 3 h 30 et un vol Santiago-Punta Arenas en 4 h 20. L’avion est donc idéal quand on a peu de temps, mais un peu cher. Pour obtenir les meilleurs tarifs, il faut essayer de réserver son billet le plus tôt possible.
En voiture
Il est possible de louer une voiture avec un permis français pour environ 35 000 pesos (50 €) la journée. L’état du réseau routier est bon sur les axes principaux, tandis que les routes secondaires sont souvent en gravier ou en terre. La vitesse autorisée est de 50 km/h en ville et 100 km/h sur route et autoroute.
Transports urbains
Découvrir Santiago en micro (bus) est folklorique, mais il n’est pas toujours évident de s’y retrouver parmi les nombreuses lignes, d’autant plus que les chauffeurs s’arrêtent où ils veulent ! Heureusement, Santiago possède un réseau de métro bien organisé qui facilite la vie du touriste. Ses cinq lignes desservent les lieux principaux de la ville. Chaque station possède un plan du réseau et du quartier. Le tarif du billet unitaire est de 400 pesos et 460 en heure de pointe. Pour ceux qui restent plusieurs jours, il peut être intéressant d’acheter un billet forfaitaire. Pour les endroits non accessibles en métro, les taxis de couleur noire et jaune foisonnent dans la capitale. Une course moyenne coûte environ 3 000 pesos (4 €).
Usages et politesse
Quand deux amis se rencontrent, ils se donnent une chaleureuse accolade, appelée au Chili abrazo.Selon la durée de la séparation et la relation, cet abrazo sera plus ou moins prolongé et énergique ! Il se pratique uniquement entre hommes. Entre deux femmes ou entre un homme et une femme, le baiser sur la joue est plus courant.
Vins chiliens
Réputés dans le monde entier, ils sont indissociables de la gastronomie chilienne. Les meilleurs proviennent de la vallée du Maipo, près de Santiago, qui possède un climat stable de type méditerranéen, parfait pour la viticulture. Le vignoble se compose de grands cépages européens tels que le cabernet-sauvignon, le merlot, le sémillon. L’incontournable est le Casillero del diablo produit par Concha y Toro, vin rouge intense au goût de mûre.
Combien ça coûte ?
Un ticket de métro | 400 CLP / 0,55 € |
Un timbre | 470 CLP / 0,65 € |
Une bouteille d’eau minérale | 645 CLP / 0,90 € |
Un menu le midi au restaurant | 2 500 CLP / 3,48 € |
Une course moyenne en taxi | 3 000 CLP / 4 € |