Malta 08-09-2006 © Heini Samuelsen

Malta 08-09-2006 © Heini Samuelsen

Achats et artisanat

Malte demeure fidèle à une certaine tradition artisanale. Les grands magasins ne sont pas son fort. Toujours ou presque, l’archipel préfère les échoppes discrètes, les boutiques spécialisées et les marchés. Filigranés ou non, les bijoux en argent et en or (15 et 18 carats) sont proposés à des prix très attrayants. Parfois, ils souffrent d’une finition discutable. Les meilleurs bijoutiers sont réunis autour de la cathédrale Saint-Jean de La Valette. Ils présentent des modèles classiques, susceptibles de plaire à tous. Des breloques aussi, inspirées par le folklore local : les barques des pêcheurs ou les dauphins, par exemple. Poterie, céramique et verrerie méritent également une attention soutenue, comme les heurtoirs de porte, exécutés avec beaucoup de soin. Les boutiques d’antiquités les plus séduisantes se trouvent à Sliema.
Mais la fierté de Malte, c’est sa dentelle. L’île s’y intéresse depuis le XVIIe siècle. Aujourd’hui encore, notamment à Gozo ou à Marsaxlokk, les femmes travaillent le fuseau sur le pas de leur porte. Chevaliers obligent : le motif ornemental qu’elles préfèrent est la croix de Malte à huit pointes. Du mouchoir au napperon, du set de table à la nappe, le choix est immense. De plus en plus, les Maltaises s’adonnent également au tricot. Elles réalisent des pull-overs en laine vierge de très belle facture, la plupart du temps de couleur blanche. Mais leurs patrons datent un peu.

Apprendre l’anglais

Chaque année, plus de 30 000 personnes viennent étudier l’anglais dans l’archipel. Les Français occupent la troisième place, jeunes et adultes confondus. Les écoles sont notamment implantées à Sliema et à St Paul’s Bay. La plupart sont regroupées au sein d’une fédération, The FELTOM, qui garantit une norme de qualité. Individuels ou collectifs, les cours sont organisés toute l’année, avec des sessions intensives pendant l’été. Malte est parfaitement bilingue. Un séjour linguistique y est synonyme d’immersion totale : radio, télévision, presse écrite, théâtre utilisent abondamment la langue de Shakespeare, à l’image de la population.

Arrivée et départ

L’archipel est desservi par un seul aéroport : l’aéroport international de Luqa (à 6 km au sud de La Valette, tél. : 662211/5 et 6223596). Les liaisons avec Gozo sont principalement assurées par bus, puis ferry. Généralement, le douanier maltais est bon enfant, les formalités de débarquement et d’embarquement ne traînent pas trop. En été, il faut cependant prévoir un battement, compte tenu de l’affluence. Le bureau de change est ouvert 24 h/24, le bureau de poste de 7 h à 19 h, du lundi au samedi. A côté de sa boutique hors taxes, l’aéroport possède un restaurant et un snack-bar. Il n’existe pas de navettes régulières entre Luqa et la ville, sauf des services privés mis en place par certains hôtels. Il faut donc emprunter un autobus (lignes no 8 ou no 39, à 2 min de la salle de débarquement) pour rejoindre la capitale. Ou l’un des nombreux taxis en attente, blancs à plaques d’immatriculation rouges.

Carte

Avant de partir en vacances, pensez à acheter une carte détaillée qui vous sera très utile durant votre voyage. Les cartes que vous trouverez sur place sont rarement en français et pas toujours très précises. Blay-Foldex propose plus de 100 cartes routières et touristiques, pour toutes les destinations en France et dans le monde. Vous pouvez acheter les cartes Blay-Foldex dans les principales librairies.

Cuisine et boissons

Cuisine
La cuisine maltaise, c’est d’abord une leçon d’histoire et de géographie. L’Italie, la Tunisie, l’Angleterre, l’Egypte l’ont influencée, colorée, façonnée. Aujourd’hui, forte de sa propre personnalité, elle est simple et sincère, comme sur la plupart des îles. Elle possède ses recettes bien à elle, tels le lapin (fenek) frit, la daurade (lampuka) aux herbes et au vin blanc, les paupiettes de bœuf (bragoli), les biscuits fourrés à la figue (qaghaq tal-ghasel). De nombreuses soupes aussi, comme la soppa tal-armla ou la kawlata. De l’Italie, Malte décline les pâtes avec passion et cultive l’art de l’expresso. De l’Angleterre, elle conserve les petits déjeuners copieux, à base d’œufs au bacon et de céréales. De l’espadon (pixxispada) au mérou (cerna), elle grille le poisson dans la meilleure tradition méditerranéenne. Et elle a le secret d’un pain à la croûte brune vraiment délicieux, des légumes croquants à souhait et des fruits juteux et goûteux. A Malte, on peut aussi bien déjeuner dans une pizzeria, dîner aux chandelles dans un palace, manger sur le pouce dans un snack, se régaler dans un restaurant de pêcheurs ou, simplement, se nourrir dans un bistrot de village. L’éventail est grand, la vue souvent superbe dès qu’il s’agit d’une table en terrasse dans une station balnéaire.

Boissons
La bière maltaise est à la fois excellente et servie à un prix très abordable. La plus populaire, celle qu’il faut goûter en priorité, est blonde et commercialisée sous l’étiquette Cisk Lager.
Beaucoup des vins « maltais » proviennent, en réalité, de raisins italiens ou français, vinifiés avec soin dans l’archipel. Produits de manière artisanale, les crus locaux se révèlent fruités et corsés ; qu’ils soient blancs ou rouges, on les consomme jeunes et frais.
Et puis, face à une eau du robinet légèrement salée, l’archipel possède sa botte secrète : le kinnie, une boisson gazeuse à base de plantes, légèrement amère et très apprécié par les Maltais.

Electricité

Courant alternatif de 240 volts sur toute l’île. Se munir d’un adaptateur pour les prises de type britannique.

Hébergement

Comme tous les pays méditerranéens en vogue, Malte possède de vastes unités hôtelières, parfois luxueuses, qui bénéficient de toutes les infrastructures sportives et de détente imaginables. Aujourd’hui, l’archipel annonce 1 800 chambres réparties dans les hôtels cinq étoiles des baies de St George, de St Julian’s et de St Paul, mais encore à San Anton et à Gozo.
S’y ajoutent, et c’est la différence de la destination, de nombreux établissements de moyenne et de petite capacité assurant des séjours très personnalisés. Leur ambiance chaleureuse compense, sans mal, un décor parfois désuet.
Aujourd’hui, grâce à une politique gouvernementale volontariste, l’archipel possède une capacité d’accueil tout à fait satisfaisante, même si l’intérieur du pays est encore négligé au profit de la côte. En dehors des hôtels se développe le logement chez l’habitant, longtemps resté à la traîne : la plupart des Maltais sont très jaloux de leur intimité. Economique, la formule permet aussi de pénétrer l’île en profondeur. Récemment restaurées, de vieilles fermes, souvent avec piscine et mobilier ancien, sont louées à la semaine ou au mois et connaissent le succès auprès des petits groupes amicaux ou familiaux. Les auberges de jeunesse, elles, se font rares, et il n’existe qu’un camping. Quant au camping sauvage, il est purement et simplement interdit.

Heure locale

Celle de Paris, Bruxelles et Genève, Malte se trouvant dans le même fuseau horaire que la France.

Horaires d’ouverture

Des magasins : du lundi au samedi, de 9 h à 13 h et de 16 h à 19 h. En été, la fermeture est souvent repoussée à 20 h. Dans les zones commerciales et touristiques, les magasins restent ouverts jusqu’à 22 h.
Des banques : du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 13 h et le samedi de 8 h 30 à 11 h 30. Les heures d’ouverture varient légèrement entre l’hiver et l’été. Les banques les plus importantes disposent d’un bureau de change ouvert l’après-midi, de 16 h à 19 h en été, de 15 h à 18 h en hiver.
Des musées : en hiver, de 8 h 15 à 17 h du lundi au samedi et de 8 h 15 à 16 h le dimanche. En été, de 8 h 15 à 13 h 15 les dimanche, mardi, jeudi et samedi, de 8 h 30 à 17 h les lundi, mercredi et vendredi. Ils sont fermés les jours fériés.
Des pharmacies : du lundi au samedi, de 8 h 30 à 13 h et de 15 h à 19 h, garde tournante le dimanche, les officines ouvertes étant signalées dans les journaux locaux.
Des restaurants : en général, le déjeuner est servi entre 12 h et 14 h 30, le dîner entre 19 h et 22 h 30. Les bars, eux, restent souvent ouverts de 9 h à minuit ou 1 h du matin.

Informations touristiques

Malte dispose de plusieurs bureaux d’informations touristiques, dans les villes et stations de l’île mère comme à Gozo. On s’y procure gratuitement cartes et plans, calendrier des manifestations, liste des hôtels, mais aussi des brochures à thème, développant les spécialités de l’archipel en langue française, comme le golf, les cours d’anglais ou la plongée.

Médias

La presse écrite, c’est d’abord « The Times », quotidien du matin en langue anglaise réputé pour son sérieux, qui consacre de nombreuses pages à la vie culturelle, événementielle et touristique de l’archipel. Il complète des quotidiens en maltais, tels In Nazzione et I’Orizzont, qui reflètent essentiellement les idées des deux courants politiques locaux. Ils intéressent d’abord les insulaires. Le dimanche paraissent The Sunday Times et The Malta Independent, deux hebdomadaires rédigés en anglais. A La Valette, on trouve les quotidiens français, notamment Le Figaro et Le Monde, et les grands hebdomadaires avec 24 heures ou, plus souvent, 48 heures de retard. En revanche, pas de presse suisse ni belge. Les visiteurs suivront avec attention le guide bimensuel « What’s On » : il fourmille de renseignements pratiques. Deux de ses pages sont imprimées en français.

Photos

Malte constitue un petit paradis pour les photographes. La Valette compte quelques boutiques correctement approvisionnées en pellicules, sans plus. La sagesse consiste à se munir de celles que l’on préfère avant de partir. Localement, les films vidéo disponibles ne sont pas compatibles avec tous les matériels. Là encore, mieux vaut les acheter en France.

Plongée sous-marine

Mis à part la richesse du patrimoine, elle représente l’un des principaux attraits de Malte. Beauté des fonds rocheux, nombreuses épaves, pureté, transparence et douceur de l’eau, variété de la faune et de la flore : les plongeurs sous-marins sont aux anges, notamment à Ahrax Point, à Ghar Lapsi, à Anchor Bay, et, surtout, à Gozo. Les reliefs sous-marins de la petite île apparaissent véritablement grandioses. S’y ébattent sérioles, mérous et poissons-perroquets venus des côtes nord-africaines au fil des courants de l’Atlantique. Les autorités ont su exploiter cet environnement exceptionnel, en favorisant l’éclosion de nombreuses écoles de plongée. Elles se trouvent regroupées au sein de la PDSA (The Association of Professional Diving Schools). Toutes disposent d’un personnel très bien entraîné et d’un matériel conforme aux normes de sécurité en vigueur. La pêche sous-marine est très surveillée, et interdite sans licence. La pêche en bateau et au chalut est formellement interdite au-dessus de sites de plongée signalés.

Poste et communications

La poste principale de La Valette se situe à South Street. Elle est ouverte du lundi au samedi de 7 h 30 à 18 h en été et de 8 h à 18 h 30 en hiver. Les bureaux de quartier sont ouverts le matin seulement de 7 h 30 à 12 h 45. Poste restante sur demande écrite, télécopie publique à l’aéroport de Luqa et sur South Street à La Valette, utilisable du lundi au samedi de 9 h à 17 h 30. Aujourd’hui, le réseau téléphonique maltais est entièrement automatisé et fonctionne très bien. Les cabines téléphoniques sont nombreuses, la plupart demeurent de couleur rouge, dans la grande tradition du Royaume-Uni. Certaines sont équipées pour les appels internationaux. Les téléphones publics fonctionnent avec une télécarte en vente dans les bureaux de Telemalta. Pour appeler la France de Malte : 00 + 33 + numéro du correspondant (sans le 0 initial). Pour appeler Malte de la France : 00 + 356 + 8 numéro du correspondant.

Pourboires

Dans les restaurants, les bars, les hôtels, le service (10 %) est inclus dans la note, mais on y ajoute généralement un pourboire équivalent, comme en France. Aux chauffeurs de taxi, l’usage veut qu’on abandonne 15 % du montant de la course. Aux porteurs, de un à deux euros. A l’inverse de la plupart des destinations méditerranéennes, Malte ignore le fameux bakchich. Tout au plus, des gardiens de parking improvisés demandent-ils une petite rémunération pour la surveillance des véhicules.

Sécurité

Malte compte parmi les points de chute les plus hospitaliers du bassin méditerranéen et les plus sûrs de la planète. Rien à craindre, même au cours des promenades nocturnes.

Soleil

Une peau encore plus bronzée, oui !… Mais en toute sécurité ! Un mois à quinze jours avant le départ, préparez efficacement votre peau avec un complément nutritionnel aux caroténoïdes et à la vitamine E. Accélérant le bronzage, tout en minimisant les effets néfastes du soleil, il prolonge même le hâle une fois les vacances terminées ! Lors des expositions, n’oubliez pas les précautions d’usage : une crème à l’indice de protection élevé, des lunettes anti-UV, un chapeau ou une casquette.

Sports

Les Maltais vivent les matchs de football avec passion. C’est vraiment le sport national. Les rencontres internationales, mais aussi les compétitions locales, sont souvent prétexte à la fête, avec de bruyants cortèges qui envahissent les rues. Le stade de Ta’Qali est le plus fréquenté. Le water-polo compte presque autant de spectateurs passionnés que le football, notamment autour du bassin de Marsaskala.
Les courses de chevaux se déroulent uniquement en hiver, sur l’hippodrome de Marsa. Elles drainent un public de connaisseurs, mais surtout de joueurs, nombreux dans l’archipel, et notamment à Gozo.
L’Angleterre a laissé une profonde empreinte dans le domaine sportif ; en témoignent le golf, le tennis, le cricket, le polo, l’escalade. Les activités balnéaires, tels la voile ou le ski nautique, sont plutôt liées à l’essor touristique de ces dernières années, de même que des activités aux sensations extrêmes, comme la descente en rappel, l’escalade ou le Kiteboarding.

Transports intérieurs

Autocar
Une véritable institution maltaise et gozitaine. Peu à peu, des véhicules modernes ont remplacé les bus légendaires des années 1950, peints aux couleurs du village qui constituait leur terminus. Très économiques, très utilisés par les insulaires, très lents aussi, ils permettent une approche authentique, et du pays, et de la population. Les distances de l’île étant très réduites, il est tout à fait possible de visiter l’archipel en bus. Malte dispose de deux terminus, l’un situé devant les remparts de La Valette, l’autre situé sur la côte nord-ouest à Qawra. Toutes villes et villages, ainsi que les centres touristiques, sont desservis en autobus. C’est le meilleur moyen de découvrir l’île. Il existe plusieurs forfaits, à la journée, sur 3, 5 ou 7 jours. Pour plus d’informations, consultez le site ou en appelant gratuitement le 8007 2393.

Fiacre
Baptisé karrozin, le fiacre maltais est une pièce rapportée : il a été importé par les Anglais au milieu du XIXe siècle. Il fut d’abord utilitaire, avant de répondre exclusivement à la demande touristique. C’est un moyen de locomotion idéal pour se promener à travers La Valette, Mdina, Sliema. Les cochers, rompus à l’exercice, arrêtent leur cheval devant chaque monument. Romantique en diable, cette calèche-là apparaît indissociable de la carte postale maltaise. Bien fixer son prix avant de l’emprunter.

Ferry
Entre Malte et Gozo, une traversée par heure en été, le jour comme la nuit, une traversée toutes les deux heures le reste de l’année, de 6 h à 1 h du matin. Possibilité d’embarquer les voitures particulières. De Cirkewwa, au nord-ouest de l’île principale, à Mgarr, sur Gozo, le trajet est rapide : environ 30 min, à condition que les conditions météorologiques soient favorables (Renseignements auprès de la compagnie Gozo Channel, tél. : 21 561 622 ou 21 580 435 ).

Voiture
Compte tenu des courtes distances à parcourir, c’est le moyen le plus adapté à la découverte de l’archipel. Les principales compagnies de location automobile possèdent une représentation à l’aéroport de Luqa. Une petite cylindrée suffit amplement. Bien sûr, c’est aux Anglais que les Maltais doivent la conduite à gauche. Les visiteurs français, belges ou suisses ne s’en félicitent guère, d’autant que les automobilistes locaux corsent la difficulté : ici, ils exécutent un demi-tour au milieu de la chaussée, là, ils s’engagent dans un sens interdit, ailleurs, ils brûlent un stop. Comme le trafic augmente d’année en année, la conduite à Malte tient, de plus en plus, du gymkhana. La vitesse est théoriquement limitée à 40 km/h en agglomération et à 65 km/h sur route. Les règles de priorité les plus élémentaires n’intéressent personne ou presque. Au volant, la plus grande prudence s’impose donc. Hormis quelques sections à quatre voies, la plupart des routes sont à double sens. Des nids-de-poule truffent nombre d’entre elles. Mieux vaut abandonner son véhicule à la périphérie des grandes agglomérations, souvent embouteillées. Dans le centre-ville, le stationnement est difficile et la distribution des procès-verbaux généreuse. Super, sans plomb et diesel sont au rendez-vous des stations-service, ouvertes dès 6 h du matin. Elles ferment à 18 h en hiver et à 19 h en été. Attention : les postes d’essence sont assez peu nombreux et leurs portes closes le dimanche et les jours fériés. Il faut donc veiller à faire régulièrement le plein. Le permis de conduire national ou international est nécessaire.

Usages et politesse

Profondément catholiques, les Maltais vivent quotidiennement leur foi, à leur manière. Ils témoignent d’une totale déférence aux religieuses et aux prêtres. La famille constitue une cellule inébranlable, le nudisme est passible d’amende, l’assistance aux personnes en difficulté va de soi, et, dès le plus jeune âge, on ne plaisante pas avec les principes d’honnêteté. Les titres, nobiliaires ou professionnels, sont donnés avec respect, voire affectation. Aux étrangers, les insulaires réservent généralement un accueil chaleureux et mille témoignages amicaux. Aux visiteurs de se plier aux règles locales, par exemple, en évitant de pénétrer dans une église avec bras et jambes nus ou en suçant une glace. La population est très friande de contacts humains, de rencontres nouvelles, elle a l’esprit curieux, le regard attentif et l’humour à fleur de lèvres. Mais, comme tout Méditerranéen qui se respecte, le Maltais aime à prendre son temps, à remettre à demain. Avec lui, il faut souvent conjuguer patience, ténacité et gentillesse pour parvenir à ses fins.

Combien ça coûte ?

(prix indicatifs)

prix indicatifs malte

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