Personnages célèbres
Jacques Cartier (1491-1557)
Envoyé par François Ier, ce grand navigateur malouin en quête du passage vers l’Asie découvre en trois voyages, de 1534 à 1542, d’abord Terre-Neuve et les îles de la Madeleine, puis un immense fleuve qu’il baptise Saint-Laurent et qu’il remonte jusqu’à l’actuel Montréal (contacter une agence de voyage Canada). Il est le premier à décrire la vie des Indiens du nord de l’Amérique.
Samuel de Champlain (1567-1635)
Parti de Honfleur en 1603, ce géographe qui lui aussi cherchait une voie vers l’Asie remonte le Saint-Laurent, crée l’entrepôt de fourrures de Québec, le fortifie, commerce avec les Hurons, et jette les bases de la Nouvelle-France. A sa mort, la colonie compte 150 habitants.
Henry Hudson (vers 1575-1611)
Cherchant le passage du Nord, il croit l’avoir trouvé lorsqu’il pénètre dans un immense détroit, mais il est pris par les glaces, son équipage se mutine, et il disparaît avec quelques fidèles dans la baie gigantesque qui porte aujourd’hui son nom.
Jeanne Mance (1606-1673)
Dès son arrivée en 1642 à Ville-Marie, la future Montréal, cette Champenoise au grand cœur, à la fois infirmière et gestionnaire des vivres et des finances, crée un hôpital où elle recueille de jeunes orphelines. Les Québécois, qui la considèrent comme une mère de la patrie, ont donné son nom à une rue de Montréal.
Jacques Marquette (1637-1675)
Parlant une demi-douzaine de langues locales, ce missionnaire jésuite se fit rapidement accepter par les tribus indiennes. Plus tard, il découvrit le Mississippi. C’est lui qui révéla les vertus du calumet de la paix, qui facilite le dialogue.
Louis Joseph de Montcalm (1712-1759)
Chef des armées françaises au Canada, ce gentilhomme nîmois subit dans la ville de Québec l’assaut définitif de l’armée anglaise. Il mourut au combat, en même temps que son adversaire, le général Wolfe. Cette défaite mit fin à la grande aventure de la Nouvelle-France.
Alexander Mackenzie (1764-1820)
L’un des plus grands explorateurs de l’Ouest canadien. Suivant le fleuve qui porte aujourd’hui son nom, cet Ecossais ayant passé sa jeunesse à Montréal fut le premier, en 1793, à franchir les montagnes Rocheuses et à parvenir au Pacifique par voie de terre.
Louis Joseph Papineau (1786-1871)
Ce parlementaire québécois fut pendant des années l’âme de la révolte des francophones contre la politique coloniale de Londres. Une grande avenue de Montréal porte aujourd’hui son nom.
Wilfrid Laurier (1841-1919)
Premier Canadien français à devenir, de 1896 à 1911, Premier ministre fédéral. Libéral, il esquisse unrapprochement avec l’Eglise catholique et apaise les tensions avec les Etats-Unis.
William Van Horne (1843-1915)
D’ascendance franco-germano-hollandaise, ce génial homme d’affaires termine en 1887 la voie ferrée transcontinentale, la borde de luxueux hôtels-châteaux, la prolonge par une ligne maritime de Vancouver à Hongkong, et ouvre ainsi l’Ouest canadien à l’Europe et à l’Asie.
Louis Riel (1844-1885)
Ce métis franco-indien s’empare avec ses cavaliers du Manitoba nouvellement créé, y impose le bilinguisme, renouvelle l’opération au Saskatchewan, et finit pendu. Certains Québécois le considèrent comme un héros de la lutte contre la domination anglophone.
Louis Hémon (1880-1913)
Après quelques années passées à Londres, ce jeune diplômé de droit de la Sorbonne débarque à Montréal en 1912, s’engage comme garçon de ferme, meurt heurté par une locomotive. Trois ans plus tard paraît son roman Maria Chapdelaine, qui décrit la dure vie des bûcherons et des paysans québécois. Un triomphe mondial.
Mazo de La Roche (1879-1961)
L’écrivain canadien le plus lu du dernier demi-siècle. Sa série des Jalna — cent ans de la vie d’une grande famille terrienne des environs de Toronto — a passionné plusieurs générations.
Pierre Elliott Trudeau (1919-2000)
Premier ministre fédéral de 1968 à 1984, ce nationaliste ardent, à la fois anglophone et francophone, lutte pour un Etat canadien uni et fort. Il s’oppose violemment aux indépendantistes, tente d’imposer le bilinguisme dans toutes les provinces du Canada, et rompt quelques-uns des liens symboliques qui unissent Londres et Ottawa.
René Lévesque (1922-1987)
Fondateur du Parti québécois, Premier ministre de la « belle province » de 1976 à 1985. Il tente à plusieurs reprises d’obtenir d’Ottawa une souveraineté-association, première étape vers l’indépendance, mais il échoue au référendum de 1980.
Félix Leclerc (1914-1988)
« Dieu le Père de la chanson québécoise », il célèbre la nature sauvage de son beau pays, milite pour son indépendance, entraîne dans son sillage toute une génération d’auteurs-compositeurs-interprètes, comme Gilles Vigneault, Robert Charlebois et Diane Dufresne.
Glenn Gould (1932-1982)
L’un des plus grands pianistes du siècle. Malgré ses triomphes mondiaux, il renonce aux concerts publics, se cloître dans sa maison de Toronto, et se consacre aux enregistrements, notamment de J.-S. Bach.