Le Québec : Montréal : centre

 la « belle province » de ces francophones qu’on appelait autrefois Canadiens français. Sa devise, « Je me souviens », affirme avec panache la fidélité de ses habitants à leur langue et à leur passé. Elle s’étend de la baie d’Hudson à la frontière des Etats-Unis, sur des immensités vastes comme trois fois la France, mais l’écrasante majorité de sa population se concentre dans la vallée du Saint-Laurent. Ses deux villes principales (voir lors d’un circuit privé Canada), Montréal et Québec, en témoignent avec éclat, leurs habitants ont réussi l’exploit de combiner le dynamisme du Nouveau Monde et le charme de la vieille Europe, tout en préservant la pureté de paysages ondulant à l’infini, truffés de lacs et de forêts.

Montréal

Rappel historique
Découvert par Jacques Cartier en 1535 et fondé en 1642 sur une île du Saint-Laurent, le petit comptoir de Ville-Marie, rebaptisé Montréal 25 ans plus tard, est aujourd’hui, avec ses deux millions d’habitants, la deuxième ville francophone du monde après Paris. Capitale économique et culturelle de la province du Québec, elle mêle sans aucun complexe un passé quelque peu nostalgique et un présent volontiers conquérant. Des gratte-ciel en verre et métal voisinent avec de petites maisons victoriennes à escaliers extérieurs. Toutes les influences de la vieille Europe, et quelques-unes de la jeune Amérique, s’entrecroisent sur les pentes de l’ancien Mont-Royal.

Une nouvelle naissance
Longtemps dominés par le pouvoir économique anglophone, soumis durant des siècles à la tutelle morale del’Eglise catholique, ses habitants francophones ne se sont libérés des vieilles contraintes qu’après la « révolution tranquille » de 1960. Dans tous les domaines, aussi bien les arts et l’architecture que la mode et la cuisine, un grand souffle d’invention et de créativité a favorisé en quelques dizaines d’années l’éclosion de nouveaux modes de vie, et fait de Montréal l’une des métropoles les plus animées, dynamiques etconviviales du continent nord-américain.

A chaque niveau son quartier
La ville s’est peu à peu bâtie sur différents niveaux, au fur et à mesure de l’arrivée des nouveaux immigrants, depuis les rives du Saint-Laurent jusqu’à la colline du Mont-Royal. Des rues qui se coupent au carré, les unes à peu près parallèles au fleuve, les autres qui lui sont perpendiculaires, en délimitent les différents quartiers. Comme dans toutes les métropoles, les plus riches progressent vers l’ouest et les hauteurs. Tout en bas, le Vieux-Montréal historique s’allonge au bord du fleuve. En montant, on arrive au quartier chinois, puis à la gare centrale et à la place de Ville-Marie. A partir du boulevard René-Lévesque, le centre des affaires étend, sur un deuxième niveau, ses gratte-ciel et ses grands magasins. Au-delà de la rue Sherbrooke, le Plateau-Mont-Royal, un quartier à la fois élégant et bohème, s’est développé sur un troisième niveau, avec ses restaurants à la mode et ses élégantes boutiques. Enfin, les maisons bourgeoises du quartier résidentiel d’Outremont se dispersent dans la verdure, sur les premières pentes de la colline.

Suivez le guide !
A Montréal, il est facile de s’orienter et de trouver une adresse : les numéros de rues commencent au fleuve, et le boulevard Saint-Laurent partage la ville en deux parties, Est et Ouest.

Vieux-Montréal
C’est le quartier le plus ancien de Montréal. Il fut longtemps délaissé au profit du centre-ville, avant de retrouver un nouveau souffle dans les années 1960. Les maisons anciennes en pierre ont été rénovées, les immeubles et entrepôts transformés en lofts, en bureaux ou en boutiques de souvenirs. Le Vieux-Montréal s’étale au pied de la place Jacques-Cartier qui offre une belle vue en plongée sur le Vieux-Port. Les terrasses des cafés, bordées de lampadaires victoriens et de kiosques fleuris, et les artistes de rue font de cet ancien marché public un lieu festif aussi bien le jour que la nuit tout au long de la période estivale. Cette large esplanade relie le fleuve à l’hôtel de ville (275, rue Notre-Dame Est) d’où le général de Gaulle lança en 1967 son fameux « Vive le Québec libre ! ». Il ne reste aujourd’hui du Vieux-Port qu’une vaste promenade très appréciée des familles. La cité historique continue en revanche d’aligner, notamment rue Saint-Paul,ses solides maisons en pierre brune datant des xviiie et xixe siècles. Le château Ramezay, construit en 1705 pour le gouverneur de Montréal, et premier édifice classé monument historique au Québec, propose une belle collection de boiseries, meubles et objets du xviiie siècle français (280, rue Notre-Dame Est. Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 16 h 30, jusqu’à 18 h de juin à septembre. Entrée payante). A une extrémité de ce quartier où survit encore le souvenir des origines, se dresse le dôme argenté du marché Bonsecours. Mais c’est à l’autre extrémité, sur la Pointe-à-Callière, à l’endroit où le fort de Ville-Marie fut édifié en 1642, que se trouve le musée le plus moderne et spectaculaire de la ville.

Marché Bonsecours
350, rue Saint-Paul Est. Ouvert du dimanche au mercredi de 10 h à 18 h du 8 septembre au 1er novembre (jeudi et vendredi jusqu’à 21 h, samedi jusqu’à 19h). Du 2 novembre au 3 mai, tlj de 10 h à 18 h. Entrée libre.
Situé sur la première artère commerciale de Montréal, le marché Bonsecours fut érigé au milieu du xixe siècle. Ce bel édifice néoclassique, qui a abrité le premier marché couvert de la ville, est devenu plus tard l’hôtel de ville. Il est désormais le siège du Conseil des métiers d’art du Québec et héberge 15 boutiques d’artisanat québécois ainsi que des restaurants.
Pointe-à-Callière, musée d’Archéologie et d’Histoire
350, place Royale. Ouvert de septembre à juin, du mardi au vendredi de 10 h à 17 h, samedi et dimanche de 11 h à 17 h. En juillet et août, de 10 h à 18 h et de 11 h à 18 h. Entrée payante.
Le musée le plus récent de Montréal, et le plus vivant. Pour commencer, un film résume en 20 min les premiers temps de la ville. Puis un itinéraire souterrain serpente dans le champ de fouilles, parmi de nombreux vestiges dont le premier égout. On dialogue ensuite sur écran et à volonté avec despersonnages virtuels. On suit à travers un plancher vitré l’évolution de la place Royale. Et la sortie s’effectue par le bâtiment néoclassique de la vieille douane, aujourd’hui transformé en boutique du musée. Passionnant !

Basilique Notre-Dame de Montréal
110, rue Notre-Dame. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 16 h 30, le samedi de 8 h à 16 h, le dimanche de 12 h 30 à 16 h. Accès gratuit si l’on reste à l’entrée de la nef, visite complète payante. Son et lumière tlj à 18 h 30 et 20 h 30. Entrée payante.
Sa voûte constellée d’étoiles dominant l’autel, son décor néogothique polychrome en bois sculpté, doré à la feuille, ses fresques furieusement académiques et ses lumières évoquant le paradis font de cet énorme bâtiment, construit tout au long du xixe siècle, un chef-d’œuvre. La tour Ouest, baptisée « Persévérance »,loge l’une des cloches les plus lourdes du monde. Fondue à Londres, elle pèse 10 900 kg. Tout à côté, le Vieux Séminaire (116, rue Notre-Dame Ouest), édifié en 1625 et toujours occupé par la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice, est le bâtiment le plus ancien de Montréal.

Centre-ville
Le centre-ville commence au sud par le quartier chinois, de l’autre côté de l’autoroute Ville-Marie. Traversé par la rue de la Gauchetière, il est ceinturé de quatre portes monumentales. Elles forment un quadrilatère entre Saint-Laurent et Viger et entre les rues Côté et Saint-Dominique.C’est là que, sitôt débarqués dans les années 1880, se sont installés les premiers coolies venus travailler à la construction du chemin de fer transcontinental. Leurs descendants y ont aménagé une petite Chinatown très animée, riche en restaurantset en boutiques de produits asiatiques. Plus à l’ouest, la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, achevée en 1894, se veut la réplique, en plein quartier protestant, de Saint-Pierre de Rome, baldaquin torsadé du Bernin compris. Les dimensions en ont quand même été réduites des deux tiers par rapport à l’original (Bd René-Lévesque, angle rue Mansfield. Ouvert de 7 h à 19 h 30. Entrée libre).

Place Ville-Marie
Boutiques ouvertes du lundi au mercredi de 9 h 30 à 18 h, jusqu’à 21 h le jeudi et vendredi, 17 h le samedi et de 12 h à 17 h le dimanche. Conçue dans les années 1960 par l’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei, à qui l’on doit également la pyramide du Louvre, cette immense galerie marchande à demi enterrée communique avec le métro, la gare centrale et l’énorme réseau piétonnier souterrain. Une tour de 42 étages en jaillit, dont la silhouette cruciforme, revêtue d’aluminium, symbolise Montréal et sa vocation catholique. Depuis la large esplanade bétonnée sur laquelle elle repose, et où l’été des foules de badauds viennent prendre le frais, une vue superbe s’étend vers le nord, jusqu’au Mont-Royal.

Une ville souterraine
Véritable curiosité pour les touristes, c’est une immense galerie marchande sous terre. Quand le thermomètre descend à -25 °C ou encore quand il pleut, il est bien agréable de se promener et de faire tous ses achats au chaud et au sec. Sur 30 km, un réseau de galeries bordées de près de 200 boutiques serpente depuis les années 1960 sous tout le centre-ville. Communiquant avec différentes stations de métro, notamment McGill (Sous la cathédrale anglicane de Christ Church), relié à plusieurs grands magasins, dont les cinq étages d’Eaton (105, rue Sainte-Catherine Ouest. Du lundi au vendredi de 10 h à 21 h, samedi de 9 h à 17 h, dimanche de 10 h à 17 h), c’est l’un des plus grands centres commerciaux du monde avec ses complexes immobiliers, ses sept hôtels, ses restaurants, cinémas, théâtres, salles d’exposition et bureaux. Plus de 500 000 personnes y circulent chaque jour.

Quartier financier
Un bouquet de tours postmodernes, la plupart abritant des banques et des établissements commerciaux, a surgi depuis une quinzaine d’années à quelques blocs de la place Ville-Marie, entre le boulevard de Maisonneuve et la rue Sainte-Catherine, la voie commerçante la plus animée du centre-ville. On aperçoit de loin ce skyline à la new-yorkaise, aux gratte-ciel d’une audace et d’une fantaisie exceptionnelles. Entre autres, place de la Cathédrale (600, bd de Maisonneuve Ouest), 34 étages de verre rose qui reflètent à leur pied la néogothique Christ Church ; les deux tours jumelles en verre bleu sombre BNP-Banque laurentienne (1981, av. McGill-College), devant lesquelles s’agglutine une Foule illuminée, troublante caricature du sculpteur Raymond Masson ; et place Montréal-Trust (1500, av. McGill-College. Ouvert du lundi au mardi de 10 h à 18 h, jusqu’à 21 h du mercredi au vendredi, de 10 h à 17 h le samedi et de 11 h à 17 h le dimanche), le gigantesque cylindre de marbre rose et de verre bleuté dont le socle abrite une impressionnante série de boutiques et de restaurants, providence pour le déjeuner des employés d’alentour.

Université McGill
845, rue Sherbrooke Ouest. Ouvert nuit et jour. Entrée libre. Cette université anglophone, qui jouxte le Mont-Royal, est la plus ancienne de Montréal et la plus réputée au Canada. Située en plein centre-ville, elle est composée de plus de 70 bâtiments qui accueillent chaque année plus de 30 000 étudiants. On accède au campus et ses grandes pelouses en passant sous le portail Roddick constitué de deux colonnades au style classique d’inspiration grecque.

Musée McCord
690, rue Sherbrooke Ouest. Ouvert du mardi au vendredi, de 10 h à 18 h, samedi et dimanche jusqu’à 17 h ; de 10 h à 17 h le lundi, durant la période estivale. Entrée payante. Face à l’université McGill, c’est toutel’histoire de la ville qui renaît, depuis l’arrivée des Français jusqu’aux Temps modernes. L’amitié avec les Iroquois, la dure vie d’autrefois, le froid, la neige, les conflits. Un bel ensemble de documents et de photos, parfaitement présenté.

Musée des Beaux-Arts
1379 et 1380, rue SherbrookeOuest. Ouvert du mercredi au vendredi de 11 h à 21 h, le mardi de 11 h à 17 h et le samedi et dimanche de 10 h à 17 h. Entrée payante. Elevé au cœur du Mile Carré Doré, dans ce quartier très huppé dont les habitants concentraient au début du xxe siècle la plupart des richesses du Canada, ce solennel bâtiment, élevé en 1912 et habilement remanié ces derniers temps, abrite une superbe collection de maîtres anciens (ainsi Retour de l’auberge, de Bruegel le Jeune, Extase de saint François, du Greco, Portrait de jeune femme, de Rembrandt) et une belle sélection d’art européen des xixe et xxe siècles (Femme sur un canapé rouge, de Van Dongen). Un couloir souterrain mène de l’autre côté de la rue dans un second bâtiment, consacré à des artistes canadiens modernes ainsi qu’à l’art inuit et précolombien. On pourra aussi découvrir les 3 000 boîtes d’encens japonaises ayant appartenu à Georges Clemenceau, la plus grande collection du genre au monde.

Le boulevard Saint-Laurent
Carrefour de l’immigration, la Main (la rue principale), comme elle est surnommée affectueusement par les Montréalais, est à l’image de la ville : un lieu en constante transition qui rassemble une multitude de courants. Chinois, Grecs, Juifs, Italiens et Portugais se sont installés dès leur arrivée le long de cette artère et ont fondé de multiples petits commerces ainsi que des restaurants. Depuis 1905, la Main sépare l’Est et l’Ouest de Montréal. Historiquement, l’Est de la ville est considéré comme le bastion francophone et l’Ouest est à dominante anglophone. Le boulevard Saint-Laurent, qui est le plus important axe nord-sud de Montréal, termine sa course au bord du fleuve, dans le Vieux-Montréal.

Plateau-Mont-Royal
Cet ancien quartier ouvrier, désormais très à la mode, commence rue Sherbrooke et s’étend vers le nord entre le boulevard Saint-Laurent et la rue Saint-Denis, les deux voies perpendiculaires au fleuve qui traversent toute l’agglomération. Dûment restaurées et réaménagées, les anciennes manufactures et les vétustes maisons en bois revêtues de briques sont occupées aujourd’hui par des architectes, des artistes, des universitaires, des bourgeois très branchés. Les librairies, les boutiques de design et de mode, les restaurants à terrasses envahis pour le brunch du dimanche ne cessent de fleurir sur cette partie duboulevard Saint-Laurent. En moins de dix ans, le Plateau a ravi à la populaire rue Sainte-Catherine son image d’arbitre des élégances. On peut visiter ce quartier sur un vélo loué à La Maison des Cyclistes(1251, rue Rachel Est, devant le parc Lafontaine. Ouvert tlj de 8 h 30 à 19 h. Tél. : 521 8356). Une heure et demie suffit pour une délicieuse balade dans le quartier portugais aux maisons colorées comme aux Açores, au long de la rue Duluth bordée de bars-restos pour noctambules et dans le romantique quartier Latin, autour du carré Saint-Louis. Un peu plus à l’est, entre les rues Sherbrooke et Rachel, se dessine le parc Lafontaine, lieu de détente prisé des Montréalais. Bordé de maisons victoriennes, il est l’un des six grands parcs métropolitains. Deux lacs artificiels se transforment en patinoire durant l’hiver. A côté, on y trouve le théâtre de Verdure, un espace en plein air qui propose gratuitement en été une programmation culturelle diversifiée. Le parc Lafontaine est également le point de départ de la route Verte, le réseau cyclable du Québec qui s’étend sur 4 000 km.

Le Village
Situé sur la rue Sainte-Catherine, la plus grande artère commerciale au Canada, le quartier gay est délimité par les rues Berri à l’ouest et Papineau à l’est. Sur environ 2 km s’étendent de multiples cafés, commerces et boutiques branchés qui font du Village un lieu festif à toute heure du jour et de la nuit. Située en plein cœur du Village, la station de métro Beaudry arbore les couleurs du drapeau gay. Véritable attrait touristique, il fut au cœur des Outgames mondiaux, événement sportif et culturel de la communauté gay et lesbienne, organisé l’été 2006 et qui fut le plus important événement sportif en terme d’affluence à Montréal depuis les Jeux olympiques d’été de 1976.

Parc du Mont-Royal
Accès à une demi-heure à pied du centre par la rue Peel ou par l’avenue du Parc. Ouvert nuit et jour. Entrée libre.
Conçu en 1876 par le créateur du Central Park de New York, ce parc de 100 hectares et 60 000 arbres, surnommé « la montagne » par les Montréalais, s’étage sur la colline qui domine toute la ville. Avec ses90 km de sentiers qui le sillonnent dans tous les sens, ses 15 km de pistes de ski de fond, son lac aux castors où l’on patine l’hiver, ses multitudes d’écureuils et son chalet perché à 205 m d’altitude, c’est l’aire de détente favorite des Montréalais. A deux pas se trouvent deux grands cimetières : le cimetière de Notre-Dame-des-Neiges et le cimetière du Mont-Royal, où sont inhumées plusieurs personnalités locales.

Oratoire Saint-Joseph
3800, chemin Queen-Mary, métro Côte-des-Neige. Ouvert tlj de 7 h à 21 h. Entrée libre.
Erigée sur le flanc nord-ouest du Mont-Royal, cette basilique catholique accueille chaque année 2 millions de visiteurs. Le parvis est séparé de la basilique par 283 marches. De nombreux pèlerins montent à genoux les 99 marches en bois réservées à la prière. Le carillon de l’oratoire compte 56 cloches. Initialement destiné à la tour Eiffel de Paris, il surplombe le site depuis 1955.

Les nuits de Montréal
Pas de risque de s’ennuyer le soir à Montréal, surtout le week-end. Le quartier le plus fréquenté englobe la rue Sainte-Catherine entre les rues University et Bishop, ainsi que les rues transversales, notamment Crescent, dont les bars-restaurants et les discothèques s’alignent au coude à coude. Jusque tard dans la nuit, une foule décontractée déambule devant la librairie Indigo (1500, av. MacGill-College), ouverte jusqu’à 23 h et les magasins de mode. Changement de style plus loin vers l’est, quand on remonte le boulevard Saint-Laurent et la rue Saint-Denis jusqu’à la rue Sherbrooke, et au-delà la rue Duluth. C’est ce qu’on appelle le quartier Latin. Bistrots et petites boutiques très conviviales y restent également ouverts tard dans la nuit.