Panda - Chine © tangka

Panda – Chine © tangka

Carte d’identité de la Chine

Nom : République populaire de Chine (Zhonghua renmin gongheguo)
Superficie : 9 596 961 km
Population : 1 376 000 000 habitants
Capitale : Pékin (Beijing)
Villes principales (agglomération) : Shanghai (52,7 millions), Pékin (33,5 millions), Chongqing (31,4 millions), Tianjin (12,8 millions) et Wuhan (10,2 millions)
Nature du régime : Démocratie populaire à parti unique, le Parti communiste chinois
Chef de l’Etat : Xi JinPing
Langue officielle : Putonghua (mandarin)
Monnaie : Renminbi (yuan)
Religions : Bouddhisme, islam, christianisme et croyances populaires
Revenu annuel moyen : 1 200 €
Ressources principales : Agriculture (riz, blé, maïs, patates douces, canne à sucre, coton), industries extractives (fer, sel, gypse), industries manufacturières (ciment, acier, engrais, industries mécaniques et filatures)

Faune et flore

Toute la partie orientale du pays, la plus densément peuplée, a été complètement modifiée par l’homme. Les cultures sont partout présentes, et seuls les escarpements montagneux sont restés sauvages. Ailleurs, dans les régions périphériques, on rencontre absolument tous les types de flore, des grandes forêts de Mandchourie à la végétation tropicale du Xishuangbanna, des steppes herbeuses de Mongolie aux lichens du haut plateau tibétain ou aux buissons d’épineux de l’Asie centrale chinoise.
La Chine n’est pas un pays où l’on croise beaucoup d’animaux, hormis dans les zoos, au cirque ou dans quelques parcs où des espèces sont protégées. 
Le panda en est l’animal emblématique.

Un pays continent

15 000 km de frontières, 11 000 km de côtes, des provinces dont chacune représente en moyenne 150 000 km2 et 45 millions d’habitants, quatre fuseaux horaires… 
Sur ce territoire 18 fois plus grand que la France, quand le soleil se lève sur l’Oussouri, au nord-est, il fait encore nuit sur les cimes du Pamir, quand la neige couvre les villages des rives du Dragon noir, au nord, les premières pousses apparaissent dans les rizières de l’île de Hainan. Soumise à l’est au régime des pluies de la mousson du sud-est, balayée au nord et à l’ouest par les vents de Sibérie, qui déposent le lœss, la Chine s’échelonne en trois gradins qui descendent vers la mer : les hautes terres du Tibet, les plateaux et massifs de 500 à 2 000 m, les plaines et deltas.
A l’exception de la bande côtière et de la grande plaine de Chine du Nord, le relief est extrêmement montagneux : les quatre cinquièmes de la superficie dépassent 500 m d’altitude, pour seulement 10 % de plaines.

Caprices de géants

Les sources du fleuve Jaune, le Huanghe (4 854 km, pour un bassin de 745 000 km2), se perdent dans les étendues herbeuses du nord du plateau tibétain. Son cours s’infléchit à l’orée des régions orientales, et la « boucle des Ordos » sépare le monde des paysans sédentaires de celui des nomades éleveurs de la steppe. A l’intérieur de cette boucle s’élève un étrange feuilletage de terre jaune, inlassablement façonné par l’homme : le lœss. En aval, lorsque le Huanghe reprend son cours vers l’est et la mer de Chine, ses eaux charrient jusqu’à 34 kg de boue par mètre cube. Architecte naturel de la grande plaine de la Chine du Nord, il est aussi le « chagrin de la Chine » : ses eaux suspendues sur l’énorme quantité d’alluvions arrachées au lœss fertilisent la terre pour la détruire ensuite par des crues gigantesques. Crainte et respect entourent ce fleuve qui nourrit et détruit : Mao lui-même, qui montrait sa vigueur en franchissant les grands fleuves de Chine à la nage, ne traversa jamais le Huanghe.
Plus calme, navigable sur une grande partie de son cours, le Yangzi jiang parcourt 5 980 km avant de rejoindre la mer, drainant un bassin de 1,83 million de kilomètres carrés. Dompté par des barrages et des réservoirs de régulation, il s’éveille parfois en d’imprévisibles colères : chaque été, ses crues laissent des milliers de sans abri. Le Grand Barrage devrait mettre fin à ces débordements et fournir 10 % de l’électricité du pays. Mais son coût écologique (risque de pollution du lac de retenue) et humain (1,5 million de personnes déplacées) alimente la controverse.

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