Distances kilométriques

De Funchal à…

Monte : 5,2 km.
Câmara de Lobos : 8,8 km.
Camacha : 11,8 km.
Eira do Serrado : 15 km.
Ribeira Brava : 17,8 km.
Ribeiro Frio : 19,6 km.
Machico : 23 km.
Caniçal : 29,6 km.
Porto da Cruz : 31,2 km.
Calheta : 33,4 km.
Santana : 37,2 km.
São Vicente : 39 km.
Ponta Delgada : 44,8 km.
Porto Moniz : 49,8 km.

De São Miguel à…

Santa Maria : 85 km.
Terceira : 160 km.
São Jorge : 180 km.
Pico : 210 km.
Faial : 250 km.
Graciosa : 260 km.
Flores : 490 km.
Corvo : 505 km.

Lexique

Bien que l’anglais soit aujourd’hui devenu la seconde langue du pays, le français continue d’être compris par beaucoup de Portugais.
Ceux-ci n’en apprécient pas moins qu’on fasse quelques efforts. Attention cependant à la prononciation, qui multiplie les pièges.

Prononciation

Oubliez vos souvenirs d’espagnol : la prononciation portugaise s’en différencie très sensiblement.
Le j se prononce à peu près à la française, tout comme les lettres b, c, ç, ch, v, z. En revanche, les terminaisons sont souvent escamotées, le s se prononce « ch » en fin de syllabe, le lh « y » et le nh « gn ».
La plus grande difficulté pour un francophone tient dans la prononciation de certaines diphtongues.
Ainsi oão, avec un tilde sur le a, se prononce entre « oane » et « oau », ões avec tilde sur le o : « onich », et la terminale ão avec tilde sur le a : « an ». Tout cela très approximativement.
Enfin, les mots se terminant par une voyelle sont généralement accentués sur l’avant-dernière syllabe, les autres sur la dernière. A moins qu’un accent aigu n’en modifie l’accentuation.

Compter

Zéro : zero.
Un : um, uma.
Deux : dois, dua.
Trois : três.
Quatre : quatro.
Cinq : cinco.
Six : seis.
Sept : sete.
Huit : oito.
Neuf : nove.
Dix : dez.
Cent : cem.
Mille : mil.

Formules de politesse

Bonjour (le matin) : bom dia.
Bonjour (l’après-midi) : boa tarde.
Bonsoir : boa noite.
Au revoir : adeus.
S’il vous plaît : faz favor.
Merci : obrigado (dit par un homme), obrigada (dit par une femme).
Pardon : desculpe.
Comment allez-vous ? : como está ?
Très bien : muito bem.

Expressions courantes

Oui : sim.
Non : não.
Parlez-vous français ? : o senhor fala francês ?
Où est… ? : onde é… ?
La route pour… ? : a estrada para… ?
Je ne comprends pas : não compreendo.
Quelle heure est-il ? : que horas são ?
A quelle heure ? : a que horas ?
Combien coûte ? : quanto custa ?
Je vous remercie beaucoup : lhe agradeço muito.
Il n’y a pas de quoi : não ha de que.
J’ai réservé une chambre : tenho um
quarto reservado.
L’addition, s’il vous plaît : a conta por favor.

Vocabulaire

Hier : ontem.
Aujourd’hui : hoje.
Demain : amanhâ.
Près : perto.
Loin : longe.
Voiture : carro.
Ouvert : aberto.
Fermé : fechado.
Cher : caro.
Bon marché : barato.
Musée : museu.
Petit déjeuner : pequeno almoço.
Déjeuner : almoço.
Dîner : jantar.
Plat du jour : prato do dia.
Dessert : sobremesa.
Vin blanc : vinho branco.
Café expresso : bica.
Dimanche : domingo.
Lundi : segunda-feira.
Mardi : terça-feira.
Samedi : sábado.

Bibliographie

Histoire de l’Atlantique, Paul Butel (Perrin, 1997).
La formidable odyssée des grands navigateurs, de l’Antiquité à nos jours, notamment à l’époque des Grandes Découvertes.
La Cour du Nord, Agustina Bessa-Luis (Métailié, 1991).
Que s’est-il réellement passé entre la jeune Roselina et l’impératrice Sissi venue se reposer à Madère ? Pendant quatre générations, ses descendants enquêtent.
Vivre à Madère, Jacques Chardonne (Grasset, 1953).
Un écrivain vient rejoindre l’un de ses vieux amis sur l’île de l’éternel printemps, mais celui-ci a déjà cessé de vivre. L’un des grands livres du dernier demi-siècle.
Madère, John et Pat Underwood (Sunflowers, 1995).
Un splendide ouvrage, magnifiquement illustré.
Des gens heureux parmi les larmes, João de Melo (Actes Sud, 1993). Longue saga familiale sur fond d’émigration açorienne.
Gros temps sur l’archipel, Vitorino Nemésio (La Différence, 1988).
Une fresque passionnante de la société des Açores à la fin de la Première Guerre mondiale. Un hymne à la gloire des neuf îles.
Femmes de Porto Pim et autres histoires, Antonio Tabucchi (10-18, 1991). Dix nouvelles très révélatrices de l’esprit des îliens.
Mon galurin gris, Olivier Rolin (Seuil, 1997). Un intéressant chapitre consacré aux Açores.
Petit journal. Voyages au Portugal, en Macaronésie et au Brésil, Jean-Pierre Péroncel-Hugoz (Domens, 2001).
La face cachée des reportages d’un journaliste du Monde.

Recettes

Salade de fruits au vin doux de Madère

Pour 6 personnes

Ingrédients

3 oranges
3 pommes
1 papaye
1 ananas
2 citrons verts
50 g de cassonade
1 pincée de cannelle en poudre
1 petit verre de vin doux de Madère.

Préparation

Peler les oranges à vif, détacher les quartiers.
Peler les pommes et la papaye, les couper en petits dés, arroser immédiatement avec le jus des citrons.
Eplucher l’ananas, le débarrasser de tous les petits piquants résiduels, le découper en quatre, éliminer la partie centrale très dure, couper en cubes.
Dans un plat creux, mélanger tous les fruits, les saupoudrer du sucre mélangé à la cannelle et verser le vin. Mélanger soigneusement. Recouvrir d’un film plastique et faire rafraîchir au réfrigérateur une heure et demie avant de servir.

« Peixe-espada » à l’escabèche

Ce poisson-sabre ou épée, spécialité des îles des Açores, ne voyage pas : on peut le remplacer par du thon ou de l’espadon.
Pour 4 personnes

Ingrédients

4 tranches ou darnes de poisson de 1 cm d’épaisseur environ
2 oignons doux
1 gousse d’ail
20 cl d’huile d’olive
3 cuillerées à soupe de vinaigre de vin rouge
1 branche de persil plat
1 feuille de laurier
sel, poivre.

Préparation

Eplucher les oignons et les couper en tranches minces. Dans une grande casserole, les faire dorer dans 10 cl d’huile d’olive, en compagnie de la gousse d’ail finement émincée, de la feuille de laurier et de la branche de persil. Quand les tranches d’oignons sont translucides et commencent à prendre couleur, ajouter le vinaigre et laisser mijoter à petits bouillons pendant une dizaine de minutes.
Pendant ce temps, laver soigneusement les tranches de poisson pour les débarrasser d’éventuelles écailles. Les sécher. Saler, poivrer. Faire cuire les tranches dans une grande poêle, dans l’huile d’olive très chaude, de 3 à 5 min de chaque côté selon son goût et l’épaisseur des tranches.
Disposer les tranches de poisson côte à côte dans un grand plat, les arroser de la sauce réduite et servir immédiatement.

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