Aphrodite : née de l’écume, c’est la déesse de l’Amour et de la Beauté. Divinité aux amours multiples, elle trompe souvent son mari, Héphaïstos, avec Arès, le dieu de la Guerre.
Apollon : dieu du Soleil, de la Poésie et de la Musique, il peut répandre des épidémies mais possède également des vertus guérisseuses.
Artémis : fille de Zeus et de Léto, et sœur jumelle d’Apollon, elle est connue comme déesse de la Chasse et de la Fécondité.
Asclépios : dieu de la Médecine, que l’on reconnaît à son caducée.
Athéna : fille de Zeus, elle est sortie tout armée du crâne de son père. Déesse guerrière, elle est aussi la protectrice des héros et la patronne des villes.
Chronos : dieu du Temps et père des douze dieux de l’Olympe, qu’il avala un à un jusqu’à ce que Zeus, le dernier-né, les libère.
Dionysos : né de la cuisse de Zeus, il est voué au Vin et à la Vigne. Couronné de lierre, il est souvent représenté avec une corne à boire à la main.
Hadès : dieu du Monde souterrain, il a en charge les Enfers mais également les richesses du sous-sol.
Héra : déesse du Foyer et femme de Zeus.
Hermès : très astucieux, il possède de multiples attributions. Dieu des Bergers et des Troupeaux, du Commerce, des Voyageurs et des Voleurs, il est le traditionnel messager des autres dieux.
Poséïdon : son royaume est la Mer. Il est celui qui provoque aussi les séismes. Epoux d’Amphitrite, il a de multiples aventures amoureuses et engendre de nombreux enfants.
Zeus : dernier-né des enfants de Chronos et de Rhéa, il a grandi en Crète pour échapper à son père, qui avait pour habitude de manger ses enfants. Il est le dieu de la Terre et du Ciel et la divinité suprême du panthéon hellénique. En Crète, il vécut l’une de ses plus belles aventures amoureuses avec Europe, la fille du roi de Phénicie. Plus exactement sous l’un des platanes de Gortyne, qui, en mémoire de ces amours, garde depuis des feuilles toujours vertes.

Europe et le Taureau © cliff1066
Mythologie : aux sources de la culture
Constituée de légendes, de récits d’événements réels ou fictifs, la mythologie nous est essentiellement parvenue grâce à deux écrivains de l’Antiquité, Homère et Hésiode, qui raconte notamment la création du monde dans sa Théogonie. Remarquablement écrits, inépuisable source de rêve et d’imagination, les textes de la mythologie ont influencé écrivains, poètes et artistes de toutes les époques. Ils font totalement partie de notre culture et de notre inconscient collectif. Voici cinq histoires, parmi les plus belles et les plus célèbres.
La naissance du monde
Dans la mythologie grecque, l’histoire commence par Chaos, qui, le premier, régna sur la Terre. Après avoir fait naître la nuit puis le jour, il fit apparaître la Terre, Gaïa. De Gaïa naquit Ouranos, le ciel, les flots et les montagnes. Gaïa s’unit ensuite à Ouranos pour faire naître les titans, les cyclopes et d’autres créatures. Craignant de perdre son pouvoir, il menaçait Gaïa de jeter ses enfants dans le fleuve et lui ordonnait de les garder au plus près d’elle. Mais le dernier des titans, Chronos, reçut de sa mère une faucille. Il s’en servit pour battre Ouranos et s’emparer du pouvoir. Chronos s’unit alors à sa sœur Rhéa. Ayant appris par un rêve qu’il serait un jour détrôné par l’un de ses enfants, Chronos se mit à les dévorer dès leur naissance. Pour lui permettre d’échapper à ce terrible sort, Rhéa confia son sixième enfant, Zeus, aux soins d’une chèvre, Amalthée, sur le mont Ida, en Crète.
Zeus, le dieu universel
Zeus vécut donc toute son enfance en Crète. Une fois adulte, il n’eut qu’une obsession : venger ses cinq frères et sœurs. Il supplanta son père et lui administra une drogue qui lui fit recracher les enfants avalés : Hestia, Déméter, Héra, Hadès et Poséidon. Ces derniers lui donnèrent tous les pouvoirs et l’installèrent sur l’Olympe. Il devint ainsi le dieu universel, le père des dieux, présidant à toutes les destinées. Il choisit pour femme sa sœur Héra, mais il ne lui fut guère fidèle… Ainsi, décidé à séduire Europe, une belle princesse phénicienne, il se métamorphosa en taureau, l’enleva et s’unit à elle en Crète, sous un platane de Gortyne.
Le Minotaure, prisonnier du labyrinthe
De cette union naquirent trois fils, Minos, Rhadamante et Sarpédon. Durant sa jeunesse, Minos, tout particulièrement, entretint de bonnes relations avec son père mais, une fois adulte, il se fit plus coléreux et chercha à évincer ses frères pour régner en maître sur l’île. Pour montrer qu’il était l’élu des dieux, il demanda à Poséidon de l’aider en faisant surgir un taureau de la mer. Poséidon accepta en imposant que le taureau fut ensuite sacrifié. Minos lui désobéit et, pour le punir de ce parjure, Poséidon fit en sorte que la femme de Minos, Pasiphaé, tombât amoureuse du fameux taureau. Ainsi naquit le Minotaure, monstre fait d’un corps d’homme et d’une tête de taureau. Pour le cacher, Minos demanda à Dédale de construire une prison, le Labyrinthe.
Thésée et le fil d’Ariane
Après une longue guerre contre Athènes, Minos, vainqueur, exigea des Athéniens que, durant neuf ans, quatorze jeunes gens soient livrés au Minotaure, qui dévorait tous ceux qui entraient dans le labyrinthe. Pour en finir avec ce sacrifice, Thésée, fils d’Egée, proposa de se rendre dans le Labyrinthe et de vaincre le Minotaure. Il devait alors à la fois faire face à un double danger : le Labyrinthe et le monstre. En arrivant en Crète, il rencontra Ariane, fille de Minos et de Pasiphaé, qui tomba amoureuse de lui et, sur les conseils de Dédale, lui donna une pelote de fil. Thésée tua le Minotaure et réussit à sortir du Labyrinthe grâce au fil.
La chute d’Icare
Furieux d’avoir été vaincu par Thésée, Minos fit enfermer Dédale et son fils Icare dans le Labyrinthe. Pour se sauver, Dédale fabriqua avec des plumes deux paires d’ailes. Il les fixa avec de la cire et tous deux s’envolèrent. Hélas, Icare, fou de bonheur devant sa liberté retrouvée, vola en s’approchant trop près du soleil. Sa chute fut mortelle !