Les bonnes attitudes
La population au Kenya se montre en général prévenante vis-à-vis des étrangers, et le contact avec les Africains dépend beaucoup du comportement du visiteur. Comme l’indépendance de ces Etats est encore jeune, les gens peuvent être susceptibles quand on leur rappelle l’époque coloniale. Le personnel de service ne s’appelle plus « boy » mais « steward » , « rafiki » (« ami » en swahili). La connaissance de quelques expressions en swahili sera toujours appréciée.
Faîtes attention à ne pas choquer les sentiments des fidèles des diverses religions. Là où les musulmanes sont voilées, les femmes prendront garde à ne pas se promener en short, voire en tenue plus légère.
Si vous souahitez photographier, sollicitez la permission des gens et n’insistez pas.
Les Dhows
Les Dhows, sorte de voiliers servent de moyen de transport et pour la pêche. Les courses de Dhows vont désigner l’équipage de l’année. Elles se déroulent près de la jetée. Ce jour-là, l’équipage de l’île de Pemba au drapeau bleu mit fin à la suprématie de Lamu. L’arrivée des courses est l’occasion de fêtes. Toutes ces manifestations sont plus du domaine social et culturel que religieux.
Quelques entreprises familiales de l’île conservent le même type de construction navale depuis des siècles. Le travail se fait sur commande. L’acheteur fournit le bois et les artisans réalisent l’ouvrage. La mangrove qui entoure l’île a permis l’exploitation du bois de palétuvier très recherché pour la fabrication de ces voiliers. Très résistant et surtout imputrescible, il forme généralement la charpente. Le Mangati, bois très résistant est utilisé pour l’étrave. Entre les planches, un coton imbibé d’huile de coco renforce l’imperméabilité de l’ouvrage puis l’ensemble est calfaté avec de la colle de requin. 4 à 7 semaines sont nécessaires à 3 hommes pour finir l’embarcation avec ses peintures qui ira rejoindre les centaines de voiliers qui sillonnent l’archipel.