Douane et Formalités
Un passeport en cours de validité est indispensable. Les ressortissants de l’Union européenne sont dispensés du visa d’entrée au Sénégal. Les Suisses doivent en posséder un. Aucun cautionnement n’est demandé aux voyageurs munis de billets de retour, circulaires ou de transit. Les autres doivent déposer obligatoirement une caution égale au montant du billet retour auprès d’une banque, d’une compagnie de transport ou du ministère de l’Intérieur.
L’époque du voyage
Le Sénégal et la Gambie connaissent plusieurs saisons, en particulier l’hivernage en juillet, août et septembre, où quelques averses de courte durée peuvent tomber. La température reste cependant élevée et très agréable. Pour éviter ces pluies, la meilleure saison s’étale d’octobre à fin juin.
Santé
Le traitement antipaludéen est recommandé, ainsi qu’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune. Des antennes sanitaires existent dans les principaux hôtels et lieux d’hébergement. Un certificat de vaccination antirabique et un certificat de bonne santé sont exigés pour les animaux. Dakar compte par ailleurs de très nombreuses pharmacies. Hôpital principal de Dakar – Tél. : 839 5050.
Vêtements
Des vêtements légers, de préférence en coton, s’avèrent adaptés au pays. Pour la ville, chaussures basses légères ou espadrilles s’imposent. En brousse, des brodequins de toile à semelles épaisses (type Pataugas) ou toutes autres chaussures de marche sont indispensables. Les chasseurs doivent prévoir une tenue adaptée : pantalon de toile kaki ou beige à poches « soufflet », chemise à poches et chapeau de brousse. Pour les soirées, souvent fraîches, un chandail léger est toujours le bienvenu, et lors de l’hivernage, l’imperméable non doublé s’avère indispensable. Enfin, lunettes de soleil, couvre-chef (casquette, bob, chapeau de paille, etc.), crème solaire haute protection et maillot de bain composent le vestiaire indispensable sur les plages, alors que dans les parcs nationaux une paire de jumelles sera fort utile.
Argent
La monnaie sénégalaise est le franc CFA dont la parité avec l’euro demeure fixe et s’établit à 655,957 francs CFA pour 1 euro… ou encore 0,15 euro pour 100 francs CFA. Les chèques de voyage sont acceptés dans les banques et les hôtels. Les cartes bancaires Visa et Mastercard permettent de retirer des espèces dans les distributeurs des filiales des grandes banques françaises (BICIS, qui n’accepte que les Visa, et SGBS) des grandes villes. Cette solution n’est cependant pas idéale en raison des fréquentes pannes et mieux vaut prévoir du liquide lors des déplacements. Retirer de l’argent au guichet même requiert de la patience… alors que des changeurs à la sauvette opèrent souvent au détriment des touristes. Les horaires des banques sont :
BICIS : du lundi au jeudi, de 8 h à 11 h et de 14 h à 16 h 30 ; le vendredi, de 14 h 45 à 16 h 45.
SGBS : du lundi au jeudi, de 7 h 45 à 12 h et de 13 h 30 à 15 h 45 ; le vendredi de 7 h 45 à 12 h 30 et de 14 h 45 à 16 h 45.
Électricité
220 volts dans toutes les grandes villes du Sénégal. Prises de type français.
Heures d’ouverture
L’aube est le meilleur moment pour aller aux champs, au marché ou au bureau car la température reste clémente. En fin de matinée et pendant une bonne partie de l’après-midi, l’heure chaude, appelée par les Français « heure de la sieste », interrompt presque toute activité, laquelle reprend en fin d’après-midi pour s’interrompre à la nuit tombée (vers 19 h). A Dakar, l’activité se poursuit bien après la tombée de la nuit. A noter qu’en Afrique la longueur des journées n’est pas variable comme en Europe, le crépuscule arrivant tous les jours vers 18 h 30 et la nuit vers 19 h. Les horaires de toutes les branches de l’activité économique tiennent compte de ces particularités. Comme en Europe, les fêtes civiles et religieuses sont chômées. Par ailleurs, la période du ramadan, variable d’année en année, occasionne des changements d’horaires.
Heure locale
Le Sénégal est à l’heure du méridien du Greenwich (temps universel). Lorsqu’il est midi à Dakar, il est 13 heures à Paris, Bruxelles ou Genève. L’été, le décalage entre l’Europe occidentale et le Sénégal passe d’une à deux heures.
Photos
La beauté du pays se prête bien évidemment à l’art de la photographie. Des séjours sont même organisés autour de ce loisir. Si les gens sont accueillants et prennent toujours plaisir à poser, mieux vaut leur demander au préalable leur avis. Une photo volée constitue en effet une offense. Un bon moyen d’obtenir l’autorisation est de proposer d’envoyer la photo à l’issue du voyage… et de tenir cette promesse ! Sinon, un petit cadeau (piécettes de monnaie, stylo ou autre objet) reste le bienvenu.
Téléphone et poste
Des cabines téléphoniques fonctionnant à carte existent un peu partout. Le prix des cartes est dégressif selon le nombre d’unités (40 ou 120). Il existe également de nombreuses boutiques qui offrent des services de télécommunications. Pour appeler de la France vers le Sénégal : composer le 00 221 puis le numéro du correspondant. Pour appeler du Sénégal vers la France : composer le 00 33 puis le numéro du correspondant (les neuf derniers chiffres). Les bureaux de poste permettent de poster lettres, colis et mandats. Il est possible d’ouvrir une boîte postale pour 6.600 CFA (10 euros) ou encore de se faire envoyer lettres et mandats en poste restante. Une commission est prélevée sur les lettres en poste restante (tarif d’un timbre international, 300 CFA).
Poste principale de Dakar : rue Pinet Laprade (près du marché Kermel). Tél. : 822 4781.
Offices de tourisme
– Office de tourisme du Sénégal à Paris 14, avenue Robert- Schumann, 75007 Paris. Tél. : 01 47 05 39 45 ; fax : 01 45 56 04 30
– Ministère du Tourisme du Sénégal 23, rue Calmette, BP 4049 Dakar. Tél. : 821 11 26, 821 86 89, 822 73 66 ; fax : 822 94 13 ; e-mail : mtta@primature.sn
– Syndicat d’initiative de Saint-Louis – BP 364 Saint-Louis. Tél. : (221) 961 24 55 ; e-mail : sltourisme@sentoo.sn
Adresses utiles
– Consulat du Sénégal à Paris 22, rue Hamelin, 75016 Paris. Tél. : 01 44 05 38 48 ; fax : 01 47 55 99 40
– Ambassade du Sénégal à Paris 14, avenue Robert-Schumann, 75007 Paris. Tél. : 01 47 05 39 45 ; fax : 01 45 56 04 30 ; www.ambassenparis.com.
– Ambassade du Sénégal à Bruxelles Avenue Franklin-Roosevelt, 196, Bruxelles 1050. Tél. : 02 673 00 97 ; fax : 02 675 04 60
– Consulat général du Sénégal à Lausanne 25, route de Berne, 1010 Lausanne. Tél. : 021 652 18 42 ; fax : 021 652 60 66.
– Ambassade de France à Dakar 1, rue Amadou Assane Ndoye. Tél. : 839 5100 ; fax : 839-5181
– Ambassade de Belgique à Dakar Route de la Corniche Est. Tél. : 822 4720 ; fax : 821 6345 ; e-mail :ambelda@sentoo.sn
– Ambassade de Suisse à Dakar Rue René Ndiaye. Tél. : 823 0590 ; fax : 822 3657 ; e-mail : vertretung@dak.rep.admin.ch
Sport
Le Sénégal et ses plages constituent un paradis pour les amateurs de pêche sportive. Les principales plages mises en valeur au Sénégal s’étendent autour de Dakar, sur la corniche est de la capitale, les Almadies, Ngor, Hann, et surtout en Casamance et sur la Petite Côte, au sud de Dakar près de Mbour, qui offre équitation, tennis, tir à l’arc, planche à voile, ski nautique, etc. Attention toutefois, la baignade peut être dangereuse. La barre et de forts courants sévissent sur la côte. Les plages de la Petite Côte et celles du cap Skirring sont les plus sûres. La pêche sportive Les eaux poissonneuses du Sénégal attirent les pêcheurs sportifs du monde entier qui viennent ici disputer des compétitions de pêche au gros. Elles se déroulent surtout à Dakar et au large de la presqu’île du Cap-Vert (pointe des Almadies et banc du Séminole), aujourd’hui très bien équipés pour ce sport. Bateaux équipés (fauteuils de combat, tangons, cannes et porte-cannes, gaffes, teasers, radios-téléphones, radios-sondeurs-enregistreurs, etc.) et skippers sont disponibles dans les grands hôtels de Dakar et de sa proximité. Les équipages, particulièrement compétents, connaissent les meilleurs emplacements.
Les matelots se chargent de toute l’assistance au pêcheur sportif. De juin à octobre, la pêche sportive permet de capturer espadons-voiliers, marlins bleus, espadons, thons rouges, wahoos, barracudas, tassergals, coryphènes, sérioles bleues, requins-makos, requins peau bleue, requins-tigres et tarpons. Cette pêche au gros se pratique en haute mer avec des bateaux puissants. Les pirogues traditionnelles à moteur s’avèrent cependant suffisantes pour la pêche de poissons combatifs comme le barracuda (de mai à juin), ou avec les carpes rouges, les raies, les capitaines, les mérous bronzés (thiof), les ombrines, qui évoluent dans des trous de 15 à 20 m, et ce en toutes saisons. Les prises moyennes dans le Siné-Saloum vont de 10 à 15 kg pour les barracudas, de 20 à 27 kg pour les carpes rouges et de 40 à 60 kg pour les capitaines. Il existe d’excellents campements spécialisés dans la pêche dans le Siné-Saloum. D’octobre à juin, la palangrotte et la « petite traîne à soutenir » s’attaquent aux mérous, courbines, badèches, carangues, palomètes, rouges, maquereaux-bonites, raies, daurades, tassergals, liches, etc. Elles peuvent se pratiquer dans les estuaires des fleuves et les bolons (bras de mer), en particulier dans le Siné-Saloum. Il est aussi possible de pêcher au « surf-casting » (pêche au lancer lourd par-dessus la vague depuis la plage) sur la Grande Côte (nord de Dakar), autour de Saint-Louis, à la pointe de Sangomar, dans le Saloum (sud de Dakar) et en Casamance (cap Skirring).
Plongée sous-marine La plongée se pratique à Dakar, sur la Petite Côte et en Casamance. La chasse Toutes les chasses se pratiquent au Sénégal : la grande chasse dans le Sénégal oriental, la petite et moyenne chasse dans la région de Saint-Louis, au Sénégal oriental et en Casamance ainsi que dans le Siné-Saloum. En Gambie, la moyenne et petite chasse se pratiquent. La saison de la chasse, de décembre à avril, permet de tirer du gros gibier au fin fond du Sénégal oriental, entre Kédougou et la rivière Falémé (au « camp du Lion » d’Africa Safari à Gareboureya, par exemple). Buffles de savane, hippotragues, bubales majors, cobs (de Busson ou Defassa) et guibs harnachés y abondent. En revanche, les éléphants sont protégés, et les lions et les hippopotames nécessitent une autorisation présidentielle. Les moyenne et petite chasses se pratiquent autour de Badiouré, en Basse Casamance (et dans les campements proches de Bouffara, Touba, Pata et Tankon) ou à Dankunku, à 200 km en amont de Banjul, en Gambie. Francolin (espèce de perdreau), lièvre d’Afrique, pigeon vert et pintade se rencontrent le matin, comme les gros phacochères (sanglier d’Afrique) qui se chassent à l’approche ou au débucher. Le soir, après la sieste et jusqu’à la nuit, c’est au tour des tourterelles et des gangas (sortes de pigeons) de constituer des proies. Les armes automatiques sont interdites.
Pour la grande chasse, les fusils sont de calibre 9,3 X 62, 0,3 X 64, ou 300, 338, 375, 378. Pour la moyenne chasse (phacochère), la carabine à répétition manuelle 7/64, 300 WM est employée. Enfin, pour la petite chasse, le fusil de chasse à deux coups classique de calibre 12 ou 16 est recommandé. Le Sénégal a adhéré à la convention de New-York relative aux facilités douanières en faveur du tourisme. En conséquence, les armes de chasse portant des marques d’usage peuvent être importées en franchise temporaire à concurrence de deux armes. Une autorisation du ministère de l’Intérieur est cependant nécessaire et le détenteur doit acquitter les droits de permis de chasse et de port d’arme.
Renseignements : direction des Eaux, Forêts et Chasse – BP 1831, Dakar. Tél. : (221) 832 08 56 ; fax : (221) 832 04 26 ; e-mail : defccs@sentoo.sn Autres sports Outre les nombreuses activités sportives traditionnelles disponibles autour des infrastructures touristiques, le Sénégal dispose de golfs à Cambérène, près de Dakar (9 trous), à Fajara, près de Banjul en Gambie (18 trous), et à Cap Skirring, en Basse Casamance (9 trous). L’équitation à Dakar, le squash et le cricket à Banjul en Gambie ou l’aviation légère à Dakar complètent l’offre.
Shopping
C’est bien sûr dans les innombrables marchés de Dakar qu’il convient de se rendre pour goûter aux joies du shopping à la sénégalaise. La foule s’y montre pressante et les sens y sont mis à l’épreuve ! Parmi les principaux, le marché de Colobane est fourni en à peu près tout ce qui se vend ; celui de Kermel offre des échoppes d’artisans dans un beau bâtiment mais ses prix sont assez élevés ; le marché HLM 5 propose le plus grand choix de tissus de Dakar ; enfin, le marché de Tilène, spécialisé dans l’alimentaire, est idéal pour se fournir en ingrédients… de sorcellerie ! En ce qui concerne les produits d’importation, ils se trouvent dans les nombreux supermarchés de la capitale… à un prix supérieur à ceux pratiqués en France. Le marchandage est le plus souvent de mise. Il se pratique à la mode locale, avec humour et décontraction. Seule ombre au tableau, les marchés, lieux très fréquentés, attirent de nombreux pickpockets.
Pourboire
Dans les grands hôtels et restaurants de luxe, le service est compris dans l’addition. Dans les petites gargotes, les bars et les boîtes de nuit, il faut laisser quelques pièces de 100 CFA. Il est d’usage de donner un pourboire aux porteurs des aéroports et des hôtels, aux guides bénévoles (généralement des enfants et des adolescents) lors d’une visite d’un village en brousse. Mieux, l’argent peut être donnée au chef du village qui le répartira entre les différents accompagnateurs. Chauffeurs de taxi et tout transporteur en général attendent un petit pourboire en rémunération de la bonne place gardée dans le train, le taxi-brousse ou sur le bateau. Pour passer en Casamance en empruntant la route transgambienne, il faut souvent attendre des heures pour passer le bac de Gambie. Ce peut être l’occasion de « s’arranger » avec les passeurs ou les garde-frontières gambiens.
Savoir vivre
La gentillesse et le sens de l’hospitalité constituent les deux vertus cardinales des Sénégalais et des Africains en général. Le contact est très facile et sans agressivité avec le chauffeur de taxi, le personnel de l’hôtel, des voisins de table, etc. Les habitants adoptent vite le visiteur pour peu qu’il connaisse deux ou trois mots de wolof et qu’il marque un intérêt réel pour le pays et ses traditions. Il est fréquent alors de devenir à leurs yeux « un véritable africain » et de « faire partie de la famille » ! Cette attitude permet d’approcher le pays en profondeur et de voir toutes les portes s’ouvrir. Dans les villages, les jeunes accueillent les touristes et les mènent vers les vieux. L’Afrique traite en effet ses aînés avec déférence et marque une réelle solidarité entre parents ou amis. Attention toutefois aux banas-banas, terme qui cache des faux-guides, des jeunes désœuvrés qui peuvent aussi bien vendre des lunettes dans la rue que chercher à tirer profit du touriste en lui proposant des petits services ou en lui volant son portefeuille. Ils sévissent principalement à Dakar autour de la place de l’Indépendance et dans les rues adjacentes. Il y en a aussi quelques-uns dans les villes touristiques, comme Mbour, Kayar, et dans une moindre mesure Saint-Louis et Ziguinchor. La meilleure attitude à adopter est de les ignorer ou encore, à Dakar, de se faire passer pour un coopérant vivant dans la ville.
Glossaire
Quelques expressions en wolof, langue de l’ethnie majoritaire : Dedeet Waow Dieureudieuf Na nga def ? Salamaleikum (à quoi il faut répondre : Maleikumsalam) Li lan la ? Ba beneen Niata la ? Wañi ko Par ailleurs, les Sénégalais utilisent de nombreux mots français qu’ils adaptent phonétiquement, comme « bitik » (boutique), ou créent des néologismes à partir d’un mot français, comme « essencerie » (station essence)