En avion 

La compagnie intérieure Air Sénégal dessert la plupart des grandes villes et des centres touristiques du pays, au départ de l’aéroport international de Dakar-Yoff : la Casamance (Ziguinchor et cap Skirring) presque tous les jours, la région du Fleuve (Saint-Louis, Richard Toll, Matam et Bakel) une fois par semaine et le Sénégal oriental (Simenti, au cœur du parc national du Niokolo-Koba, Tambacounda et Kédougou) une fois par semaine également. Air Sénégal à Dakar : 45, avenue Albert-Sarraut – Tél. : (221) 804 04 04 

En taxi 

Le taxi-Brousse et les mini-cars ont l’avantage d’être bon marché mais présentent l’inconvénient de manquer de souplesse (itinéraire rigide) ou d’être surchargés. Le taxi-brousse demeure le moyen le plus rapide et fiable pour rejoindre Saint-Louis. Ce mode de transport reste le meilleur moyen d’entrer en relation avec la population sénégalaise. Des gares routières existent dans toutes les villes ou dans les villages, près des grandes routes. Dans les taxis de l’aéroport de Yoff, il faut se mettre d’accord avec le chauffeur sur le montant de la course, en marchandant sérieusement, avant le départ du véhicule. En ville, la plupart des taxis marchent au compteur, ce qui exclut tout litige. Comme en France le prix de la course double entre minuit et 6 heures du matin. Il reste cependant bon marché. 

En train 

Deux lignes de chemin de fer partent de Dakar : l’une, la plus courte, dessert le nord (Dakar-Saint-Louis, 263 km), et l’autre le Sénégal oriental et le Mali (Dakar-Kidira, à la frontière du Mali, 645 km, et jusqu’à Bamako environ 1.300 km au total). L’expérience du train sur la ligne internationale – compter 36 heures de trajet et des dizaines de gares – reste inoubliable tant par l’inconfort et la chaleur que par la beauté des paysages entrevus et la gentillesse des compagnons de voyage ! Prendre son billet à Dakar pose déjà un problème, et il est rare de trouver une couchette disponible. Le trafic est souvent interrompu ou perturbé par des accidents ou des problèmes variables. Plus fiable, le trajet Dakar-Saint-Louis se révèle également plus court. Il peut se poursuivre jusqu’à Nouakchott et la Mauritanie en taxi-brousse. 

En louant un véhicule 

Le Sénégal dispose d’un assez bon réseau routier, en bonne partie bitumé, en particulier sur les grands axes touristiques et économiques rayonnant autour de Dakar : la route de la Petite Côte (desservant les clubs de vacances de Sali-Portudal et de Mbour, et la route du nord allant à Saint-Louis). En revanche, la Transgambienne est truffée de nids de poule qui ralentissent considérablement le trajet. La route qui relie Bakel sur le fleuve Sénégal à Tambacouda est dans un état pitoyable. Pour se déplacer par la route, il vaut mieux louer une voiture à Dakar (à l’aéroport ou au centre-ville) où tous les grands loueurs internationaux tiennent boutique et acceptent les cartes de crédit, ce qui évite de laisser une caution en liquide. Les locations sont plus onéreuses qu’en France. Attention, la conduite se révèle dangereuse au Sénégal ! 
Sur la route qui relie Dakar à la Petite Côte, le trafic est dense et les voitures roulent parfois à trois de front… alors qu’il n’y a que deux voies. Ailleurs, des troupeaux vaquent en toute liberté. 
En Casamance, certains ponts ne sont pas au niveau de la route. La nuit, de nouveaux obstacles surgissent : les véhicules sans phare et les animaux vagabonds. 
Enfin, l’assurance des loueurs ne couvre pas les accidents survenus sur les pistes de terre. Par ailleurs, les stations services peuvent être espacées, voire très rares ou inexistantes. A l’entrée de Dakar, les embouteillages peuvent faire perdre un temps précieux à l’heure de prendre l’avion. Enfin, à moins de se rendre dans le pays bassari ou dans la région de Bakel, la location d’un 4 X 4 ne s’impose pas. A Dakar, seule ville où les vols sont fréquents, mieux vaut laisser sa voiture dans un parking surveillé. En passant la frontière gambienne, aucune taxe n’est à payer en plus du visa obligatoire. 
– Europcar : 12, avenue Albert-Sarraut, Dakar – Tél. : 849 52 53 – 822 46 88 ; e-mail : europcar.sn@sentoo.sn  
– Hertz : 64, rue Félix-Faure, BP 2302 Dakar – Tél. : 822 20 16 – 821 56 23 – 821 04 37 ; fax : 821 17 21 ; e-mail : hertz@hertz.sn ; web : www.hertz.sn  
– National : Avenue Abdoulaye-Fadiga (en face de la BCEAO), Dakar – Tél. : 822 33 66 ; e-mail : asarr@lasa.sn  ; web : www.senegalaise-automobile.com 
– Aéroport : 820 92 10 – 637 38 23 (après 19h) 

En autocar 

Le Sénégal possède un large réseau de transports collectifs. Chaque village abrite ainsi sa gare routière, ou « garage ». Cars « rapides » et minibus sont des véhicules assez anciens et il faut parfois compter avec les pannes lors de trajet souvent très longs. Pour parcourir les quelque 600 km de Dakar à Ziguinchor, compter une quinzaine d’heures ! Les prix sont fixes mais un supplément est souvent demandé pour les bagages. Là, il s’agit de marchander pour que ce supplément ne corresponde pas à plus de 10% du prix du billet. A Dakar, les deux grandes gares routières sont Les Pompiers et Colobane. 

En bateau 

Tous les fleuves du Sénégal et de la Gambie sont en partie navigables. Le fleuve Sénégal est navigable toute l’année de Saint-Louis à Podor (270 km), de juillet à décembre entre Podor et Matam (350 km), et d’août à octobre entre Matam et Kayes (Mali) (305 km). Les fleuves Siné-Saloum et Gambie permettent la navigation sur une partie de leur cours. Plusieurs voyagistes organisent des croisières passionnantes qui sont une bonne occasion de découvrir le Sénégal en profondeur. En Gambie, par exemple, le fleuve de Banjul se remonte jusqu’à Basse Santa Du à bord du bateau à moteur présidentiel « Lady Chilil Jawara ». Il existe des liaisons maritimes régulières au départ du port de Dakar. Depuis le naufrage du Joola en 2002, seul l’Oméga joint la capitale à Ziguinchor par la mer (départ depuis le môle 1). Toujours depuis Dakar, une chaloupe assure la liaison avec l’île de Gorée plus de dix fois par jour pour 5.000 CFA. Renseignements au 823 45 45.

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