Le Botanique
Rue Royale 236, tél.: 02 218 37 32. Ouvert tlj de 10 h à 22 h. Entrée libre. A éviter dès la tombée du jour. Expositions du Muzex: du mercredi au dimanche de 12 h à 20 h.
En 1797, Bruxelles décide d’installer, dans le parc du palais de Lorraine, un jardin botanique devant servir aux étudiants. Trente ans plus tard, il est déplacé vers Meise, en périphérie, et le jardin d’origine devient un parc public. En son cœur, l’architecte français Gineste a conçu une immense rotonde de fer et de verre, entourée dès le XIXe siècle de plusieurs statues signées par Constantin Meunier. Aujourd’hui, en plus du grand parc public, le Botanique est un centre culturel francophone qui accueille expositions, concerts et manifestations diverses.
Centre belge de la bande dessinée
Rue des Sables 20, tél.: 02 219 19 80. Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 18 h. Fermé lundi, 1er janvier, 25 décembre. Entrée payante.
« Le » temple belge de la BD ! Niché dans les anciens magasins Waucquez (entrepôts de tissus construits entre 1903 et 1906 sur les plans de Victor Horta dans le style Art nouveau), le CBBD témoigne de la passion des Belges pour le neuvième art.
A travers ses 6 000 planches originales et de nombreux autres documents présentés sur trois niveaux, ce musée ouvert en 1989 honore les créateurs belges et étrangers et rend un hommage particulier aux plus grands héros, de Tintin aux Schtroumpfs.
Une autre partie dévoile les étapes de la réalisation d’une BD, des premières esquisses à la publication de l’album.
En plus des présentations classiques et d’une riche bibliothèque, le CBBD accueille des expositions temporaires de qualité.
Eglise Notre-Dame de-la-Chapelle
Place de la Chapelle. Ouverte le lundi, mercredi et vendredi de 12 h à 17 h; le mardi et jeudi de 10 h à 16 h; le samedi de 12 h 30 à 17 h et le dimanche de 12 h à 16 h. Entrée libre. Visite guidée sur demande préalable. Tél. : 02 219 75 30.
Remarquable à plus d’un titre, cette église arbore une architecture extérieure romane et romano-ogivale, et abrite à l’intérieur l’épitaphe du peintre Pierre Breughel l’Ancien et de son épouse Marie Coucke.
Dans la chapelle du Saint-Sacrement, on découvre une plaque commémorative indiquant que François Anneessens y est inhumé. Cet ancien doyen des métiers a été décapité pour avoir défendu les libertés communales.

Belgium July 2006 © Gordon Joly
Quartier des Marolles
C’est ici que l’on découvre la véritable âme et l’authentique gouaille bruxelloises ! Populaires, les Marolles abritaient jadis les artisans et tisserands, comme en témoignent encore certains noms de rues : rue des Tanneurs, rue des Brodeurs, rue des Chaisiers, rue des Charpentiers… Dominé par l’imposant palais de justice créé par Poelaert, le quartier change peu à peu d’allure. Si ces dernières années il a accueilli les Bruxellois les plus démunis ainsi qu’une forte population immigrée, les commerçants ont compris le parti qu’ils pouvaient tirer du pittoresque des lieux et de la réputation du marché aux puces voisin : des restaurants à la mode et de nombreux commerces d’antiquaires et brocanteurs y ont ouvert leurs portes. L’ambiance générale reste agréable et bon enfant.
Rue Haute et rue Blaes
Ancienne voie romaine, la rue Haute attire les amateurs de shopping : comme au XIXe siècle, elle conserve les faveurs des artistes, décorateurs et antiquaires. Plusieurs artistes de renom y ont vécu ou travaillé : Pierre Breughel l’Ancien a habité au n° 132 et Auguste Rodin avait un atelier au n° 224.
La rue Blaes a également gardé sa vocation commerciale et propose de nombreux magasins d’ameublement, décoration et antiquités.
Suivez le guide !
Une collation 100 % bruxelloise : autour de la place du Jeu-de-Balle, de nombreux cafés populaires proposent, dans un cadre simple et rustique, un en-cas typique : bol de soupe, tartine, cervelas et chope de bière. Ambiance garantie !
Collections du Centre public d’aide sociale de Bruxelles
Rue Haute 298, tél.: 02 543 60 55. Ouvert du lundi au jeudi de 14 h à 16 h et sur rendez-vous. Entrée libre. Ouvert aux groupes de 20 personnes maximum pour visite guidée sur demande préalable. Tél. : 02 543 60 55.
Le CPAS bruxellois, qui vient en aide aux plus démunis, abrite ici ses collections de sculptures, tableaux, meubles, tapisseries, etc. illustrant le milieu brabançon du XVe au XVIIIe siècle. La plupart des pièces proviennent d’anciennes institutions de bienfaisance actives sous l’ancien régime.
Place du Jeu-de-Balle
Cette place n’aurait rien d’extraordinaire si elle n’abritait le marché le plus célèbre de Bruxelles : le marché aux puces(tous les matins à partir de 7 h). Plus qu’un marché, une institution qui se perpétue depuis des lustres. Très typique, il permet aux amateurs de chiner dans des étals posés à même le sol, entre camelotes et objets de valeur, breloques et meubles, vêtements de seconde main et bibelots. Le dimanche, il est encore plus grand et plus fourni.
Porte de Hal
A l’extrémité sud de la rue Haute se dresse la porte de Hal, ancienne porte en pierre qui faisait partie des fortifications de la ville. A l’intérieur, le musée des Arts décoratifs bruxellois est malheureusement fermé pour une durée indéterminée.
D’un marché à l’autre
Le marché aux puces est le plus connu, mais Bruxelles accueille également d’autres marchés. Le plus coloré est le marché aux fleurs, sur la Grand-Place (tlj sauf lundi et en hiver). Les grands parasols déployés et ornés des couleurs de la ville (rouge et vert) ajoutent à la palette de couleurs. S’ils sont inclinés à 90 degrés, c’est que les affaires sont mauvaises. Le dimanche matin, il se complète du marché aux oiseaux : ramiers, colombes, oiseaux exotiques, perruches, canaris, égaient la place de leurs chants. Quant au gigantesque marché du Midi, près de la gare du Midi, il propose chaque dimanche matin les étals les plus divers. Populaire, c’est le rendez-vous de la communauté maghrébine de Bruxelles.