La Venise du Nord est l’une des plus belles cités du pays, voire d’Europe. Riche d’un passé historique exceptionnel et d’un patrimoine architectural prestigieux, le cœur historique est désormais classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Juste reconnaissance d’une ville qui, malgré ses 2 millions de visiteurs annuels et son titre de première destination touristique de Belgique, conserve une authenticité et un art de vivre que l’on aimerait rencontrer plus souvent.

Cœur historique

Het Stadhuis
Burg 12. Ouvert tlj sauf lundi de 9 h 30 à 17 h. Entrée payante incluant un audioguide.
Dominant le Burg (l’une des principales places de la ville), l’un des plus beaux édifices du genre en Belgique reste le lieu privilégié des Brugeois pour célébrer les mariages. Construit entre 1376 et 1420, il affiche un style gothique flamboyant du plus bel effet. La façade s’orne de 49 niches au sein desquelles s’abritent les statues des comtes de Flandre.
Partie la plus remarquable, la salle gothique du premier étage est devenue salle du conseil. Elle est coiffée d’une magnifique voûte d’ogive et d’un plafond en bois polychrome décoré de plusieurs sculptures datant du bas Moyen Age. Les peintures murales illustrant le passé de la ville datent du XIXe siècle.
Attenante, la salle historique présente de nombreux objets, œuvres d’art et documents liés à l’histoire locale.

Bruges,Belgium © isamiga76

Bruges,Belgium © isamiga76

Basiliek van het Heilig Bloed
Burg 15. Ouvert d’avril à septembre de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h; d’octobre à mars de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h. Fermé mercredi après-midi d’octobre à mars. Entrée payante.
Dominant l’angle sud-ouest du Burg, fondée en 1150, elle est composée de deux chapelles superposées.
La première, construite au XIIe siècle, est de style roman et renferme les reliques de saint Basile, qui auraient été rapportées de Terre sainte par le comte de Flandre Robert II. De sobres piliers de pierre soutiennent l’entrée et les arches intérieures.
La seconde chapelle, construite un siècle plus tard, a été détruite par les Français vers 1790 et remaniée en style néo-gothique au XIXe siècle.
Un très bel escalier datant du XVIe siècle, construit en spirale, permet de relier l’une à l’autre.

Museum van de Basiliek van het Heilig Bloed
Mêmes horaires que la basilique.
Il abrite quelques gouttes de sang réputé être celui du Christ. Cette relique, rapportée de Jérusalem en 1149, aurait été offerte au comte de Flandre Thierry d’Alsace en hommage à sa bravoure au cours de la deuxième croisade. La châsse qui la contient est une pure merveille d’orfèvrerie. Trois années ont été nécessaires à sa construction, de 1614 à 1617. Tous les ans, en mai, on la porte dans les rues de la ville à l’occasion de la procession du Saint-Sang. Chaque vendredi, la chapelle supérieure est le théâtre de la vénération de la relique.

De Oude Griffie en het Paleis van het Brugse Vrije
Burg 11a. Ouvert tlj sauf lundi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h. Entrée payante incluant un audioguide.
Construit entre 1534 et 1537, c’est le premier bâtiment de style Renaissance érigé à Bruges. On y trouve Het Paleis van het Brugse Vrije (musée du Franc, le Franc étant un conseil de magistrats chargé de l’administration de la région brugeoise), dont la pièce la plus remarquable est une monumentale cheminée construite vers 1530 en chêne et marbre noir. Elle domine la salle échevinale de l’ancien palais du Franc de Bruges, érigée sous la direction du peintre brugeois Lancelot Blondeel en l’honneur de Charles Quint, qui s’orne d’une belle frise d’albâtre. En dehors de cette pièce maîtresse, on découvre plusieurs tableaux de justice et divers portraits de rois.

Administratief Centrum ’t Brugse Vrije
Burg 11.
Jadis, la vaste place du Burg était le centre politique et religieux de Bruges. Aujourd’hui, elle conserve une bonne partie de cette fonction en regroupant l’hôtel de ville et le centre administratif communal. Ancien palais du Franc de Bruges, puis palais de justice (du XVIIIe siècle à 1984), le bâtiment accueille, depuis 1988, des services communaux dont Toerisme Brugge (office du tourisme communal).

Proosdij
Burg 3.
A l’angle du Burg et de la Breidelstraat se dresse un bel édifice de style baroque bâti en 1665 et 1666 : c’est l’ancien siège de la seigneurie du Proosdij van Sint-Donaas, érigé à l’emplacement de l’ancienne église Sint-Donaas (Saint-Donatien), fondée vers 900. Aujourd’hui, il n’en subsiste plus qu’un pan de mur.
Le déambulatoire du chœur de l’église fut remis au jour en 1988 lors des travaux de construction de l’hôtel Crown Plaza tout proche. Il a été intégré aux caves de l’hôtel. Tout près de là s’élève une statue baptisée Les Amoureux : subtile et artistique allusion aux très nombreux couples qui viennent se marier à l’hôtel de ville voisin.

Belfort en Hallen
Markt 7. Ouvert tlj de 9 h 30 à 17 h. Ouvert les lundis de Pâques et de Pentecôte. Entrée payante.
Les halles de Bruges ont été construites en 1248 et agrandies dès le XIVe siècle, puis au XVIe siècle. Elles occupent le côté sud du Markt, la vraie grand-place de la cité. Au centre de la façade, le beffroi, avec ses 88 m de haut, est le plus imposant du pays. Il a été construit en plusieurs étapes : la tour principale date de la fin du XIIIe siècle, les tours d’angle du XIVe siècle et la partie octogonale de la fin du XVe siècle.
Bâtiment symbolique par excellence, le beffroi abrite un carillon de 47 cloches (d’un poids total de 27 tonnes) et la charte de la ville. Pour atteindre le carillon, un escalier en colimaçon passe devant les nombreuses salles où les droits, libertés et privilèges de la ville étaient précieusement conservés.

Le Markt, marché et rébellion
Le Markt, place du Marché, est le véritable cœur de la cité. Depuis le Xe siècle, un marché s’y tient chaque mercredi matin. C’est un immense espace bordé d’un côté par le beffroi et des maisons du XVIIe siècle et, sur les trois autres côtés, par des terrasses de café colorées et animées. La façade la plus ancienne date du XVe siècle : c’est la Huis Bouchotte (hôtel Bouchotte) qui, en 1656, servit de résidence d’exil à Charles II d’Angleterre. Autre bâtiment remarquable : le Cranenburg, du XVe siècle. Enfin, au cœur de la place trône la statue de Jan Breidel et Pieter de Coninck, deux maîtres de guildes du XIVe siècle qui furent les principaux instigateurs des Matines brugeoises. Cette rébellion opposa, le 18 mai 1302, les soldats flamands aux Français, presque tous massacrés, et ouvrit la voie à une certaine forme d’indépendance administrative et commerciale des villes flamandes vis-à-vis des autorités françaises.

Provinciaal Hof
Markt 3.
Dominant l’aile est du Markt, il a été bâti entre 1887 et 1921 dans un style néo-gothique. Il abrite le conseil provincial de Flandre occidentale.

Du Vismarkt au Minnewater

Het Vismarkt
Du mardi au samedi en matinée.
En venant du Burg, la Blinde Ezelstraat (rue de l’Ane Aveugle) se faufile entre l’hôtel de ville et l’ancien greffe, passe sous une arche Renaissance, franchit un cours d’eau et file vers le marché aux poissons, marché en plein air orné d’élégantes colonnades du XVIIIe siècle. Depuis, le commerce du poisson y a toujours été florissant et la tradition continue. Tout autour, de petites gargotes proposent des en-cas à base de produits de la mer fraîchement pêchés.
Non loin, la Huidenvetterplein (place des Tanneurs) abrite toujours la maison de la guilde des Tanneurs, aujourd’hui transformée en restaurant. A quelques pas de là, le quai Vert (Groenerei) passe pour être l’un des plus charmants de la ville. Agréablement ombragé, il est notamment bordé par la Pelicaanhuis (maison du Pélican), ancien hospice.

Suivez le guide !
La montée est longue et fatigante, mais le panorama en vaut la peine. N’hésitez pas à grimper les 366 marches de l’escalier qui mène au carillon du Beffroi, d’où la vue sur la ville est extraordinaire.

Groeningemuseum
Dijver 12. Ouvert tlj sauf lundi de 9 h 30 à 17 h. Attention, le musée fermera ses portes du 21 février au 26 mars 2009. Entrée payante.
Riche et passionnant, ce musée des beaux-arts justifie une escapade dans la cité brugeoise. Il offre un panorama exceptionnel de la peinture belge et des Pays-Bas méridionaux entre les XVe et XXe siècles, et abrite une collection unique de chefs-d’œuvre des primitifs flamands : Hans Memling, Jan Van Eyck, Gérard David, Rogier Van der Weyden… Sans oublier Jérôme Bosch, célèbre pour ses allégories peuplées de monstres étranges.
Parmi les plus belles toiles exposées, on admirera le Portrait de Marguerite Van Eyck (Jan Van Eyck), le Triptyque du baptême du Christ (Gérard David) ou le Triptyque Moreel (Hans Memling), à l’origine destiné à orner l’autel d’une église de Bruges et qui fut, selon les spécialistes, le premier portrait de groupe jamais réalisé.
Si les dix premières salles sont dévolues à la peinture ancienne, d’autres sont consacrées à des artistes belges plus récents, notamment René Magritte et Paul Delvaux, dont on peut voir Sérénité, œuvre datée de 1970 qui affiche cette petite touche surréaliste propre à l’artiste.

Arentshuis (hôtel Arents)
Dijver 16. Ouvert tlj sauf lundi de 9 h 30 à 17 h. Entrée payante.
A quelques minutes du cœur historique, le Dijver est un joli quai bordé de tilleuls et de demeures patriciennes. A son extrémité, l’une d’entre elles (XVIIIe siècle) est connue sous le nom d’hôtel Arents. Cet hôtel particulier accueille le musée Brangwyn, consacré à la donation Frank Brangwyn, du nom de ce peintre brugeois d’origine britannique (1867-1956). En plus d’œuvres variées qui témoignent de son caractère polyvalent (eaux-fortes, aquarelles, meubles Art nouveau, poteries), le musée expose une belle collection de vues anciennes de la ville, une sélection de dentelles (à l’aiguille, aux fuseaux ou mixtes) qui font partie du patrimoine local, des étains et des porcelaines.

Bruges pour gourmets et gourmands
Bruges bénéficie d’une excellente réputation gastronomique. Outre des maisons de bouche renommées qui raviront les palais les plus subtils et exigeants (De Snippe, Den Braamberg, Huyze Die Maene), la ville est aussi une halte incontournable pour les amateurs de bières. De Brugse Bierkaai (Quai de la Bière) honore toujours la culture des bières médiévales, et la brasserie familiale Straffe Hendrik, active depuis 1856, organise des visites guidées de ses magnifiques installations avant de faire déguster sa bière brassée maison (Walplein 26. Visites quotidiennes à 11 h et 16 h d’avril à septembre, à 11 h et 15 h d’octobre à mars. Entrée payante). Bruges est aussi une étape de choix pour les amateurs de sucreries, avec ses kletskoppen (les célèbres dentelles de Bruges, biscuits minces et ronds préparés avec du sucre candi) ou les Brugse achten et Brugse knopen (pâtisseries en forme de huit créées en l’honneur de Philippe le Bon et préparées à base de farine, beurre et sucre candi). Sans oublier les Brugse beschuiten (fines tranches de pain au lait cuites deux fois et servies tartinées de sucre candi).

Gruuthusemuseum
Dijver 17. Ouvert tlj sauf lundi de 9 h 30 à 17 h. Entrée payante. En travaux actuellement (certaines salles sont fermées au public).
Ce palais du XVe siècle doit son nom aux marchands de gruut, mélange de plantes que l’on ajoutait à l’orge au cours du brassage de la bière. Magnifiquement conservée, cette vaste demeure de brique présente un intérieur rehaussé de majestueuses cheminées et de meubles luxueux qui évoquent la richesse des intérieurs flamands de jadis.
Le musée possède la collection d’art appliqué et d’art décoratif la plus riche de la ville, avec entre autres une très importante série de statues, de superbes meubles artistiquement travaillés, de l’argenterie, des monnaies et médailles, plusieurs instruments de musique, de la céramique, ainsi que de remarquables tapisseries. A découvrir également : un oratoire médiéval (1472), une imposante cuisine d’antan et, dans la salle d’armes, une guillotine du XVIIIe siècle.

Onze-Lieve-Vrouwekerk
Mariastraat. Ouvert du mardi au vendredi de 9 h 30 à 17 h, le samedi de 9 h 30 à 16 h 45 et le dimanche de 13 h 30 à 17 h. Entrée payante.
Construite du XIIIe au XVe siècle, cette église est dominée par une tour en brique haute de 122 m. A l’intérieur, on découvre un patrimoine artistique d’exception : le calvaire du maître-autel (Bernard Van Orley), La Transfiguration du Christ (Gérard David) et, surtout, La Madone à l’Enfant, chef-d’œuvre de la sculpture exécuté en marbre blanc par Michel-Ange vers 1503.
Le chœur abrite les mausolées de Charles le Téméraire et de sa fille Marie de Bourgogne.

Sint-Janshospitaal en Memlingmuseum
Mariastraat 38. Ouvert tlj sauf lundi de 9 h 30 à 17 h. Entrée payante.
L’hôpital Saint-Jean, fondé au XIIe siècle, est le plus vieil édifice de Bruges. Le bâtiment actuel date des XIIIe, XIVe et XVe siècles. Les anciennes infirmeries abritent divers meubles, objets et tableaux retraçant l’histoire de l’hôpital. L’ancienne pharmacie (XVIIe siècle) héberge une intéressante collection de meubles et objets d’époque.
Mais c’est surtout l’ancienne chapelle qui mérite la visite : le musée Memling y présente six œuvres majeures de cet artiste considéré comme l’un des plus talentueux de son temps. Parmi celles-ci, la Châsse de Sainte Ursule (1489) et Le Mariage mystique de Sainte Catherine (1479) se remarquent tout particulièrement.

Sint-Salvators Kathedraal
Steenstraat. Accessible en dehors des offices religieux (samedi à 16 h et dimanche à 10 h 30). Entrée libre. Musée de la cathédrale ouvert du dimanche au vendredi de 14 h à 17 h. Entrée payante.
Construit entre le XIIe et le XVe siècle, c’est l’un des édifices gothiques les plus anciens du pays et la plus ancienne église paroissiale de Bruges, élevée au rang de cathédrale dès 1834. Imposante en soi, elle est de plus flanquée d’une tour haute de près de 100 m. A l’intérieur, la décoration est harmonieuse bien qu’étalée sur plusieurs époques et offre au regard des gobelins, le jubé avec les orgues, divers mausolées, plusieurs tableaux de maître (dont La Dernière Cène de Pieter Pourbus) et des reliquaires.

Bisschoppelijk Paleis
Heilige-Geeststraat 4. Ne se visite pas.
En se rendant à la cathédrale Saint-Sauveur, on ne peut pas manquer la façade artistiquement travaillée de ce palais du XVIe siècle.

Begijnhof
En venant du musée Memling, il faut emprunter la Mariastraat et le début de la Katelijnestraat avant de s’engouffrer, sur la droite, dans la Walstraat, qui mène au béguinage. Déjà, cette dernière rue est bordée de petites maisons à pignons des xvie et xviie siècles qui, pour certaines, sont encore occupées par des dentellières perpétuant l’artisanat local. La Walstraat constitue une introduction à ce béguinage, le plus ravissant du pays. L’ensemble respire la sérénité, et il est impossible de venir à Bruges sans lui consacrer au moins une ou deux heures.
Fondé en 1245 par Jeanne de Constantinople, restauré en profondeur dès 1605, le béguinage princier de la Vigne a gardé intact son aspect médiéval. Outre les splendides petites maisons de béguines qui entourent une grande pelouse bordée d’arbres majestueux, l’ensemble est rehaussé par la présence d’une jolie petite église (1602) et de l’ancienne infirmerie. Il ne faut pas se fier à la tenue des religieuses qui vivent encore ici : ce ne sont plus des béguines, mais des bénédictines qui, par tradition, portent encore l’habit spécifique des anciennes béguines. Elles se sont installées ici dans le courant des années 1930.

Béguines mais pas religieuses
Contrairement à ce que l’on pense, les béguines n’étaient pas des religieuses. Bien qu’elles s’habillaient et vivaient comme ces dernières, elles appartenaient à un ordre laïc fondé en 1245. Différence essentielle entre les deux : les béguines ne prononçaient pas de vœux et restaient donc libres de reprendre une vie ordinaire quand elles le désiraient. Elles se consacraient à l’aide aux malades et aux plus démunis, et étaient actives en Belgique et aux Pays-Bas. Aujourd’hui, cet ordre a presque disparu, bien que le béguinage de Gand accueille encore quelques béguines.

Diamantmuseum
Katelijnstraat 43. Ouvert tlj de 10 h 30 à 17 h 30; fermé le 25 décembre et le 1er janvier. Démonstration de taille à 12 h 15. Entrée payante. Combiné musée et démonstration payant. Tél. : 050 34 20 56; www.diamondhouse.net
Il illustre l’histoire de Bruges en tant que plus vieux centre diamantaire d’Europe. Si Anvers est aujourd’hui devenue la plaque tournante du commerce mondial du diamant, Bruges n’a pas à rougir de son passé dans ce secteur. Ce musée permet d’en apprendre beaucoup plus sur le monde du diamant et d’assister (si on le visite en groupe) à des démonstrations de taillerie.

Archeologisch Museum
Mariastraat 36a. Ouvert tlj sauf lundi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h. Entrée payante.

Le cœur historique et les environs de Bruges ont fait l’objet de nombreuses campagnes de fouilles. Ce sont les découvertes les plus marquantes qui sont exposées ici : poteries, objets en verre ou en cuir, caveaux, etc. illustrent l’histoire de la ville depuis l’âge de la pierre.

Suivez le guide !
Procurez-vous des sandwiches et des boissons en ville et installez-vous au Minnewater pour un petit pique-nique champêtre.

De Brugse Bierkaai
Nieuwstraat 9. Ouvert tlj de 11 h à 23 h sauf lundi. Visites guidées payantes à 15 h 30 et 18 h 30.
Même s’il s’agit de la plus jeune brasserie locale, le Quai de la Bière honore la longue tradition brassicole brugeoise. Ici, l’art de vivre à la flamande est mis en exergue au travers de 4 bières non-pasteurisées à déguster sans hésiter et par l’ambiance particulière des lieux.

Portes brugeoises
La Kruispoort, la Gentpoort, la Smedenpoort et l’Ezelpoort, anciennes portes de la ville, faisaient partie des fortifications construites autour de Bruges aux XIIIe et XIVe siècles. La cité était entourée d’une puissante enceinte, elle-même défendue par des douves et par ces impressionnantes portes. La plus grande partie des fortifications a été détruite au XIXe siècle, mais quelques vestiges ont survécu, notamment les douves et la Kruispoort (porte Sainte-Croix). Il s’agit d’une porte monumentale construite en grès blanc en 1402 pour défendre l’accès est de la ville. Le talus que l’on aperçoit et qui s’étire au nord suit le tracé des anciennes fortifications.

Het Minnewater
Au sud du béguinage, le Minnewater est l’ancien port intérieur de la ville et le point d’ancrage des coches d’eau qui assuraient jadis un transport régulier entre Bruges et Gand. De ces infrastructures, il ne subsiste aujourd’hui que la Sashuis (maison de l’éclusier) et la Poedertoren (tour datant de 1398). L’attrait essentiel des lieux reste ce parc paisible agrémenté du lac d’Amour, peuplé de cygnes et de canards.