La saison idéale pour voyager
Pour les amateurs de plaisirs balnéaires, l’été est bien sûr la saison idéale. Mais juin et septembre sont sans aucun doute les mois les plus délicieux pour un séjour sur la côte adriatique (comme pour traverser le pays). L’affluence sur les plages (ou sur les sites touristiques) est moindre, la température idéale. Dubrovnik peut se révéler très agréable en mai et en octobre, néanmoins il arrive que le temps se gâte dès la mi-octobre ou soit encore incertain à la mi-mai. L’automne et l’hiver sont souvent pluvieux sur le littoral. Opatija ou Hvar jouissent pourtant d’une belle moyenne d’ensoleillement en janvier-février. La bora souffle de décembre à avril, et ses rafales rafraîchissent nettement l’atmosphère. Le jugo (baptisé aussi siloko), qui souffle du sud entre la mi-octobre et la mi-mai, amène des nuages bas ou de la pluie. A Zagreb, l’été est chaud et les averses orageuses fréquentes. L’hiver, dans la région de Zagreb, la neige persiste pendant un mois environ.
Tableau des températures en °C
Janv | fev | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil | Aout | Sept | Oct | Nov | Déc | |
Zagreb | -2/3 | -1/5 | 3/11 | 8/17 | 12/21 | 15/25 | 17/27 | 16/27 | 13/22 | 8/15 | 4/9 | 0/4 |
Dubrovnik | 6/12 | 6/13 | 8/14 | 11/17 | 14/21 | 18/25 | 21/29 | 21/28 | 18/25 | 14/21 | 10/17 | 8/14 |
Gospic | -6/3 | -6/4 | -2/9 | 3/14 | 6/19 | 9/23 | 11/26 | 10/26 | 7/22 | 4/15 | 1/9 | -3/15 |
Température moyenne de la mer en °C
Janv | fev | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil | Aout | Sept | Oct | Nov | Déc | |
Istrie | 11 | 11 | 11 | 14 | 17 | 20 | 23 | 24 | 22 | 19 | 16 | 13 |
Dubrovnik | 13 | 13 | 14 | 15 | 18 | 21 | 23 | 24 | 22 | 20 | 17 | 14 |
Boucler sa valise
Même au cœur de l’été, on pensera à glisser dans son sac un pull-over pour les soirées, plus fraîches, notamment sur les îles, souvent venteuses. Un vêtement coupe-vent est indispensable aux intersaisons et a fortiori l’hiver. Un foulard rend parfois service pour se protéger du vent sur le pont du bateau quand on gagne les îles. Attention, les chapeaux de soleil s’envolent parfois ! Prévoir, si l’on a la plante des pieds sensible, une paire de sandales de caoutchouc pour marcher sur les cailloux et les rochers. Les plages de galets étant plus nombreuses que celles de sable, une paillasse, voire un matelas, s’avère souvent plus confortable qu’un simple drap de bain.
Santé

Croatia 2005 048a © Eoghan OLionnain
Aucun vaccin n’est exigé pour se rendre en Croatie. Si l’on suit un traitement particulier, il est recommandé de prévoir les médicaments nécessaires pour la durée du séjour. La France et la Croatie ont signé une convention : les frais médicaux engagés en Croatie sont remboursés au retour à l’assuré social sur présentation des justificatifs à condition de s’être procuré, avant le départ, la carte européenne d’assurance maladie. Les conditions sanitaires sont bonnes sur la côte comme dans l’arrière-pays. La qualité des soins dispensés dans les hôpitaux est très convenable. Les médecins croates jouissent d’ailleurs d’une excellente réputation. Ils parlent généralement l’allemand à Zagreb, l’italien sur la côte, et les plus jeunes parlent tous l’anglais.
Devise et budget vacances
La kuna, qui signifie « martre » en croate et se divise en 100 lipas (« tilleul »), est en circulation depuis le 30 mai 1994. L’abréviation qui prévaut en Croatie est KN, mais le sigle international est HRK. Le coût de la vie est sensiblement le même qu’en France ; seule la nourriture est moins onéreuse. On dépense environ 30 € pour un dîner dans un restaurant de moyenne gamme ; le prix d’une chambre double dans un hôtel trois étoiles oscille entre 80 et 120 €.
Choisir son voyage
Un week-end
Dubrovnik est la destination idéale si l’on dispose seulement de deux ou trois jours. Il convient de choisir un hôtel à proximité des remparts. Après la visite des églises et des palais de la vieille ville, il faut prendre le temps d’arpenter le Stradun, avant de suivre le chemin de ronde au sommet des remparts, d’où la vue embrasse les toits de la ville. On peut facilement concilier découvertes culturelles et plaisirs balnéaires avec une escapade sur l’île de Lokrum, baptisée la « plage de Dubrovnik » et cernée de rochers qui plongent en douceur dans la mer. On peut aussi prévoir, avant de reprendre l’avion une étape gastronomique dans la région des Konavle. Zagreb aussi se prête à une échappée le temps d’un week-end, de préférence au printemps ou à l’automne. On peut ajouter à la visite de la ville une excursion dans le Zagorje à la découverte des châteaux et églises baroques.
Une semaine
Un séjour à Dubrovnik permet de conjuguer les tourismes culturel et balnéaire. On peut ainsi prévoir, en sus de la visite de la vieille ville, des excursions dans l’archipel des Elaphites, sur l’île de Mljet ou le long de la riviera de Makarska, voire jusqu’à Split (une journée complète). On peut également choisir de visiter Dubrovnik pendant trois jours et de poursuivre par exemple son séjour sur l’île de Korčula. Une autre formule consiste à partager la semaine entre trois nuits à Split et trois nuits à Dubrovnik. On a aussi la possibilité de combiner à la découverte de Split et du palais de Dioclétien un séjour purement balnéaire sur les îles de Brač ou de Hvar. Des croisières à bord de caïques proposées par les voyagistes permettent de découvrir la côte et les îles entre Split et Dubrovnik sans traîner de bagages ni avoir à se préoccuper de l’hébergement. Des croisières sont aussi organisées à bord de bateaux de navigation au départ de Rijeka jusqu’aux bouches de Kotor au Monténégro, avec des escales à Pula, Zadar, Split, Korčula et Dubrovnik.
Deux semaines et plus
Si l’on dispose d’une voiture, on peut choisir de longer la côte du nord au sud, de l’Istrie à Dubrovnik, mais les embouteillages sont hélas fréquents en pleine saison ! On peut aussi rayonner entre Split et Dubrovnik en passant d’île en île (il n’est pas alors indispensable de voyager à bord de son propre véhicule). On peut aussi préférer découvrir l’Istrie et son arrièrepays à son rythme. Ou choisir Zagreb comme point de départ, louer une voiture et gagner la côte en s’arrêtant notamment aux lacs de Plitvice, pour découvrir ensuite Zadar, Šibenik, Trogir et Split, puis gagner Dubrovnik en faisant une étape sur la riviera de Makarska. Les possibilités de circuits sont infinies. Les voyagistes en organisent, suivis d’une semaine de séjour dans une station balnéaire. Ils proposent aussi des formules originales : les inconditionnels de la plage peuvent par exemple choisir de séjourner une semaine sur Hvar, l’autre sur Brač, ou encore de combiner Korčula et Mljet.
Documentation
(Librairies de voyage à Paris et en province)
A Paris
Gibert Joseph
26, boulevard Saint-Michel, 75006 Paris, tél. : 01 44 41 88 88. Le rayon tourisme est particulièrement riche.Ulysse
26, rue Saint-Louis-en-l’Ile, 75004 Paris, tél. : 01 43 25 17 35.
Itinéraires
60, rue Saint-Honoré, 75001 Paris, tél. : 01 42 36 12 63 ; Internet : www.itineraires.com
En province
Raconte-moi la Terre
38, rue Thomassin, 69002 Lyon, tél. : 04 78 92 60 20.Castela20, place du Capitole, 31000 Toulouse, tél. : 05 61 23 24 24.
Ariane
20, rue du Capitaine-Alfred-Dreyfus, 35000 Rennes, tél. : 02 99 79 68 47.
Les Cinq Continents
20, rue Jacques-Cœur, 34000 Montpellier, tél. : 04 67 66 46 70.
A consulter également les espaces librairies des magasins Fnac et Virgin Megastore.
La Croatie à Paris
Restaurant
(notre sélection coup de cœur)
Le Petit Paris
32, rue Rennequin, 75017 Paris, tél. : 01 46 22 62 42.
C’est le seul restaurant croate de Paris (et de France à notre connaissance). Le large choix de vins croates aidant, l’atmosphère de la salle est toujours chaleureuse.
Magasin
Globus
74, rue du Château-d’Eau, 75010 Paris, tél. : 01 42 47 00 58.
Une épicerie où s’entassent les spécialités d’Europe centrale. On trouve quelques bouteilles de vin croate, notamment un excellent dingač. Il y a même des sachets de vegeta, le bouillon légèrement épicé que l’on sert au début du repas en Croatie septentrionale comme en Dalmatie.