La saison idéale pour voyager

Port de l’ile de Malte © Mathieu Dessus

En février, mois le plus frais, la température moyenne avoisine 13 °C, malgré quelques rafales de vent. C’est dire que Malte ignore l’humidité et la froidure hivernales. Neige et glace y sont inconnues. Son succès, l’archipel le doit d’abord à son climat, caractérisé par un ensoleillement exceptionnel. Les étés sont souvent très chauds, avec des pointes au-dessus de 40 °C. La brise marine, heureusement, tempère la canicule. Comme dans la majorité des pays méditerranéens, ce sont les saisons intermédiaires qui sont plus agréables : début mars à mi-juin et de mi-septembre à fin novembre.

Boucler sa valise

Triomphe sans partage des vêtements légers et faciles à laver, de préférence en coton ou en lin ! Maillot de bain, lunettes de soleil, chapeaux, casquettes ou foulards contre les risques d’insolation (indispensables en été), produits solaires avec un fort indice de protection : Malte la culturelle est aussi une destination balnéaire. La chaleur autorise les tenues décontractées, mais pas négligées. Le short est banni dans les églises, et le monokini sur les plages. Dans tous les lieux publics, une tenue décente s’impose. Le soir, les hôtels de luxe et les casinos exigent des vêtements habillés ; les hommes sont priés de porter veste et cravate. En hiver, prévoir un imperméable, un parapluie et quelques lainages, et, en toutes saisons, des chaussures de marche.

Tableau des températures moyennes de l’air en °C (maxi/mini)

température air malte

Tableau des températures moyennes de la mer en °C (maxi/mini)

température mer malte

Nombre d’heures d’ensoleillement par jour

ensoleillement malte

Santé

Aucun vaccin n’est obligatoire. L’état sanitaire de l’archipel est satisfaisant, le niveau hospitalier aussi. Les médecins maltais jouissent d’une bonne réputation. Tous parlent l’anglais, certains l’italien. Les pharmacies, délivrent tous les médicaments classiques. L’eau de l’archipel est potable, mais éviter de boire celle des fontaines. Parmi les désagréments les plus répandus : les piqûres de moustiques et les dérèglements intestinaux liés à la fatigue ou aux changements de climat et d’alimentation. Par fortes chaleurs, attention aux méduses, qui flottent parfois entre deux eaux. La sécurité sociale ne rembourse pas les frais médicaux engagés dans l’archipel.
Pour traiter les symptômes de diarrhées aiguës, prévoir un antidiarrhéique, qui permettra, en complément d’un régime réhydratant, d’éliminer rapidement la gêne occasionnée. Pour apaiser piqûres d’orties ou d’insectes et coups de soleil, appliquer une crème appropriée qui viendra à bout des démangeaisons gênantes. Enfin, contre le mal des transports (en bateau, voiture, autocar et avion), mieux vaut anticiper et prendre avec soi un médicament antinauséeux et antivomissement.

Devise et budget vacances

Depuis 2005, la livre maltaise (£M) appartenait au mécanisme de taux de change européen, dit MCE. Le 1er janvier 2008, elle a officiellement cédé sa place à l’euro.
La plupart des hôtels, des restaurants et des magasins acceptent les cartes de paiement. La capitale, les grandes stations touristiques et l’aéroport possèdent des distributeurs changeurs automatiques. Les chèques de voyage ne sont négociables que sur la présentation d’une pièce d’identité.
A Malte, le coût de la vie est comparable à celui de la France, de la Belgique ou de la Suisse. Seule l’essence est sensiblement moins chère.

Choisir son voyage

Un week-end
C’est La Valette qu’il faut choisir comme point de chute. Le palais des Grands Maîtres, la cathédrale Saint-Jean et le musée d’Archéologie sont des incontournables. Il faut y ajouter une découverte du port en bateau, plus le spectacle audiovisuel « Malta Experience », qui retrace toute l’histoire du pays. Les distances sont courtes, et il est facile de rayonner à travers l’île. Au sud de la capitale, les principaux sites préhistoriques sont à voir en priorité. En disposant de trois jours, on complétera le périple en passant par Mdina, l’ex-capitale maltaise. Quant aux noctambules, ils réserveront une soirée à St Julian’s, qui regroupe les discothèques les plus animées de l’île autour de son casino.

Une semaine
C’est la formule la mieux adaptée à Malte. Elle permet, à la fois, une découverte des vestiges archéologiques, des sites historiques et des musées, mais aussi des paysages et des plages, comme celles de Mellieha ou de Ghajn-Tuffieha. On peut même s’offrir une excursion d’une journée à Gozo (40 min de traversée en ferry).La Valette et Mdina demeurent les pivots du séjour. S’y ajoutent naturellement Rabat et ses souvenirs romains, Mosta et son église néoclassique, les ports de pêche de Marsaskala et de Marsaxlokk, et, si le temps le permet, la grotte Bleue et son eau transparente. A la belle saison, un voyage de sept jours a toutes les chances d’englober une des célèbres festi maltaises, si caractéristiques de l’île.

De 10 à 15 jours
Idéal pour une approche très complète de l’archipel. On peut alors développer certains thèmes selon son rythme propre : celui des chevaliers, bien sûr, mais aussi des jardins exotiques, de la fabrication de la dentelle, de l’art baroque ou des courses de chevaux. C’est également l’occasion de s’intéresser à une spécialité maltaise : les séjours linguistiques. Et de pratiquer de nombreux sports, du golf au VTT. Des vacances prolongées à Malte permettent surtout des contacts approfondis avec une population attachante.

Documentation

(librairies de voyages à Paris et en province)

A Paris
Itinéraires : 60, rue Saint-Honoré, 75001 Paris, tél. : 01 42 36 12 62 ; Internet :
A consulter également, les espaces librairie des magasins Fnac et Virgin Megastore.

En province
Le Furet du Nord : 15, place du Général-de-Gaulle, 59000 Lille, tél. : 03 20 78 43 43.
Ariane : 20, rue du Capitaine-Alfred-Dreyfus, 35000 Rennes, tél. : 02 99 79 68 47.
Castela : 20, place du Capitole, 31000 Toulouse, tél. : 05 61 23 24 24.
Raconte-moi la Terre : 9, quai Jules-Courmont, 69002 Lyon, tél. : 04 78 42 27 18.