Voilà, on n’a pas pu s’en empêcher, on a remis ça, la vie de clochards pendant 14 jours, c’est pour nous. Tout a commencé à Adélaide, jolie ville que nous n’avons pas pris le temps de visiter, puisque nous avons récupéré rapidement notre van.
Un récit de voyage de Marion Kvaternik.
Alors, première constatation, Jucy (loueur choisi pour un voyage en Nouvelle-Zélande), c’est vraiment du luxe en fait, un van qu’on peut tenir debout dedans, avec tout plein de rangements partout, et même une couette des fois que les duvets ça ne suffise pas, ben tout ça, ça n’a l’air de rien quand on en profite, mais quand on ne l’a plus…. Deuxième désenchantement: finie la boite automatique, retour à la bonne vieille boite manuelle, que ces imbéciles ont installée à gauche. Ajoutez à ça le vieux van qui a déjà beaucoup vécu, aménagé pour un mec (si si, le siège trop haut, les pédales trop loin et trop hautes, la boite manuelle qui aimerait bien un peu d’huile…) et bon…. Ca va être à la roots pour de vrai cette fois!
On commence avec Gleneg, petite ville côtière bien jolie au sud d’Adelaide pour trouver de quoi déjeuner. Mais le temps qu’on arrive, qu’on trouve le centre, qu’on se gare, il est 13h30 quand on a l’audace de se présenter à la porte des restaurants, et vous savez quoi? La cuisine est fermée…. Bien, rabattons nous sur un sandwich alors….
Puis vient l’un des moments clés: réaliser la distance qu’il nous reste à parcourir si l’on veut faire tout ce que l’on voudrait faire dans les temps. C’est le troisième désenchantement. En Australie, quand tu regardes une carte, tu n’es pas trop impressionné. En fait, ce que tu crois être 30 kilomètres est en fait 100km, et 200 deviennent 500. Ah. Bon. Très bien. Alors comme du coup on commence déjà en retard, on traîne.
On va chercher une plage qui est sensée être la plus jolie de la région, loin loin loin, pour finalement se rendre compte qu’on en avait vu des plus jolies avant, et qu’en plus l’eau est froide. Allez, binouze sur la plage pour digérer tout ça. Et c’est l’heure d’essayer de rallier le prochain check point, qui est donc à 400 km en comptant qu’il nous reste 2h de soleil et qu’en Australie, ce n’est pas vraiment conseillé de conduire de nuit, pour cause de kangourous fous qui aiment à se jeter sous nos roues.
Bien, on va voir ce qu’on peut faire alors ! Ca grille les limitations vitesse, mais échec, la nuit tombe et on n’est toujours pas arrivés. A ce stade, on a abandonné l’idée de rejoindre l’endroit prévu, à la place, on va essayer d’aller se cacher pour la nuit dans un des endroits indiqués par le guide que nous avons intelligemment acheté le matin même: comment dormir à peu près confortablement et licitement en Australie sans payer.
On se dépêche, mais la nuit nous rattrape. On se croit presque arrivés quand un obstacle absolument pas prévu se dresse: un fleuve. Pas de pont. Un ferry. Et un monsieur qui nous dit que là ça va pas être possible avant 20 minutes parce que vous comprenez on est en train de tracer une ligne blanche sur le pont (véridique)…. Pas grave, il y aurait un autre ferry qui nous approcherait de notre escale un peu plus loin.

Possum, Australie – © Marion Kvaternik
Tout va bien, on passe, il fait nuit mais les kangourous dorment dans ce coin. On arrive donc sur une petite aire de repos avec…. Rien sinon une autre voiture (après quelques doutes, il s’est avéré que non, ce n’était pas des psychopathes qui nous surveillaient avec un air malsain et un couteau à la main derrière les vitres, juste des personnes comme nous mais qui dorment déjà…). Un petit repas de sandwichs; c’est à ce moment qu’un rituel s’est créé: au repas, c’est sandwich pastrami/salade/tomates. Voilà, pour 14 jours.
Un petit brossage de dent au milieu de rien et une première rencontre avec la vie sauvage: un petit possum pas vraiment timide qui pendouille de son arbre. Première nuit fort acceptable ma foi, suivie de la première journée sans douche (deuxième rituel créé).
Direction le check point de la veille: le parc national des Grampians, un ensemble montagneux où se cachent des cascades et autres jolies choses. Nous nous faisons confirmer en route qu’il est possible de prendre des douches dans les stations service (enfin pas celle là, parce que là pour l’instant ça sert de débarras), et nous finissons par arriver dans un joli parc. Une jolie cascade sera notre premier cadeau.
En théorie il est interdit de se baigner mais bon, il fait chaud, y’a déjà plein de monde dans l’eau, et puis, faut bien qu’on se lave non? S’ensuivra divers points de vue sur les alentours, première visite plutôt sympa, et surtout, qui offrira la première rencontre avec un kangourou dans son milieu naturel: nous partions, quand un coin a paru joli de loin, nous faisons demi-tour et accédons à une petite plage avec sur le bord, un kangourou qui glandouille tranquillement.
Pas pour longtemps, il comprendra vite qu’il a à faire aux chasseurs d’images animalières les plus insistants du monde… Un dernier arrêt avec le soleil déclinant et nous rallions notre escale pour la nuit. Où l’on ne peut pas camper finalement… Hummm…. Pas de problème, Monsieur je me mêle de tout est là; il ne peut pas résister à l’envie de venir nous expliquer que là où l’on est, on peut rester, mais il faut payer pour avoir accès aux sanitaires, et pour payer, il faut aller à la poste, mais lui a le double des clefs… Mouais, allons voir la poste, à 20h, c’est sur que c’est une bonne idée.
Donc oui, c’est fermé. Du coup, on revient et on se met plus loin. Et qui c’est que voilà, l’air un peu éméché et pas content? Notre nouveau copain! Et non, là vous n’avez pas le droit de rester, et au lieu de faire les filous, vous auriez pu me donner l’argent directement puisque je vous ai dit que j’avais le double des clefs (et le dire directement, c’était pas possible, c’est ça?). Donc, problème résolu, on lui paye ses 10$ et comme ça demain, pour mon anniversaire, j’aurai droit à une douche!!!!!

Kangourou, Parc des Grampians, Australie – © Marion Kvaternik
Douche fort bienvenue au demeurant, il ne fait pas si chaud ce matin là (si c’est pas un comble). Départ pour rallier la Great Ocean Road, si prisée et vantée par tous les guides de voyage et voyageurs australiens. Mais d’abord, arrêt dans une grande ville, pour y trouver le Mac Do, et donc le free wifi. Oui, pour ceux qui se demande, non, je n’ai pas eu un Happy Meal pour mon anniversaire, disons que pour ces 14 jours, le M de Mc Do est devenu pour nous l’indication de la borne Wifi (d’ailleurs quand on y pense, le M de Mc Do, c’est un peu le W inversé de wifi).
On récupère le peu de messages d’anniversaire arrivés (oui, ce n’était pas encore l’heure chez vous, mais merci à ceux qui ont fait les bons calculs), et on part faire du shopping. J’ai le droit à 2 shorts, grâce auxquels je peux enfin vestimentairement m’australianniser! Puis on file faire la première partie de la Great Ocean Road. De ce côté, c’est particulièrement beau, des falaises au bord d’un océan un peu énervé, et des rochers qui sortent de l’eau un peu partout avec un effet pour la plupart spectaculaire.
Tout ça jusqu’aux fameux 12 apostles, la formation rocheuse la plus connue de la route. Et c’est vraiment sympa, avec la lumière du soleil déclinant. Par contre, les mouches, c’est vraiment plus possible… Pour finir, nous cherchons notre escale pour la nuit, de nuit…. Une fois encore, les kangourous sont sympas, et après nous être perdus (ça n’avait pas l’air possible étant donné qu’il n’y a qu’une seule route, mais on a réussi quand même), on débarque sur une aire de camping dans rien sinon plein de gens comme nous qui viennent camper tranquillou ici. Le soir, nous entendons des bruits étranges d’animaux, on assume qu’il s’agit de cochons sauvages au bruit… On range bien tout du coup.
Et le lendemain, au réveil, toujours le même bruit, qui a l’air de venir des arbres mais bon, connaissons nous vraiment les mœurs des cochons sauvages? Nous repartons et croisons un couple qui s’est perdu (comme quoi) et qui nous informe qu’un peu plus haut, ils ont croisé un couple de koalas juste au bord de la route. Un regard suffit pour qu’on se comprenne: K O A L A dans notre cerveau, on est fous. On part en expédition, à 20 km/h pour ne pas les rater.
Là! Dans son arbre, en boule, en voilà un! Une grosse peluche qui nous regarde à peine (ingrat). On continue: encore un! Qui nous regarde à peine plus. On va tellement vite que le couple nous a rattrapé, nous double, et s’arrête un peu plus loin en nous appelant. Tiens tiens tiens, serait-ce leur spot à koala? Et oui! Et là c’est énorme, deux boules de poil à 5m de nous qui nous font un vrai show, entre le regard pervers et l’air timide, à celui qui hurle au soleil… Qui hurle comme…. Mazette, comme les cochons sauvages qu’on a entendus la veille… Mais, ça voudrait dire? Oui, confirme Jerry:” Quand on entend des cochons sauvages dans les arbres, c’est qu’il y a des koalas”. A retenir.

Twelve Apostles, Great Ocean Road, Australie – © Marion Kvaternik
La journée commence bien. Et continue bien tiens, on continue en suivant une route qui mène au Cap Otway, et qui est réputée parce que…. Je vous le donne en mille: il ya plein de koalas au bord de la route!!!! Plein plein plein. C’est l’orgie, et passablement hyper dangereux puisque tous les usagers pilent dès qu’ils voient un koala. En effet, ils sont partout, certains nous regardent avec leurs yeux pervers, d’autres se nourrissent, d’autres se sont regroupés dans un arbre pour faire la sieste et se protéger du vent. C’est génial. Mais aucun ne vaudra les deux qu’on a rencontré avant (ce qu’on dit à tout le monde d’ailleurs).
Alors on repart, pour avancer sur la Great Ocean Road, jusqu’à Lorne pour y déguster un merveilleux burger, aller visiter les quelques points intéressants, se trouver déçus et finir en glandouillant au bord de la plage. Pour observer un mariage. Le mariage sur la plage, c’est vraiment un truc en Australie, il ne s’est pas passé un jour sans qu’on en voit un!
Puis pour observer leurs espèces de cacatoès rivalisant d’ingéniosité pour se faire nourrir par les touristes, et défoncer les sales mouettes qui voudraient leur voler le pain de la bouche. Regarder ce bateau au loin, qu’on dirait un bateau pirate, mais qui, comme nous l’expliquera la madame qui a sa fille sur le bateau, est une réplique de l’Endeavour, le bateau avec lequel Cook a découvert l’Australie, et qui sert aujourd’hui à entraîner la jeunesse à naviguer. Une petite bière (on est en Australie souvenez-vous), et direction le point de chute pour cette nuit. Difficile celui-là, trop de villes autour, on finira par prendre un chemin de gravier et aller se cacher au bout.
Aujourd’hui, il est écrit journée surf. Dommage, il ne fait pas beau, il y a un vent épouvantable, et pas de vagues. C’est l’échec. Alors pour compenser, on craque, on fait ce qu’on n’avait pas le droit de faire, surtout pas en Australie; on va faire du shopping. Ben oui, Torquay, c’est un peu la ville du surf, avec des boutiques du genre un peu partout, et bon… les boutiques de surf on aime bien ça. En plus, Jerry a perdu son short de bain, il faut donc qu’il le remplace.
Obligés de faire toutes les enseignes pour être sûrs de trouver le bon! Le saviez-vous? Rip Curl est une marque australienne, et devinez où elle a été fondée??? A Torquay voilà. On est un peu obligés quand même. Et donc on se fait plaisir, et on passe inaperçu au milieu des Australiens. Un dernier coup d’œil à la plage, et direction Melbourne, où nous attend la douche!!! Ce soir c’est camping! Un vrai, avec piscine et spa, sanitaires, et beaufs australiens. On participera à l’effort de beaufitude en faisant chauffer le barbec et en buvant des bières. Donc c’est le retour en ville.
Melbourne est la ville préférée des Australiens, sauf pour ceux qui préfèrent Sydney, il est donc intéressant d’aller voir ce qu’on lui trouve. Je suis l’un des premiers conseils fournis sur la ville: faire la Brunswick Street, paraitrait qu’elle est vraiment cool, genre artiste etc… En effet, j’adore, ces petites boutiques aux vitrines si singulières, ces décos funs dans les rues, c’est génial, à mi-chemin entre le Notting Hill londonienne et le Soho New-yorkais (mais comment je me la pète Grande Voyageuse qui a roulé sa bille un peu partout), et c’est vraiment sympa. En plus on y mange pour pas trop cher!

Melbourne, Australie – © Marion Kvaternik
Puis direction le centre centre, Fedration Square, les bords de la Yarra et les larges rues décorées aux couleurs de …. Noel. Ah oui tiens, un peu plus avec ce soleil, on oubliait que c’était bientôt. Pas eux, sapins de Noel à volo, décorations dans les rues, et même le petit parc de Noel, avec les lutins etc…. Sous un grand ciel bleu et avec plein de gens en short et tongs. Alors on a décidé de participer un peu à l’effort, et on a acheté nos bonnets de père Noel!
Jerry l’aime tellement qu’il ne le quitte plus depuis, ce qui génère deux réactions: un sourire amusé pour les grands, et un air trahi chez les petits. C’est bien marrant de le voir aller partout avec son bonnet, comme si de rien était. Pour en revenir à Melbourne, c’est effectivement une ville très agréable, et très animée. On y était le dimanche et on ne s’est pas ennuyé une seconde. Pour l’instant, c’est effectivement là que je conseillerais aux gens de venir s’installer en Australie.
Mais il est déjà l’heure de repartir, direction un nouveau parc national: Le Wilson Promontary. Et de passer une nuit à nouveau en mode clochard sur une aire de repos. Arrivés à Wilson Prom, il est temps de se rendre compte de quelque chose: où est passé le soleil? Une nuit dans le camping du parc (savamment resquillé, étant donné qu’ils ne sont ouverts que de 8h30 à 16h30 ces fonctionnaires, il est facile de passer entre les mailles du filet) dans le froid et le vent (nan mais on est où là?), on se rend compte que ça y est; fini l’été, bienvenue l’automne.
Peu importe, nous irons quand même explorer le parc dans les conditions qu’on a. Hummm…. C’est là qu’on se dit que peut-être, garder un manteau eut été une bonne idée… Heureusement, la nature autour de nous est très belle, on s’en rend compte d’abord avec une balade dans la forêt, puis un détour par une de leurs jolies plages et enfin, le clou du spectacle: la Woodland Walk. Qu’est ceci? C’est la petite balade sur une petite plaine qui nous amène dans un zoo sans barrière. Vraiment.
Des kangourous partout, qui nous regardent passer. L’un d’eux me laissera même m’abriter du vent derrière le buisson à côté du sien, des émeus traversent le chemin devant nous, et enfin, LA surprise: un petit wombat tracera à côté de nous avant de s’arrêter pour savoir ce qu’on va faire (et se rendre compte après qu’on était juste à côté de son terrier). Et ben un wombat, c’est trop trop chou, une espèce de gros hamster pelucheux; je suis tombée folle amoureuse de cette petite bête. Heureusement parce que pour le reste, on reste dubitatif… FROID. En Australie. Pendant la saison chaude. C’est une blague?
Une nouvelle nuit à l’arrache, en compagnie de flics cette fois, et nous remontons la côte vers Sydney. Première étape: Eden, qui porte bien son nom. Eden est la porte vers la Sapphire Coast (oui, pour les côtes ici ils sont très créatifs). Et également la porte d’entrée au parc national Ben’s Boyd, auquel on ne se serait jamais intéressés, mais comme on n’a rien d’autre à faire, on a droit à une belle surprise. Deux en fait. La première c’est que la côte est magnifique, et qu’on a choisi d’aller voir des coins magiques, magnifiques, entre les Pinnacles, sortes de falaises colorées, et les plages abandonnées sublimes. Le paradis. La deuxième surprise, c’est le temps: le soleil est là, il a retrouvé sa route. On ne se fait pas prier pour en profiter!

Wombat – Woodland Walk, Australie – © Marion Kvaternik
Le lendemain, nous arrivons à Bateman’s Bay, ville de peu d’intérêt, et on a finalement une journée sans rien à faire. C’est presque l’ennui. Donc je décide de trouver une activité mêlant à la fois réflexion et agilité. L’air de rien, je suis Jerry vers le supermarché, toujours l’air de rien, je lui annonce que j’ai laissé les clefs du van… Dans le van! (oui non en fait, je l’ai pas tout à fait fait exprès mais c’est plus drôle à raconter comme ça). Tout de suite, c’est l’excitation. Comment faire? Par où commencer?
Des badauds sembleront intéresser par notre jeu et nous offrirons leurs conseils: vous devriez trouver des ciseaux pour la serrure (ça marche pas), ou essayer d’ouvrir une fenêtre (ça marche pas). Finalement, comme le jeu comportait quand même la possibilité d’avoir des outils comme couteau suisse ou Leatherman, Jerry a fini par démonter la fenêtre de derrière, et j’ai trouvé un bâton pour ouvrir les portière de devant (oui, pour augmenter la difficulté, l’arrière ne communique pas avec le devant, ils ont mis une grille). Mais que d’amusement!!! Heureusement que je suis là pour le divertissement. Du coup le soir, on s’offre le camping, on a bien mérité ça!
On se trouve une place au bord de la plage privée du camping. Dommage qu’il fasse froid… Vient l’un des jours les plus attendus, on nous en a tellement parlé, tellement dit que c’est trop beau, qu’on est heureux d’enfin arriver à Jervis Bay. Un nouveau parc national. Celui là a d’étonnant qu’à première vue, tout ce qu’il offre à voir, ce sont des plages, certes très belles, mais des plages quand même. Donc parc national pour des plages, ça fait pompeux. En fait, c’est parce que des aborigènes vivent ici, et donc gèrent conjointement à l’Etat australien le parc. Bon alors d’accord.
Et en effet, les plages sont incroyables, le sable blanc, l’eau froide (évidemment, dès qu’on trouve une plage de rêve, l’eau est froide). Mais très vite le vent, les mouches, nous pousserons à fuir, vers notre dernier point de chute avant la remise du van: Kangaroo Valley.
Et non, Kangaroo Valley, contre toute attente, n’est pas une vallée avec plein de kangourous. C’est d’ailleurs étonnant, les Australiens se vantant d’avoir un esprit concis et concret dès lors qu’il s’agit de nommer les choses. Par exemple, cette plante qui pousse sur la roche et qui sent comme la menthe: Rock Mint! Ben là raté ! Kangaroo Valley est une agréable vallée verdoyante où l’activité principale et de kayaker le long de ses gorges. Ce que nous apprendrons trop tard.
A la place, on essaiera d’explorer à pied cet endroit. On s’attendait à y trouver une faune incroyable, nous y verrons un énorme lézard, et d’énormes fourmis rouges agressives (sérieux, je ne faisais pas la fière en passant à côté), et quelques points de vue pas mal. Mais sans soleil et donc sans lumière, c’est toujours moins joli. Une dernière nuit de clochards, et c’est l’heure de se préparer à retourner à la civilisation; on refait les sacs, on range le van, et on ramène le van à Sydney.
Premier arrêt à l’auberge, pour déposer le bordel. Le monsieur de l’accueil a un problème; le type qui devait partir de notre dortoir est introuvable, ils ne peuvent pas virer ses affaires, du coup ils sont obligés de nous mettre en chambre double pour cette nuit, mais bien sûr au même prix. Ca nous pose un problème? On prend le temps de ne pas réfléchir pour dire que non. Et pour compenser cette bonne chose, pendant ce temps, une p…….. de pervenche aura le temps de trouver le van mal garé et de nous coller une amende….Pffffff….. Et donc nous voilà à nouveau installé dans une chambre avec un vrai lit, une cuisine, des douches, des toilettes. Le luxe. Tout ça dans le quartier le plus glauque de Sydney; King Cross, entre Peep Show et Sex Shop, au milieu de junkies, une ambiance chouette en somme.