Plaka
A l’est de l’Acropole s’étend le quartier de Plaka, l’endroit chéri des touristes en quête de souvenirs ou d’un bouzouki jouant Zorba. C’est aussi l’Athènes traditionnelle. Beaucoup de maisons ont été refaites – intelligemment –, et une large partie du secteur est interdite aux voitures. Au hasard des ruelles bordées de tonnelles, on croise une mosquée turque ou un vestige romain. Mais il y a peu à voir à Plaka, et tout à sentir : des places au carré, des peintures murales, mièvres ou cyniques, des restaurants bourdonnants, des vendeurs à la sauvette, des arrière-cours secrètes où bruissent vignes et figuiers, des chapelles de brique dressées sous les barres d’immeubles…

Suivez le guide !
Au bord de certains toits de tuile, on retrouve des acrotères, petites figurines féminines de terre cuite, copiées au XIXe siècle sur celles qui ornaient les maisons antiques.

La Tour des Vents

C’est le principal vestige du forum de César. Une girouette pivotait au sommet de ce tambour octogonal, désignant le responsable de la météo du moment : une des huit figures d’anges qui, chacune, personnifiait un vent. A l’intérieur, une horloge à eau donnait l’heure.

Athens Plaka © jtstewart

Athens Plaka © jtstewart

Monastiraki

Au terme d’une rue bordée de marchands de souvenirs rivaux, on quitte Plaka et on plonge dans Monastiraki, l’ancien quartier turc devenu marché aux puces. Ici, on respire dans l’atmosphère clandestine d’une cave de bouquiniste, on enjambe le fracas d’un bradeur de cuivre, avant de buter dans la Grèce de jadis, qu’on déballe, à même le trottoir : lustres de perles, malles à chapeaux, gramophones, diplômes coloniaux et photos de baptême…

Eglise de la Pantanasa

Cette petite église est complètement perdue au milieu de l’urbanisme quelconque des années 1970. Consacrée à la Vierge (Pantanasa signifie « reine universelle »), elle ressemble à une lanterne dès que les éclairages nocturnes l’illuminent de l’intérieur. C’est ce charmant monastère qui a donné son nom à tout le quartier de… Monastiraki.

Gazi 
Lieu de fixation de la jeunesse chic, Gazi doit son nom à cet énorme gazomètre devenu centre culturel. L’usine a été fondée en 1860 et a fonctionné jusqu’à 1980. En 1999, le site est converti en musée technologique, centre de distraction et d’exposition, avec bars nocturnes en tous genres. Une statue représentant un globe entouré de feuilles d’olivier sert de point de ralliement à ce lieu de rencontre un brin intello.

L’Agora
Encore aujourd’hui, agora signifie marché. Il y a donc des agoras dans tout le monde hellénophone, qui sont restées d’éloquents baromètres de la vie locale. Comme le forum des Romains (forum signifiant aussi marché !), l’agora était aussi le siège de la Boulé, le conseil de la Cité détenteur du pouvoir exécutif. Au XIXe siècle, lorsque les Grecs reprennent en main les affaires d’Athènes, ses ruines sont recouvertes par les maisons turques. Comme souvent, l’on abat sans vergogne les traces de l’occupant honni, faisant rejaillir à l’air libre le site mythique. Une voie rituelle (où passait la procession lors des Panathénées) traverse l’Agora en diagonale, de l’autel des Douze Dieux jusqu’à l’église des Saints-Apôtres (Agii Apostoli, Xe siècle). Autour du Bouleutérion, où les 500 élus dirigeaient la Cité, d’autres sanctuaires s’agglutinent : un grand pour Arès, un petit pour Apollon. Consacré à la mère des Dieux, le Metrôon recevait la garde de chaque loi promulguée. Le plus imposant sanctuaire reste cependant le Théséion.

Le Théséion (Hefaisteion)
Au nord-est de l’Agora. Perché sur une butte piquée d’arbres, le temple se dresse dans son style dorique, plus intimidant que le ionique pour cette place destinée à l’apparat et l’apparence. Les linteaux portent des bas-reliefs louant Thésée, héros athénien par excellence. Pourtant, le temple était dédié à Héphaïstos, patron des forgerons, et à Athéna Ergané (c’est-à-dire « au travail »), protectrice des fileuses : non loin de là s’étendait le bruyant quartier artisanal. Au Moyen Age, l’édifice est cédé à saint Georges. Après 1821, des Philhellènes anglicans y sont inhumés. C’est sur ses marches qu’Othon est reçu solennellement, en 1834. Le jeune roi décide de le fermer au culte afin d’y exposer les premières trouvailles archéologiques.

La Stoa d’Attale

Fermant l’ouest de l’Agora, ce long bâtiment impeccable se compose d’un portique peuplé de statues de bonne facture, et des salles d’un petit musée de la Démocratie. On y expose le fonctionnement complet des institutions athéniennes. Tout cela est illustré par des objets aussi émouvants que des tessons de bannissement, portant le nom d’Athéniens célèbres, ou ces jetons de condamnation que l’on prenait par la tranche, pour qu’on ignore s’ils étaient pleins ou vides.La bibliothèque d’Hadrien

En face de l’Agora.

Ce pan de mur à colonnes ioniques est ce qui reste de la salle de lecture d’une bibliothèque offerte par l’empereur Hadrien, passionné par le monde hellénique. Le gros cube d’une mosquée s’y accoude, orné de dômes de tuiles : c’est aujourd’hui un musée des céramiques. Une autre mosquée se trouve à deux rues de là, Fethiye Camii, la « mosquée de la Victoire » – comprenez : le passage de la ville sous domination musulmane.

Les gadgets de la démocratie
Nous disons blackbouler et pratiquons encore l’ostracisme – en oubliant les origines athéniennes de ces termes. Ostracisme vient d’ostrakos, la coquille, le tesson. C’est en effet sur des morceaux de vases brisés que les Athéniens gravaient le nom des concitoyens qui leur semblaient trop ambitieux. Si tel nom se répétait, on bannissait l’intéressé, au moins provisoirement. On a ainsi retrouvé un ostrakos avec le nom de Périclès ! Blackbouler est un terme de la franc-maçonnerie, qui s’est inspiré des Grecs. C’était en effet en tirant au hasard des boules noires pour « non » et blanches pour « oui » que certains magistrats étaient élus. Les bulletins de condamnation, quant à eux, étaient pincés entre deux doigts, afin de cacher si l’on votait la culpabilité (creux) ou la relapse (plein). Enfin, les temps de plaidoiries étaient équilibrés grâce à un pot rempli d’eau qu’on laissait se vider, comme un sablier, pendant tout le temps du discours.

Psurri

Ancien quartier des forges, Psurri (orthographié aussi Psiri, Psyri, Psirri ou Psyrri) est également celui de l’architecture art déco. Ses maisons ont été restaurées, pour être reprises par des kafeneia gays et des boutiques où triomphent les génies du design et de la récup. La nuit, c’est le quartier le plus vivant. Le rez-de-chaussée des maisons à chapiteaux n’est plus qu’une longue ligne de restaurants, baignant dans les notes du bouzouki.

L’Exarchie (Exarheia)

Le quartier de l’Exarchie est resté synonyme… d’anarchie, avec ses graffiti et ses bars qui sentent le squat. C’est d’ici qu’est parti, en 1973, le soulèvement (44 morts) qui devait précipiter la chute du « régime des Colonels ». C’est encore dans ces rues qu’ont lieu les émeutes de la jeunesse athénienne, notamment celles de l’hiver 2008-2009 – après qu’un adolescent ait été abattu ici par la police. On y rencontre ouzeri anar, restaurants écolos et cinémathèques pointues, dans une atmosphère détendue… Malgré ses accès de colère, le quartier connaît une discrète dérive bobo.

Ermou
La rue de la mode porte bien son nom, puisqu’il s’agît de celui… d’Hermès ! Depuis le XIXe, la mode s’est affichée ici. Le style a d’abord adopté des tons sombres et des coupes italiennes. Aujourd’hui, Ermou fait le grand écart entre le fashion des grosses marques mondialistes, et une mode créative, boudant ce qui se fait dans tel emporio milanais ou concept store de Manhattan. Ermou est désormais concurrencée par les boutiques plus trendy de Kolonaki.

Cimetière du céramique
Depuis Ermou, sur la route du Pirée. Ouvert du mardi au dimanche, de 8 h 30 à 15 h. Entrée payante.
A l’ouest d’Ermou un des rares cimetières antiques restés à l’air libre. Il porte le nom du quartier des potiers des temps antiques, Keramikos. Entre podium et piédestaux, on y trouve des stèles touchantes, allusions aux fonctions des défunts, de riche extraction, à leurs animaux tutélaires ou fétiches. Un musée abrite les découvertes faites dans les tombes, dont ces curieux oeufs de terre cuite, déjà symboles d’immortalité – comme ceux de Pâques.

Place Suntagma
Ermou débouche sur plateia Suntagma (place de la Constitution). Le quartier alentour est un reflet du temps de la Grèce des rois, et surtout de son premier souverain, Othon Ier, petit frère de Louis II de Bavière. En plus de la constitution qui a donné son nom à la place, le jeune souverain apporte dans ses bagages le néoclassicisme. Et c’est ainsi que les bâtiments du centre sont signés de noms nordiques, comme Ernst Ziller (le théâtre National, le palais présidentiel, le musée Numismatique) et Theophil von Hansen (l’Académie, l’Université, la Bibliothèque nationale, l’Observatoire…). En retour, Othon rapporte d’Athènes l’idée des Propylées… de la Königsplatz de Munich – copiées sans vergogne sur le Parthénon.

La Vouli
Transcription moderne de Boulé, « conseil de la Cité », ce n’est autre que le siège de l’Assemblée nationale, de style néo-classique. Devant, repose un soldat inconnu de la Première Guerre mondiale, gardé par les fameux Evzones. Ils sont remplacés toutes les heures, avec une relève plus martiale encore, le dimanche à 11h.Evzones : jupon, jarretelles et pompons !Vêtu de beige en hiver, et de blanc l’été, l’Evzone est soumis à l’inspection redoutée du sous-officier. Son fusil à baïonnette est un Garand, made in USA. C’est la seule concession à un équipement confectionné par une poignée d’artisans homologués. La fustanelle (foustanella) doit être bien repassée (400 plis, symbole des 400 années d’occupation turque), le calot de feutre (fario) doit bouffer légèrement, les chaussettes (boudouri) rester bien accrochées à des jarretelles, et aucun des 60 clous réglementaires ne doit manquer aux sabots à pompons (tsarouchia, 1,5 kg chacun), conçus pour frapper l’ennemi – et faire du boucan lorsqu’il effleure le sol dans son pas rituel digne d’un automate.

Le Musée d’Histoire nationale (Ethniko Istoriko Mouseio)
Stadiou, 13. Ouvert du mardi au dimanche de 9 h à 14 h. Entrée payante.Dans ce qui fut le premier Parlement de la Grèce moderne plane cette atmosphère enthousiaste de la lutte contre la tutelle ottomane : les drapeaux de la Révolution de 1821, les sabres du héros national Kolokotronis, les pistolets des corsaires d’Hydra, le trône d’Othon. Tout un monde de dentelle et de vestes brodées, de bonnets à pompons et de sabots ferrés. Et ces portraits de pistoleros féroces et en jupette vous feront regarder avec moins d’ironie les fameux evzones, qui montent la garde, dans la même tenue, devant la nouvelle Assemblée.

Omonia
Plateia Omonia – littéralement, la place de la Concorde – est le carrefour d’où partent toutes les routes de la Grèce continentale. En dépit d’une circulation améliorée, mieux vaut l’éviter aux heures de pointe ! Toute l’animation populaire s’y concentre aussi, plus intacte qu’à Plaka : triporteurs, vendeuses de graines, crieurs de loterie et torrents de bruit… A deux pas de là, le marché central(Kentriko Agora), fédère toute la vigueur du petit commerce, encore influencé par le corporatisme, et toute les nations de l’immigration à la grecque. Les orchestres de bouzouki sont de meilleure tenue qu’à Plaka.

Suivez le guide !
Odos = rue ; plateia = place ; leoforos = avenue ; mais les Grecs appellent par le génitif, sans préciser, leur voirie qui cache des noms illustres : Aischulou (Eschyle), Arhimidou (Archimède), Gamvetta (Gambetta)…

Le Musée national d’Archéologie

Odos Oktobriou, 28. Ouvert tous les jours de 8 h 30 à 14 h 45, de 10 h 30 à 16 h 45 le lundi. Entrée payante.
Ce bâtiment néo-classique centralise toute découverte faite en Grèce – à l’exception de la Crète, de la Macédoine, et de quelques sites majeurs qui ont leur propre musée. Certains Grecs regrettent ce centralisme, qui fait que l’on ne trouve pas, par exemple, à Mycènes le masque d’Agamemnon, une des vedettes avec les belles fresques d’Akrotiri, à Santorin, un Poséidon à barbe fleurie repêché au large d’Eubée, et son rival l’éphèbe d’Anticythère. On détaillera aussi les kouros sexy arrachés aux dépotoirs de l’Acropole et cette inépuisable collection de vases peints de personnages jaunes sur fond noir qu’il faut détailler un à un : scènes de l’Iliade ou scènes de ménage, batailles navales et courses en char…

 

Musée de l’Art cycladique
Neofitou Douka, 4. Ouvert du mercredi au vendredi, ainsi que le lundi et le samedi, de 10 h à 16 h. Entrée payante.

Cet espace lumineux présente cratères et vases funéraires, mais surtout ces statuettes, diaphanes et futuristes, trouvées dans les Cyclades, et pourtant vieilles de 5 000 ans… Des liens intéressants sont précisément faits avec des oeuvres contemporaines, telles celles de Modigliani et de Henry Moore. Une aile plus récente a été aménagée dans la demeure de la fin du XIXe siècle. Elle accueille des expositions temporaires.

Kolonaki et le Lycabette
Le petit bijou d’Athènes, celui qu’on néglige parce qu’il est excentré, c’est le mont Lycabette. On grimpe le long de ce piton chargé de mystère par un funiculaire ou une sente ombragée. Là-haut, près d’une chapelle intimiste consacrée à saint Georges et au prophète Elie, vous attend la plus belle vue sur Athènes : fascinante écume de maisons blanches avec, comme un radeau, le bloc de l’Acropole. On voit jusqu’au Pirée ; par beau temps, jusqu’à l’île d’Egine. Au pied s’étend le quartier élitiste de Kolonaki, avec ses galeries d’art, ses pâtisseries chics, ses restaurants « organiques » et ses cafés design.

Le Musée Giannis Tsarouhis
Ploutarhou 28. Ouvert du mercredi au dimanche, de 9 h à 14 h. Entrée payante.
Dans les murs de la maison qu’il a lui-même conçue et de son atelier, le musée expose chronologiquement, sur deux étages, l’oeuvre de cet artiste majeur, qui a touché à tous les domaines. Des expositions temporaires y ont aussi lieu.Suivez le guide !La veille de Pâques, à la tombée de la nuit, une procession de porteurs de cierges descend du Lycabette.

Musée Benaki

Ouvert du lundi au samedi de 9 h à 15 h. Entrée payante.
Juste à côté de la place Kolonaki se trouve le musée qui ouvre au grand public les collections d’un esthète grec enrichi par le commerce en Egypte, aux goûts éclectiques : statuettes antiques, poteries jaune et verte de Chypre, tissages montagnards, icônes en tout genre… Récemment remis au goût du jour, ce prodigieux fatras provient de tous les territoires un jour colonisés par les Grecs, du Caire à Andrinople.

Les nuées

Héros de nos journaux d’été en panne d’informations, le nefos, alias « nuage », est un smog à l’athénienne. Conjonction d’un manque de vent et d’une mégalopole qui accapare près de la moitié du parc automobile grec, le nefos fait fuir autant de touristes que le fog londonien. Depuis 2003, sautant sur l’occasion des jeux Olympiques, une grande rocade et une refonte de la voirie ont favorisé le désengorgement du centre-ville qui, même s’il est incomplet, a quelque peu diminué la pollution d’Athènes. Sans mettre un terme à ce cliché persistant.

Le Premier Cimetière (Proto Nekrotaefio)

Comme son nom ne l’indique pas, il s’agît d’un cimetière récent fondé sous Othon : un bel exemple de l’influence directe de l’antique sur la marbrerie funéraire du XIXe. Parmi les tombeaux les plus fameux, on relèvera celui – dessiné par Ernst Ziller – de Schliemann, découvreur de Mycènes et de Troie, des Benaki, fondateurs du musée homonyme, et des dalles plus récentes comme celle de Mélina Mercouri ou de Giorgios Papandréou.

Le Musée hébraïque de Grèce (Ebraïko Mouseio tis Ellados) 
Amalias 36. Ouvert du dimanche au vendredi de 9 h à 14 h 30. Fermé les jours fériés judaïques. Entrée gratuite.
Ce très modeste musée installé en étage relate, à travers documents, costumes et objets rituels, toute l’histoire des Juifs en Grèce : premières implantations dans l’Antiquité, arrivée massive lors des persécutions de l’Espagne et de l’Italie catholiques, ségrégations mises en place par les Grecs au XIXe, extermination (90% de la population) pendant l’occupation nazie.

Le Musée des arts populaires grecs (Mouseio Ellinukis Laïkis Tehnis)
Kudathinaion 17. Ouvert du mardi au dimanche de 9 h à 14 h 30. Fermé les jours fériés judaïques. Entrée gratuite.
Lorsque l’on veut sortir de l’antique, ce musée est une introduction à toutes les régions de Grèce. On en goûtera précisément les nuances, grâce à une collection de costumes anciens pieusement recueillis dans les îles et les montagnes. Broderie, menuiserie, poterie, ferronnerie, argenterie… toutes les techniques populaires sont traitées, avec un petit faible pour les arts de la scène – du théâtre antique au guignol local.

Le Temple de Zeus Olympien 
Au bout d’Andrea Sungrou.Ces ruines impressionnantes sont ce qui reste du plus vaste édifice de Grèce. Bien qu’entamé au VIIe siècle avant notre ère par le tyran Pisistrate, ce fut Antiochos IV qui le fit achever, six siècles plus tard. Sur la centaine de colonnes corinthiennes de l’édifice original, seules 15 sont encore debout, d’une hauteur de 17 m. En face, on repère les deux arcs superposés d’Hadrien – composition d’une architecture plus légère.

Le Musée de l’Armée
Venizelou. Ouvert du mardi au dimanche, de 9 h 30 à 14 h. Entrée libre.
Ce gros bâtiment cerné par les canons relate assez bien une histoire qui remonte aux victoires de Salamine et de Marathon. La Résistance face à l’invasion nazie, aspect oublié de la Seconde Guerre mondiale, est bien présenté.Le Musée byzantinVenizelou. Ouvert du mardi au dimanche de 8 h 30 à 15 h. Entrée payante.Objets liturgiques, stèles, évangiles reliés de métaux précieux, vêtements religieux brodés d’or, icônes de toutes les époques : le musée est une introduction unique à l’art byzantin si l’on ne visite pas le plus beau de tous, celui de Thessalonique. Une nouvelle aile a été aménagée pour accueillir une partie des collections, trop importantes pour être montrées intégralement.

Suivez le guide !
Visitez le stade antique des Panathénées, reconstruit pour les jeux Olympiques de 1896, et de nouveau réaménagé en 2004.

Le stade des Panathénées (Kallimarmaro Stadio)
Plateia Stadiou.
Il a été édifié dès le IIIe siècle avant notre ère, pour les fêtes des Panathénées. Accros aux gladiateurs, les Romains le restaurent pour y donner des combats. Le fameux mécène Hérode Atticus le rehausse d’un placage qui lui vaut son surnom de Kallimarmaro – « en beau marbre ». Devenu carrière, il doit être restauré en 1896, pour les premières Olympiades de l’ère moderne. Enfin, il est remis au goût du jour pour les cérémonies des Jeux de 2004.

 

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